L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Riksbank et la Norges Bank, les banques centrales de la Suède et de la Norvège respectivement, ont annoncé jeudi le maintien de leur politique monétaire accommodante, alors qu’une annonce de la Banque centrale européenne sur la poursuite de son programme d’achat d’actifs est attendue dans la journée.
DIFFERENTIEL. A court terme, le billet vert devrait reprendre des couleurs. « La variable la plus pertinente pour juger l’euro-dollar est le spread entre les Treasuries à 10 ans et le Bund », explique Sandrine Lunven, chef économiste pays développés de TAC Economics. Un différentiel de 1,1% est un pivot important. Or il est aujourd’hui de 200 points de base. Au cours des dernières années, cette corrélation s’est systématiquement vérifiée sauf dans la période récente. « Depuis avril de cette année, l’euro a bénéficié de la réduction du risque politique et du changement de perspectives économiques dans la zone euro », explique l’économiste.
La Banque du Canada a laissé hier son taux directeur inchangé, tout en expliquant qu’elle resterait prudente dans les prochains mois au vu des incertitudes entourant la conjoncture. Son taux cible du financement à un jour, principal instrument de sa politique monétaire, reste à 1%, un statu quo auquel s’attendait la quasi-totalité des observateurs après les hausses décidées en juillet puis en septembre. Le communiqué mentionne à deux reprises la vigueur du dollar canadien, ajoutant que l’inflation devrait atteindre 2% l’an prochain mais un peu plus tard que prévu et que la croissance des exportations pourrait ralentir.
La Banque centrale du Brésil a réduit hier soir son taux directeur (Selic) de 75 points de base (pb) à 7,5%, alors qu’elle avait abaissé ce taux de 100 pb à quatre reprises lors de ses dernières réunions. Cette décision augure d’une approche désormais plus prudente de l’institution monétaire en raison d’une accélération attendue de l’inflation et d’une reprise de la croissance dans le pays.
La Banque du Canada a laissé son taux directeur inchangé aujourd’hui, comme attendu, tout en expliquant qu’elle resterait prudente au cours des prochains mois au vu des incertitudes entourant la conjoncture économique. Son taux cible du financement à un jour, le principal instrument de sa politique monétaire, reste à 1%, un statu quo auquel s’attendaient la quasi-totalité des observateurs après les hausses décidées en juillet puis en septembre.
Malgré un taux d’inflation à 3%, le gouverneur adjoint de la BoE s’est dit réticent à voter une hausse de taux à cause de la faiblesse de la hausse des salaires.
Le Parti démocrate et ses alliés ont préparé un projet de motion, dont Reuters a pris connaissance, pour demander au gouvernement de trouver un autre candidat pour le poste «mieux à même de garantir un regain de confiance» envers l’institut d'émission, alors que le mandat d’Ignazio Visco arrive à son terme à la fin du mois. Les déboires du secteur bancaire italien seront sans doute l’un des thèmes de campagne des élections du printemps prochain et en évinçant Ignazio Visco, les partis au pouvoir espèrent émousser une opposition qui n’a de cesse de les vilipender sur la façon dont la crise a été gérée.
Le taux d’inflation au Royaume-Uni, qui a atteint 3% sur un an en septembre selon les statistiques publiées mardi matin, devrait dépasser ce seuil en octobre, a prévenu le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Mark Carney, lors d’une audition parlementaire. Une déclaration qui confirme les précédentes annonces de la BoE ouvrant la voie à un relèvement de ses taux d’intérêt lors de sa réunion de novembre.
Le premier fixing quotidien sous la nouvelle méthode de calcul démarrera le 23 avril 2018, avec un niveau sans doute légèrement inférieur aux taux actuel.
Le président de la Réserve fédérale de San Francisco a déclaré hier qu’il n’avait nul besoin de voir l’inflation augmenter pour soutenir une nouvelle hausse des taux d’intérêt cette année, aussi longtemps que la croissance économique sera au rendez-vous. John Williams, qui n’a pas de droit de vote cette année au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), a estimé qu’une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année, suivie de trois autres en 2018, serait la bonne voie à suivre. Il a ajouté qu’une autre récession obligerait probablement la Fed à choisir à nouveau une politique monétaire non conventionnelle.
Le président de la Réserve fédérale de San Francisco a déclaré ce jeudi qu’il n’avait nul besoin de voir l’inflation augmenter pour soutenir une nouvelle hausse des taux d’intérêt cette année, aussi longtemps que la croissance économique sera au rendez-vous. John Williams, qui n’a pas de droit de vote cette année au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), a estimé qu’une nouvelle hausse des taux d’ici la fin de l’année, suivie de trois autres en 2018, serait probablement la bonne voie à suivre. Il a ajouté qu’une autre récession obligerait probablement la Fed à choisir à nouveau de poursuivre une politique monétaire non conventionnelle.
Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a plaidé hier pour une approche prudente de la politique monétaire, évitant tout changement brusque, alors que l’institut de Francfort devrait décider sous peu de l’avenir de son programme de rachats d’actifs. Le conseil des gouverneurs tiendra sa réunion de politique monétaire le 26 octobre et le débat portera sur la question de savoir s’il est préférable de prolonger les achats sur une période relativement longue, avec des montants mensuels réduits, ou bien sur une période plus courte avec des montants aussi importants.
L’agence de notation S&P Global Rating se dit «quelque peu sceptique» sur le fait que l’économie britannique nécessite une hausse de taux prochainement et considère ainsi que les commentaires récents de la Banque d’Angleterre concernant la possibilité d’une prochaine hausse cherchent à soutenir la livre sterling et à contenir par ce biais les pressions inflationnistes importées. L’agence perçoit également les premiers signes d’un ralentissement des investissements d’entreprises au Royaume-Uni, du fait des incertitudes liées au Brexit.
Ewald Nowotny, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, a plaidé mercredi pour une approche prudente de la politique monétaire, évitant tout changement brusque, alors que l’institut de Francfort devrait décider sous peu de l’avenir de son programme de rachats d’actifs. Le conseil des gouverneurs tiendra sa réunion de politique monétaire le 26 octobre et le débat portera sur la question de savoir s’il est préférable de prolonger les achats sur une période relativement longue, avec des montants mensuels réduits, ou bien sur une période plus courte avec des montants aussi importants.