L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Crédit. La Chine sera-t-elle l’élément perturbateur sur les marchés cette année ? Les autorités chinoises font feu de tout bois pour éviter un atterrissage forcé de leur économie : mesures fiscales (baisse de l’impôt sur les revenus), relance budgétaire (travaux d’infrastructures) et assouplissement monétaire. Suite à des indicateurs montrant une première contraction du secteur manufacturier depuis près de deux ans en décembre, Pékin a annoncé une nouvelle salve de mesures monétaires. Le ratio de réserves obligatoires (RRR, quatre baisses en 2018) sera de nouveau réduit les 15 et 25 janvier de 100 points de base au total, ce qui le ramènera à son niveau de 2008. Trois ou quatre baisses supplémentaires du RRR sont attendues cette année. Nomura juge que les injections de liquidités seules ne seront pas suffisantes : « Les marchés ne sont pas préparés à un ralentissement plus marqué et sont trop complaisants quant à la capacité des autorités à fournir un soutien. » L’élément important à surveiller pour Wei Yao, économiste de SG CIB, est l’évolution de la production de crédit.
La Banque nationale suisse (BNS) a accusé une perte de 15 milliards de francs suisses (13,3 milliards d’euros) en 2018, l’affaiblissement des marchés d’actions mondiaux et l’appréciation de la devise helvétique ayant érodé la valeur de ses vastes avoirs en actions et obligations étrangères. En 2017, la BNS avait dégagé un bénéfice de 54 milliards de francs. La banque centrale versera néanmoins 2 milliards de francs au gouvernement fédéral et aux cantons, selon l’accord de distribution des bénéfices, car elle dispose d’amples réserves pour absorber ses pertes.
La Banque du Canada (BoC) a laissé hier son principal taux directeur inchangé à 1,75%, en laissant entendre que la remontée des taux d’intérêt pourrait être plus progressive que prévu initialement en raison de la baisse des cours du pétrole, l’une des principales exportations du pays. La banque centrale, qui a relevé son taux directeur à cinq reprises depuis juillet 2017, anticipe désormais une croissance de 1,7% du produit intérieur brut (PIB) réel cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que dans ses prévisions précédentes.
Le courtier en crédit Vousfinancer.com constate une nouvelle progression des taux de crédit immobilier en ce début d’année. La hausse de la fiscalité de l'assurance emprunteur et déjà conduit certaines banques à augmenter leurs tarifs d’assurance de prêt.
La Banque du Canada (BoC) a laissé aujourd’hui son principal taux directeur inchangé à 1,75%, en laissant entendre que la remontée des taux d’intérêt pourrait être plus progressive que prévu initialement en raison de la baisse des cours du pétrole, l’une des principales exportations du pays. La banque centrale, qui a relevé son taux directeur à cinq reprises depuis juillet 2017, anticipe désormais une croissance de 1,7% du produit intérieur brut (PIB) réel cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que dans ses prévisions précédentes.
La Banque nationale suisse (BNS) a accusé une perte de 15 milliards de francs suisses (13,3 milliards d’euros) en 2018, l’affaiblissement des marchés d’actions mondiaux et l’appréciation de la devise helvétique ayant érodé la valeur de ses vastes avoirs en actions et obligations étrangères. En 2017, la BNS avait dégagé un bénéfice de 54 milliards de francs. La banque centrale a néanmoins annoncé aujourd’hui qu’elle verserait 2 milliards de francs au gouvernement fédéral et aux cantons, conformément à l’accord de distribution des bénéfices, car elle dispose d’amples réserves pour absorber ses pertes.
Les assureurs commencent à communiquer les taux de leurs principaux supports en euros pour l'année 2018*. Cet article est complété au fur et à mesure des publications.
La banque centrale iranienne a proposé au gouvernement de supprimer quatre zéros du rial, la monnaie nationale qui a plongé de plus de 60% l’an dernier pour cause de crise économique et de sanctions américaines, rapporte dimanche l’agence de presse Irna. Un projet de loi a été présenté en ce sens samedi par la banque centrale au gouvernement. La monnaie iranienne s'échangeait dimanche à environ 110.000 rials pour un dollar américain sur le marché non officiel, selon des sites de changes étrangers. L’inflation a atteint près de 40% en novembre en Iran.
La banque centrale de Turquie a annoncé jeudi qu’elle avançait au 18 janvier son assemblée générale annuelle, avec trois mois d’avance sur le calendrier habituel, sans en préciser les raisons. Durmus Yilmaz, ancien gouverneur aujourd’hui dans les rangs de l’opposition, a estimé que cette décision visait à transférer au Trésor public les profits réalisés par la banque centrale en 2018 avant la tenue d'élections locales en mars.
La banque centrale chinoise a annoncé mercredi un assouplissement du taux de réserves obligatoires des banques afin de soutenir le financement des entreprises. Les nouvelles règles entrent en vigueur dès ce début d’année. La People’s Bank of China a mis ces dernières semaines en place plusieurs mesures de soutien au financement de l'économie alors que la croissance de la Chine ralentit nettement.
Le marché s’est maintenu côté prix cette année, porté par la bassesse des taux de crédit immobilierLa collecte de pierre-papier, moins flamboyante que l’année précédente, est revenue dans sa moyenne long terme
La hausse de taux a fait grimper la couronne suédoise mais la Banque centrale ne prévoit pas de poursuivre le mouvement avant le deuxième semestre 2019.
La banque centrale suédoise a relevé aujourd’hui son principal taux directeur pour la première fois depuis juillet 2011, de -0,50% à -0,25%, en indiquant qu’avec une inflation et des anticipations en matière d’inflation autour de 2%, la nécessité d’une politique monétaire très accommodante avait légèrement diminué. La Riksbank a toutefois ajouté que l'économie mondiale entrait dans une phase de croissance plus modérée et qu’elle n'était pas pressée de ramener son taux directeur en territoire positif.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu aujourd’hui sa politique monétaire ultra-accommodante et son gouverneur a mis en garde contre la montée des risques, laissant entendre que la banque centrale pourrait augmenter son soutien à l'économie et non le réduire. «Il y a davantage de risques à la baisse pour l'économie japonaise, particulièrement du côté de l'évolution de la situation économique à l'étranger», a déclaré Haruhiko Kuroda.
Les préparatifs du secteur financier à la réforme des taux d’intérêts de référence prévue par la directive BMR ont franchi une nouvelle étape ce matin. Le groupe de travail formé l’année dernière pour chapeauter ces préparatifs avec le soutien logistique de la Banque centrale européenne (BCE) a publié ce matin deux rapports ouverts à consultation jusqu’au 1er février 2019, le premier portant sur la transition envisagée de l’Eonia vers l’Ester et l’autre sur la méthodologie envisagée pour développer un taux de repli pour l’Euribor réformé.
Donald Trump a reproché de nouveau, lundi, à la Réserve Fédérale (Fed) ses hausses de taux successives. «C’est incroyable qu’avec un dollar très fort et quasiment pas d’inflation, le monde extérieur qui explose autour de nous, Paris qui brûle et la Chine au plus bas, la Fed se permette ne serait-ce que d’envisager un autre relèvement des taux d’intérêt», écrit-il dans un tweet. La Fed devrait relever, pour la quatrième fois cette année, ses taux d’intérêt lors de sa réunion, qui démarre ce mercredi. Le président américain estime que la hausse des taux de la banque centrale est préjudiciable à l'économie américaine: des taux d’intérêt plus élevés feraient remonter tous les crédits à la consommation et les crédits immobiliers. Et ces hausses vont à l’encontre des objectifs de réduction du déficit commercial qu’il prône.