L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les six plus grandes banques du Canada ont enregistré la croissance la plus lente depuis le printemps 2020 de leurs portefeuilles de prêts hypothécaires nationaux, avec un total de 1.360 milliards de dollars canadiens (999 milliards de dollars) au quatrième trimestre fiscal (fin octobre) selon Bloomberg. La hausse est de +1,6% par rapport aux trois mois précédents, après +2,4% fin juillet et +1,9% fin mai. La banque centrale a relevé ses taux d’intérêt de 4 points de pourcentage depuis mars. Les prix ont déjà chuté de 10% par rapport à leur sommet, et les ventes devraient encore baisser car le pays est devenu en vingt ans, contrairement aux Etats-Unis, l’un des plus exposés aux prêts hypothécaires taux variables, avec près de 55% des encours selon un récent point de l’OCDE. Plus grand prêteur hypothécaire du pays, RBC a augmenté son portefeuille de 9,8% sur l’exercice passé, mais s’attend à des «chiffres moyens» sur le nouvel exercice.
La Reserve Bank of India (RBI) a relevé son taux directeur de 35 points de base (pb) à 6,25% lors de sa réunion de décembre, soit une cinquième hausse consécutive dans un contexte de ralentissement de l’inflation dû à la modération des prix alimentaires, comme largement attendu. L’inflation annuelle a diminué à 6,8% en octobre, en baisse par rapport au sommet de 7,4% en septembre, mais elle reste bien au-dessus de la fourchette de tolérance de 2% à 6%. Cette décision fait suite à une hausse de 50 pb en septembre, ramenant le taux à un niveau jamais vu depuis mars 2019, conformément au resserrement monétaire des grandes banques centrales mondiales. La RBI a également relevé de 35 points de base les taux de sa facilité de dépôt permanente (SDF) et de sa facilité permanente marginale (MSF) à respectivement 6% et 6,5%.
La Reserve Bank of India (RBI) a relevé son taux directeur de 35 points de base (pb) à 6,25% lors de sa réunion de décembre, soit une cinquième hausse consécutive dans un contexte de ralentissement de l’inflation dû à la modération des prix alimentaires, comme largement attendu. L’inflation annuelle a diminué à 6,8% en octobre, en baisse par rapport au sommet de 7,4% en septembre, mais elle reste bien au-dessus de la fourchette de tolérance de 2% à 6%. Cette décision fait suite à une hausse de 50 pb en septembre, ramenant le taux à un niveau jamais vu depuis mars 2019, conformément au resserrement monétaire des grandes banques centrales mondiales. La RBI a également relevé de 35 points de base les taux de sa facilité de dépôt permanente (SDF) et de sa facilité permanente marginale (MSF) à respectivement 6% et 6,5%.
La banque centrale australienne a relevé mardi son taux directeur de 25 points de base à un sommet de 10 ans à 3,10 % et a réitéré qu’un nouveau resserrement de la politique serait nécessaire à l’avenir, même si la politique n'était pas sur une trajectoire prédéfinie. Concluant sa réunion politique de décembre, la Reserve Bank of Australia (RBA) a déclaré que la taille et le calendrier des futures augmentations de taux seraient déterminés par les données entrantes et par l'évaluation par le Conseil des perspectives d’inflation et du marché du travail. La RBA a augmenté ses taux huit fois de suite depuis mai pour une augmentation totale de 300 points de base.
La banque centrale australienne a relevé mardi son taux directeur de 25 points de base à un sommet de 10 ans à 3,10 % et a réitéré qu’un nouveau resserrement de la politique serait nécessaire à l’avenir, même si la politique n'était pas sur une trajectoire prédéfinie, rapporte Reuters.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré dimanche souhaiter «à titre personnel» que l’institution décide une hausse de 50 points de base de son taux directeur lors de sa réunion du 15 décembre, pour le porter à 2%. Le gouverneur de la Banque de France a ajouté pendant une interview sur LCI que la hausse des taux se poursuivrait par la suite, mais à un rythme et pendant un durée qui restent à déterminer en fonction de la conjoncture économique. Il a estimé que la France et l’Union européenne seront en mesure d’éviter un «atterrissage brutal» de leur économie, jugeant peu probable une récession l’an prochain.
La Banque d’Angleterre (BoE) a vendu mardi 346,4 millions de livres de Gilts provenant du programme d’achat d’urgence lancé en octobre après la chute du marché des emprunts d’Etat britannique, a annoncé mercredi la banque centrale. Il s’agissait de la première opération de cession de ce portefeuille de titres long terme et d’emprunts indexés sur l’inflation.
Les marchés financiers ont rattrapé, en un peu moins de deux mois, une bonne partie des pertes enregistrées depuis le début de l’année. La semaine qui s’ouvre s’annonce cruciale pour la poursuite, ou non, du rallye boursier.
Le crédit au secteur privé en zone euro a diminué en octobre pour la première fois en rythme mensuel depuis 2021, selon le point mensuel de la Banque centrale européenne (BCE). En rythme annuel, il progresse encore, mais moins rapidement, de 5,2% en octobre après 5,7% en septembre et 5,6% en août, notamment à cause d’un net ralentissement des prêts aux ménages, dont le taux de croissance annuel ajusté passe de +4,4% en septembre à +4,2% en octobre. Le taux de croissance annuel ajusté des prêts aux entreprises non financières s’établit à 8,9%, comme en septembre. Le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé corrigés des cessions de prêts, de la titrisation et de la trésorerie a diminué de 7% en septembre à 6,5% en octobre.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a laissé lundi toutes les options ouvertes concernant l’ampleur et le nombre de hausses de taux d’intérêt à venir de l’institut de Francfort, affirmant que cela dépendra d’un certain nombre de variables. «L’ampleur jusqu'à laquelle nous devons aller et le rythme nécessaire dépendront de nos perspectives actualisées, de la persistance des chocs, de l'évolution des salaires et des anticipations d’inflation», a-t-elle déclaré devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Les investisseurs cherchent à déterminer l’ampleur de la hausse des taux de la BCE à l’issue de sa réunion de décembre et le débat porte sur un relèvement de 50 ou 75 points de base.
Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a laissé lundi toutes les options ouvertes concernant l’ampleur et le nombre de hausses de taux d’intérêt à venir de l’institut de Francfort, affirmant que cela dépendra d’un certain nombre de variables. «L’ampleur jusqu'à laquelle nous devons aller et le rythme nécessaire dépendront de nos perspectives actualisées, de la persistance des chocs, de l'évolution des salaires et des anticipations d’inflation», a-t-elle déclaré devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
Le crédit au secteur privé en zone euro a diminué en octobre pour la première fois en rythme mensuel depuis 2021, selon le point mensuel de la Banque centrale européenne (BCE). En rythme annuel, il progresse donc encore, mais moins rapidement, de 5,2% en octobre après 5,7% en septembre et 5,6% en août, notamment à cause d’un net ralentissement des prêts aux ménages, dont le taux de croissance annuel ajusté passe de +4,4% en septembre à +4,2% en octobre. Le taux de croissance annuel ajusté des prêts aux entreprises non financières s’établit à 8,9%, comme en septembre. Le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé corrigés des cessions de prêts, de la titrisation et de la trésorerie a diminué de 7% en septembre à 6,5% en octobre.