L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a défendu l’indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) à l’occasion de la présentation du programme de stabilité ce matin. « La France a appris difficilement (…) qu’il fallait respecter absolument, intégralement, totalement, l’indépendance de la banque centrale qui avait en charge la mise en œuvre de la politique monétaire. Nous la respectons totalement en France », a déclaré le ministre. « Les français ont pris une bonne habitude, il ne faut pas que les Allemands perdent leur bonne habitude de respect vis-à-vis de la politique monétaire menée en tout indépendance par la BCE », a poursuivi le ministre. Celui-ci a cependant reconnu qu’il n’était « pas possible » de vivre « pendant des années et des années» avec des taux d’intérêts aussi bas qu’aujourd’hui.
Certains des banquiers centraux ont émis des réserves sur les nouvelles opérations de refinancement des banques ou sur les achats d'obligations d'entreprises.
La décision de la Banque centrale portugaise de transférer cinq obligations de Novo Banco à Banco Esperito Santo fin décembre est contestée en justice.
La révision à la baisse des prévisions d’inflation à 5% d’ici mars 2017 a permis à la banque centrale indienne de baisser aujourd’hui de 25 points de base (pb) son taux de refinancement à 6,5%. Elle a aussi resserré son couloir de taux, en baissant de 75 pb celui de sa facilité marginale de prêt à 7% et en relevant celui de ses opérations de reverse repo de 25 pb à 7%. Mais l’autorité indienne a surtout décidé de réduire son déficit de liquidité pour le ramener progressivement vers la neutralité. La roupie reculait légèrement contre dollar suite à la décision, largement anticipée, après s'être reprise de 4% depuis fin février.
La banque centrale a réduit son corridor en baissant de 25 points de base, à 10,5%, le taux plafond de prêt.Elle laisse le taux d'emprunt inchangé à 7,25%
Depuis la panique des marchés de janvier, le taux de change du yuan est désormais stable depuis le début de l’année et la volatilité a fortement chuté.
Yukitoshi Funo, membre du conseil de la Banque du Japon (BoJ), a a déclaré mercredi que cette dernière n’hésiterait pas à assouplir encore davantage une politique monétaire déjà très accommodante si les risques menaçant de faire dérailler une reprise économique fragile devaient se matérialiser. Il a souligné que la banque centrale nippone ne pouvait pas à l’infini enfoncer ses taux d’intérêt en territoire négatif, ajoutant qu’une éventuelle nouvelle mesure d’assouplissement ne passerait pas nécessairement par les taux.
Yukitoshi Funo, membre du conseil de la Banque du Japon (BoJ), a a déclaré aujourdh’ui que cette dernière n’hésiterait pas à assouplir encore davantage une politique monétaire déjà très accommodante si les risques menaçant de faire dérailler une reprise économique fragile devaient se matérialiser. Il a souligné que la banque centrale nippone ne pouvait pas à l’infini enfoncer ses taux d’intérêt en territoire négatif, ajoutant qu’une éventuelle nouvelle mesure d’assouplissement ne passerait pas nécessairement par les taux.
La banque centrale russe a revu en légère baisse ses prévisions de croissance dans un rapport trimestriel publié vendredi après l’annonce du maintien de son taux directeur à 11%. L’institut prévoit une contraction du PIB de 1,3% à 1,5% en 2016 et une évolution comprise entre -0,5% et +0,5% en 2017. Pour 2018, elle table sur une croissance de 1,5% à 2%. Les prévisions précédentes anticipaient un repli de 1,0% à 1,5% en 2016, une croissance de 0,0% à 1,0% en 2017 et une reprise de 1,5% à 2,5% en 2018.
Les objectifs de la Réserve fédérale américaine ont été globalement atteints et il serait «prudent» de relever légèrement les taux d’intérêt, a estimé vendredi le président de la Fed de St. Louis, James Bullard. «Une politique prudente suggère de ramener doucement les taux et le bilan (de la banque centrale) vers des niveaux plus normaux», a-t-il expliqué dans un discours préparé en vue d’une conférence sur les politiques monétaires à Francfort.
La Banque du Japon (BoJ) a envisagé d’augmenter le montant de ses rachats d’actifs avant d’opter plutôt pour une politique de taux négatifs, peut-on lire dans le compte rendu de sa réunion de politique monétaire de janvier publié aujourd’hui. Les gouverneurs ont plutôt choisi d’enfoncer l’un des taux directeurs en territoire négatif considérant que cette mesure aiderait à limiter les facteurs extérieurs retardant les efforts du Japon pour se débarrasser de sa «mentalité déflationniste». A l’issue de sa dernière réunion, cette semaine, la banque centrale a laissé sa politique monétaire inchangée comme prévu mais elle s’est inquiétée de l’affaiblissement des anticipations d’inflation.
La BNS a laissé ses taux directeurs inchangés mais a rappelé sa capacité et sa volonté à intervenir sur le marché des changes pour stabiliser sa devise.