L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Réserve fédérale américaine devrait laisser ses taux directeurs où ils sont jusqu'à ce qu’il y ait une accélération de l’inflation, a déclaré hier James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis. Même si la Fed parvient à porter l’inflation à son objectif de 2%, cela ne se produira pas avant 2018 ou 2019, poursuit-il. James Bullard, qui pourra voter à nouveau en 2019 au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), juge que la croissance du second semestre 2017 outre-Atlantique devrait dépasser les attentes avant de ralentir à nouveau l’an prochain.
La Réserve fédérale américaine devrait laisser ses taux directeurs où ils sont jusqu'à ce qu’il y ait une accélération de l’inflation, a déclaré aujourd’hui James Bullard, le président de la Fed de Saint-Louis. Même si la Fed parvient à porter l’inflation à son objectif de 2%, cela ne se produira pas avant 2018 ou 2019, poursuit-il. James Bullard, qui pourra voter à nouveau en 2019 au sein du Federal Open Market Committee (FOMC), juge en outre que la croissance du second semestre 2017 devrait dépasser les attentes avant de ralentir à nouveau l’an prochain.
La Banque centrale européenne (BCE) doit dénouer rapidement son programme de rachats d’actifs et rendre publique sa stratégie de normalisation de sa politique monétaire, estiment les conseillers économiques du gouvernement allemand. Dans leur rapport annuel publié hier, les cinq «sages» estiment que la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE risque de mettre en danger la stabilité financière et de créer de la volatilité sur les marchés.
La Banque centrale européenne (BCE) doit dénouer rapidement son programme de rachats d’actifs et rendre publique sa stratégie de normalisation de sa politique monétaire, estiment les conseillers économiques du gouvernement allemand.
L’inflation en zone euro aura du mal à atteindre l’objectif de la Banque centrale européenne, juge Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE. «L’objectif de 2% ou 1,9% est quelque chose qui ne sera pas atteint facilement dans les années à venir», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque d’Autriche lors d’une conférence organisée par le cercle de réflexion OMFIF.
L’inflation en zone euro aura du mal à atteindre l’objectif de la Banque centrale européenne, juge Ewald Nowotny, membre du conseil des gouverneurs de la BCE. « L’objectif de 2% ou 1,9% est quelque chose qui ne sera pas atteint facilement dans les années à venir », a déclaré le gouverneur de la Banque d’Autriche lors d’une conférence organisée par le cercle de réflexion OMFIF.
La banque centrale a certes relevé ses taux hier pour la première fois depuis 2007 mais a aussi insisté sur l'incertitude élevée autour de ses futures décisions.
A l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (MPC), la BoE a décidé jeudi de procéder à un premier relèvement de son taux directeur depuis la crise financière en 2007, de 25 pb, pour le porter à un niveau de 0,50%, avec une majorité large de 7 voix sur 9, seuls 2 membres ayant voté en faveur d’un statu quo. Ils se sont en revanche prononcés à l’unanimité pour le maintien de son stock de détentions de titres. «L’érosion progressive des capacités de production inutilisées a réduit le degré d’assouplissement qui est nécessaire pour que le MPC puisse accepter une période prolongée d’inflation supérieure à son objectif», explique ainsi le communiqué.
La Banque du Japon (BOJ) a réduit mardi certaines de ses prévisions de prix et maintenu sa politique monétaire destinées à stimuler l’inflation. Le comité de politique monétaire de la BOJ a voté pour un maintien de l’objectif de rendement des obligations souveraines japonaises à 10 ans autour de zéro et d’un taux d’intérêt à court terme à -0,1%. La banque centrale a également maintenu son engagement à racheter pour 80.000 milliards de yens (près de 608 milliards d’euros) d’emprunts d’Etat par an. Par ailleurs, la BOJ a indiqué que les prix à la consommation de base hors produits alimentaires frais devraient augmenter de 0,8% au cours de l’exercice qui se terminera en mars 2018, contre une hausse de 1,1% prévue en juillet. Elle a également réduit sa projection pour l’exercice suivant à 1,4%, contre +1,5% précédemment.
La Banque nationale suisse (BNS) a fait état ce matin d’un profit trimestriel record, de 32,5 milliards de francs suisses (28,05 milliards d’euros), à la faveur notamment de l’affaiblissement du franc qu’elle a favorisé. La hausse des marchés d’actions et de l’or a aussi contribué à ce bond des profits qui ressortent à 33,7 milliards de francs sur les neuf premiers mois de l’année.
La Banque du Japon (BOJ) a abaissé certaines de ses prévisions de prix et gardé sa politique monétaire inchangée mardi, maintenant ses mesures destinées à stimuler l’inflation alors que d’autres banques centrales s’inscrivent dans la voie de la normalisation. La banque centrale a voté à 8 voix contre 1 en faveur du maintien de ses taux d’intérêt à long terme, tandis qu’elle continue d’injecter d'énormes quantités de liquidités dans le secteur financier dans l’espoir d’atteindre son objectif d’inflation de 2%.
Le président italien, Sergio Mattarella, a reconduit Ignazio Visco à la tête de la Banque d’Italie pour un deuxième mandat de six ans. La direction de la banque centrale avait émis un avis favorable concernant la proposition faite jeudi par le gouvernement italien, qui l’a officiellement approuvée vendredi matin. Le mandat actuel d’Ignazio Visco expire à la fin du mois. Son renouvellement avait récemment été remis en question, en raison de nombreuses critiques sur la façon dont la Banque d’Italie a géré la crise qui a affecté le secteur bancaire italien ces dernières années.
Le président italien, Sergio Mattarella, a reconduit Ignazio Visco à la tête de la Banque d’Italie pour un deuxième mandat de six ans. Jeudi, le président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, avait informé la Banque d’Italie que son gouvernement souhaitait que le mandat d’Ignazio Visco soit renouvelé. La direction de la banque centrale avait émis un avis favorable concernant cette proposition et le gouvernement l’a officiellement approuvée vendredi matin.
La réduction de moitié de la taille du programme d’achats d’actifs de la Banque centrale européenne témoigne de sa confiance dans la convergence de l’inflation vers sa cible de 2% à moyen terme, a déclaré vendredi François Villeroy de Galhau.