L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les fonds commercialisés en Europe ont enregistré l'an dernier des sorties nettes de 129,2 milliards d'euros. BlackRock raffle pourtant 25,4 milliards d'euro net.
Les nouveaux taux d’intérêts de référence, qui doivent remplacer à terme les taux interbancaires (Ibor), peinent encore à trouver leur place sur les marchés, selon des données publiées hier par l’Isda, qui regroupe les professionnels des dérivés. Seuls 3,4% des dérivés de taux référençaient ces substituts (SOFR aux Etats-Unis, Sonia au Royaume-Uni, Saron en Suisse et Tona au Japon) en 2018, pour 8.100 milliards de dollars de notionnel et 8.630 opérations. Le taux britannique Sonia est de loin le plus liquide, puisqu’il concentre 8.000 milliards du total pour 8.215 opérations, dont 134 milliards de dollars de swaps de taux.
Les revenus nets de l’emprunteur type français sont en-dessous des 5.000 euros. Mais l’écart se creuse entre Paris et la province, selon une enquête de Meilleurtaux.com.
L'économie de la zone euro se porte plus mal que prévu depuis quelques mois, a averti lundi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), à Bruxelles. Il juge improbable une relance du programme d’assouplissement quantitatif (QE) cette année. La BCE affirme qu’elle laissera ses taux d’intérêt inchangés «jusqu'à l'été 2019», induisant qu’elle pourrait relever au moins l’un d’eux à l’automne.
L'économie de la zone euro se porte plus mal que prévu depuis quelques mois, a averti lundi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen à Bruxelles. Il juge improbable une relance du programme d’assouplissement quantitatif (QE) cette année. La BCE a laissé sa politique monétaire inchangée jeudi dernier, mais a laissé entendre qu’elle pourrait augmenter son soutien au crédit et à l’activité au lieu de le réduire. Elle affirme depuis plusieurs mois qu’elle laissera ses taux d’intérêt inchangés «jusqu'à l'été 2019», laissant ainsi entendre qu’elle pourrait relever au moins l’un d’eux. Mais les marchés financiers n’anticipent une première hausse de taux qu'à mi-2020. La BCE a mis fin en décembre à son programme d’achats de titres sur les marchés, auquel elle a consacré 2.600 milliards d’euros depuis son lancement en 2015.
L'économie de la zone euro se porte plus mal que prévu depuis quelques mois, a averti lundi Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne (BCE), devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen à Bruxelles. Il juge improbable une relance du programme d’assouplissement quantitatif (QE) cette année. La BCE a laissé sa politique monétaire inchangée jeudi dernier, mais elle a prévenu que le ralentissement de la croissance dans la zone euro risquait d'être plus marqué qu’estimé auparavant. Elle suggère ainsi qu’elle pourrait augmenter son soutien au crédit et à l’activité au lieu de le réduire.
Lors de sa première réunion de l’année, le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne a laissé ses taux inchangés et laissé entendre que la conjoncture n’était pas propice à une remontée à court terme… Un discours qui éloigne également le spectre d’une remontée des taux de crédit en 2019.
La banque centrale norvégienne a, comme prévu, maintenu jeudi son taux d’intérêt directeur à 0,75%, mais a réaffirmé vouloir le relever en mars. «Les perspectives de l'économie norvégienne impliquent une hausse graduelle des taux», a expliqué la Norges Bank dans un communiqué. Elle compte relever ses taux deux fois en 2019 et encore trois fois d’ici fin 2021. L’institut d'émission a relevé ses taux l’an dernier, pour la première fois depuis 2011, à la suite de l’accélération de la croissance et de l’inflation dans le pays. Elle publiera des prévisions économiques et sa nouvelle trajectoire sur les taux le 21 mars.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a prévenu jeudi que les risques pour la croissance s’accumulaient en zone euro dans un contexte marqué par les tensions géopolitiques et commerciales, la fragilité des marchés émergents et la volatilité des marchés financiers.
La banque centrale norvégienne a, comme prévu, maintenu ce matin son taux d’intérêt directeur inchangé à 0,75%, mais a réaffirmé son intention de procéder à un relèvement en mars. « Les perspectives de l'économie norvégienne impliquent une hausse graduelle des taux », a expliqué la Norges Bank dans un communiqué, confirmant son intention, annoncée en décembre, de relever ses taux deux fois en 2019 et encore trois fois d’ici fin 2021.
Les ETF trouvent une place de plus en plus grande dans les portefeuilles des investisseurs italiens, constate Plus, le supplément hebdomadaire d’Il Sole – 24 Ore, dans sa dernière édition. Une croissance exponentielle qui a conduit ces dernières années de nombreuses sociétés de gestion internationales à lancer leurs ETF à la Bourse de Milan. Désormais, on compte 21 émetteurs sur Borsa Italiana. Avec plus de 1.200 produits, ils se répartissent les 67 milliards d’euros gérés par les ETF cotés en Italie. Les derniers acteurs à avoir fait leurs premiers pas sur Borsa Italiana sont Legal & General et Vanguard, deux colosses de la gestion.
Si l'évolution du bilan de la Fed, de la BCE et de la BoJ semble tracée, la PBoC a procédé à des injections massives de liquidités et la politique de la BoE est suspendue à l'issue du Brexit.
La Banque du Japon (BoJ) réduira sans doute ses prévisions d’inflation la semaine prochaine lors de sa réunion de politique monétaire, selon Reuters, qui cite des sources proches. Le repli des cours pétroliers depuis ses projections précédentes et la dégradation de la conjoncture mondiale éloignent la perspective d’atteindre son objectif ambitieux de 2% de hausse des prix. Elle devrait toutefois confirmer son opinion que l'économie japonaise poursuit une croissance modérée grâce au redressement, en cours d’année, de la croissance mondiale. On s’attend à ce que la BoJ ne modifie pas ses taux lors de sa réunion, continuant de guider les taux courts autour de -0,1% et les rendements obligataires autour de 0%.
La banque centrale chinoise a injecté un montant record de 560 milliards de yuans (73 milliards d’euros) dans le système financier mercredi, cherchant ainsi à prévenir une pénurie de liquidités. Les nombreuses mesures annoncées l’an dernier, des baisses d’impôts aux projets géants d’infrastructures ferroviaires, tardent à porter leurs fruits, avec un ralentissement plus fort qu’attendu de l’activité. Ce total inédit s’ajoute à la forte baisse du niveau des réserves obligatoires des banques annoncée début janvier, qui leur permettra d’allouer l'équivalent de 116 milliards de dollars à des nouveaux crédits.
Le Gaipare, l’Asac-Fapes et l’Afer ont communiqué des rendements en baisse, comme attendu, pour leurs fonds en euros sur l’année 2018., Ils devraient encore figurer parmi les meilleurs du marché, même si la performance de nombreux supports n'est pas encore communiquée.