L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
L’agence de notation Standard & Poor’s s’est dit «quelque peu sceptique» sur le fait que l’économie britannique nécessite une hausse de taux prochainement et considère ainsi que les commentaires récents de la Banque d’Angleterre concernant la possibilité d’une prochaine hausse cherchent à soutenir la livre sterling et à contenir par ce biais les pressions inflationnistes importées.
508 des 517 sièges disponibles au sein des divers groupes de contact de la Banque centrale européenne sont occupés par des représentants du secteur financier qu'elle est censée superviser, selon le Corporate Europe Observatory
Les obligations espagnoles sont tombées à un plus depuis près de 3 mois, lundi, sur fond de tensions entre Barcelone et Madrid alors que les responsables séparatistes catalans ont laissé entendre qu’ils pourraient opter pour une déclaration unilatérale d’indépendance.
La banque centrale chinoise (PBoC) a annoncé samedi pour la première fois depuis février 2016 une baisse du montant des réserves obligatoires de certaines banques à compter de l’an prochain. La BPC a précisé qu’une grande majorité des banques chinoises seraient éligibles au moins à une réduction de 50 points de base du ratio de réserves obligatoires. Elle a souligné que cette mesure visait à encourager les prêts de moins de cinq millions de yuans (638.000 euros) aux petites entreprises, les prêts aux propriétaires individuels, ainsi que ceux destinés à soutenir la production agricole ou l’innovation.
Les banques centrales risquent de tomber dans un «piège de la dette» les empêchant de prendre des mesures de normalisation de leur politique monétaire par crainte de provoquer des défauts d'émetteurs ou des turbulences sur les marchés, a prévenu vendredi un responsable de la Banque des règlements internationaux (BRI). «Nous devons ajuster les cadres des politiques monétaires», a déclaré Claudio Borio, chef du Département monétaire et économique de la BRI, en soulignant «le caractère souhaitable d’une plus grande tolérance à des déviations de l’inflation par rapport aux objectifs tout en renforçant le poids accordé à la stabilité financière».
Les banques centrales risquent de tomber dans un «piège de la dette» les empêchant de prendre des mesures de normalisation de leur politique monétaire par crainte de provoquer des défauts d'émetteurs ou des turbulences sur les marchés, a prévenu vendredi un responsable de la Banque des règlements internationaux (BRI). Pour Claudio Borio, chef du Département monétaire et économique de la BRI, le temps est sans doute venu que les banques centrales se préoccupent moins de l’inflation et un peu plus de la stabilité financière.
La banque centrale de Norvège a maintenu son taux directeur à 0,50% jeudi et annoncé qu’elle devrait procéder à une première hausse des taux dans le courant de 2019. «Si les choses se déroulent comme prévu, nous procéderons à une première hausse des taux en 2019», a déclaré le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsenk. En juin, l’institut d'émission avait déclaré abandonner sa politique accommodante, relevant que l'économie continuait à montrer des signes de redressement après deux ans de ralentissement, grâce à une remontée progressive des prix du pétrole.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi travailler à la publication d’un nouveau taux d’intérêt de référence au jour le jour basé sur les opérations de prêts en blanc en complément des taux de référence du secteur privé. Contrairement à l’Eonia, calculé à partir de contributions d’un panel de banques, ce nouveau taux se basera entièrement sur des transactions effectives compilées par la BCE dans le cadre de ses statistiques sur les marchés monétaires. La BCE compte également diffuser davantage de données sur l’activité de ces marchés à l’avenir.
La banque centrale de Norvège a maintenu son taux directeur à 0,50% jeudi et annoncé qu’elle devrait procéder à une première hausse des taux dans le courant de 2019. «Si les choses se déroulent comme prévu, nous procéderons à une première hausse des taux en 2019», a déclaré le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsenk. «Le principal taux devrait rester à 0,5% dans l’année à venir, puis augmenter progressivement par la suite», a précisé la Norges Bank dans un communiqué
Il est temps que la Banque centrale européenne (BCE) réduise son programme de rachats d’actifs, a déclaré vendredi Sabine Lautenschläger, membre de son directoire. «La croissance vigoureuse conjuguée à une politique monétaire accommodante nous ramèneront à un taux d’inflation conforme à notre objectif» d’un peu moins de 2%, a-t-elle expliqué lors du forum Eurofi à Tallinn. «Il y a peu de doute à ce sujet. Par conséquent, il est temps de prendre une décision dès maintenant [pour le] début de l’an prochain», a-t-elle ajouté. Il s’agit de l’appel le plus explicite d’un responsable de la BCE en ce sens. Sabine Lautenschläger appelle toutefois à la prudence dans la mise en oeuvre d’une telle mesure: «D’une part, nous devons aider les marchés à avoir une idée de ce à quoi ressemblera la sortie et, d’autre part, nous ne devons pas les perturber avec des idées vagues ou ambiguës».
Cet été, les emprunts d’Etats européens à dix ans se sont repliés, le Bund allemand passant de 0,6% à 0,3% en deux mois , Ce phénomène pourrait être lié à des débouclages de positions de couverture mais n’augure pas une baisse plus marquée
Il est temps que la Banque centrale européenne (BCE) réduise son vaste programme de rachats d’actifs, a déclaré vendredi Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la banque centrale. «La croissance vigoureuse conjuguée à une politique monétaire accommodante nous ramèneront à un taux d’inflation conforme à notre objectif» d’un peu moins de 2%, a expliqué Sabine Lautenschläger lors du forum financier Eurofi à Tallinn. «Il y a peu de doute à ce sujet. Par conséquent, il est temps de prendre une décision dès maintenant sur la réduction de nos achats d’obligations au début de l’an prochain», a-t-elle ajouté.