L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le Fonds monétaire international (FMI) confirme prévoir une accélération de la croissance mondiale à 3,9% cette année et en 2019, a annoncé hier sa directrice générale, Christine Lagarde, qui s’exprimait lors d’une conférence à Jakarta. Elle a cependant prôné la méfiance quant aux effets de la normalisation de la politique monétaire sur la stabilité financière, et ceux des progrès technologiques sur l’emploi. Les pays d’Asie du Sud-Est se préparent à faire face à des taux d’intérêts plus élevés dans certains pays avancés, notamment aux Etats-Unis et en Europe, a déclaré Christine Lagarde, invitant les décideurs à rester vigilants quant à la volatilité des flux de capitaux.
Emprunt Direct observe une légère «tension à la hausse» des taux de crédit immobilier en février dans la région parisienne. Des mouvements d’une amplitude limitée, de l’ordre de 5 points de base, qui « sont notamment visibles pour les emprunts à 20 ans», selon le courtier en crédit.Ainsi, en Ile-de-France,des taux de 1,60 % sont constatés pour les bons dossiers et 1,35 % pour les excellents pour les clients d’Emprunt Direct. «Ces hausses sont le fait d’établissements souhaitant s’adapter au nouvel environnement sur les marchés de taux, qui se dessine depuis déjà plusieurs semaines ».
Le Fonds monétaire international (FMI) confirme prévoir une accélération de la croissance économique mondiale à 3,9% cette année et en 2019, a annoncé ce mardi sa directrice générale, Christine Lagarde, qui s’exprimait lors d’une conférence du FMI à Jakarta. Elle a cependant prôné la méfiance quant aux effets de la normalisation de la politique monétaire sur la stabilité financière, et ceux des progrès technologiques sur l’emploi.
La banque ABLV a reçu un fort soutien en liquidités, quelques heures avant d’être déclarée en faillite. Mario Draghi conteste cette procédure et veut la réformer.
Le niveau approprié des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine pourrait se situer assez bas en raison de la faible croissance de la productivité et de la demande élevée à travers le monde pour les actifs sûrs, a déclaré hier le président de l’antenne de la Fed à St Louis. Si la Fed continue à relever ses taux, sa politique pourrait devenir trop restrictive pour la situation économique actuelle, a ajouté James Bullard. L’objectif actuel des Fed funds, entre 1,25% à 1,5%, est «dans la fourchette» des recommandations en matière de politique monétaire pour un taux d’intérêt neutre, a-t-il dit.
Le niveau approprié des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine pourrait se situer assez bas en raison de la faible croissance de la productivité et de la demande élevée à travers le monde pour les actifs sûrs, a déclaré lundi le président de l’antenne de la Fed à St Louis. Si la Fed continue à relever ses taux, sa politique pourrait devenir trop restrictive pour la situation économique actuelle, a ajouté James Bullard. L’objectif actuel des fed funds, entre 1,25% à 1,5%, est «dans la fourchette» des recommandations en matière de politique monétaire pour un taux d’intérêt neutre, lequel est freiné par un ensemble de facteurs qui évoluent lentement, a-t-il dit.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a déclaré cet après-midi qu’un important degré de soutien monétaire restait nécessaire afin d’amener le taux d’inflation au sein de la zone euro à proximité de son objectif. Devant une commission déléguée par le parlement européen, le président de la BCE a indiqué à Bruxelles que la croissance dans la zone monétaire commune était plus robuste qu’attendu précédemment, mais que cela ne se traduisait pas encore en un taux d’inflation satisfaisant. L’objectif de la BCE est de parvenir à une progression de l’indice des prix inférieure à, mais proche de, 2%. Selon la plus récente mesure, l’inflation dans la zone euro n'était que de 1,3% en janvier.
La Réserve fédérale a déclaré vendredi qu’elle demeurait déterminée à relever ses taux directeurs de façon progressive cette année. Dans son rapport semestriel sur sa politique monétaire, la banque centrale américaine juge les valorisations des actions américaines toujours élevées malgré la correction survenue ce mois-ci, mais estime que «les vulnérabilités du système financier américain dans son ensemble restent modérées». Jerome Powell, qui a succédé le 3 février à Janet Yellen à la tête de la Fed, présentera ce rapport devant une commission de la Chambre des Représentants demain.
La Réserve fédérale a déclaré vendredi que la récente volatilité sur les marchés financiers ne la préoccupait guère et qu’elle demeurait déterminée à relever ses taux directeurs de façon progressive cette année. Dans son rapport semestriel sur sa politique monétaire, la banque centrale américaine juge les valorisations des actions américaines toujours élevées malgré la correction survenue ce mois-ci, mais estime que «les vulnérabilités du système financier américain dans son ensemble restent modérées». Les pressions à la hausse sur les valorisations déjà élevées des actions américaines avaient augmenté au second semestre 2017, et celles-ci demeurent supérieures au niveau qui devrait être le leur compte tenu des rendements des obligations d’Etat à long terme, souligne la Fed.
Mark Carney a confirmé hier devant la commission parlementaire que la BoE poursuivra ses hausses de taux plus vite que prévu pour ramener l’inflation à 2%.
C’est ce lundi 26 février à 17h15 que Luis de Guindos sera auditionné par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Objectif : juger de la compétence de l’actuel ministre de l'économie espagnol pour devenir vice-président de la banque centrale européenne.
L'Eurogroupe compte nommer Luis de Guindos malgré la préférence du Parlement européen pour l'autre candidat, le gouverneur de la banque centrale d'Irlande.
Le nouveau taux de référence proposé par la banque centrale est largement soutenu par les acteurs de marché. Une consultation plus détaillée sera lancée d’ici avril.
Alors que les marchés spéculent sur un durcissement de la politique monétaire de la Fed depuis plusieurs jours, le départemet du travail a jeté un peu d’huile sur le feu en indiquant que l’inflation sous-jacente a enregistré sa plus forte hausse depuis un an en janvier aux Etats-Unis.
La banque centrale de Suède n’a pas modifié son taux d’intervention aujourd’hui, conformément aux attentes, mais elle compte toujours le faire au second semestre. Le taux des prises en pension reste à -0,50%, ce qui a provoqué un fléchissement de la couronne suédoise. Pour la première fois depuis février 2016, lorsque le taux repo avait été ramené à son niveau actuel, l’un des membres du comité de politique monétaire a fait dissidence. Le gouverneur adjoint Henry Ohlsson s’est prononcé pour un relèvement immédiat d’un quart de point.
Après l’arrivée de Jerome Powell à la tête de la Fed, le mandat du président de la BoJ prend fin le 8 avril, et le gouverneur de la PBoC est sur le départ.