L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le courtier américain Charles Schwab va supprimer 600 postes, soit environ 3% de sa masse salariale. Affecté par la baisse surprise des taux de la Réserve fédérale américaine fin juillet, le groupe souhaite faire des économies pour absorber l’effritement inévitable de ses revenus nets d’intérêt. Ceux-ci ont représenté 60% de son activité au premier semestre 2019, soit 3,9 milliards de dollars (3,5 milliards d’euros). «Les postes concernés sont répartis à tous les niveaux de qualification, et dans tous les départements et implantations de la société», a déclaré hier le groupe dans un communiqué.
Les fonds actions commercialisés en Suède ont accusé des rachats nets de 9,5 milliards de couronnes suédoises en août, soit 882 millions d’euros, montrent les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. La décollecte a principalement touché les fonds investis en actions suédoises, lesquels ont vu sortir 4,3 milliards de couronnes, soit près de 400 millions d’euros. Les fonds actions monde ont aussi subi des demandes de remboursement, à hauteur de 2,9 milliards de couronnes (269 millions d’euros). Les fonds obligataires ont en revanche drainé 8,3 milliards de couronnes (771 millions d’euros) et les fonds monétaires, 4,1 milliards de couronnes (380 millions d’euros) sur le mois. Les fonds diversifiés ont enregistré une très légère collecte (300 millions de couronnes). Au total, les fonds commercialisés en Suède finissent le mois d’août en positif, avec 2,4 milliard de couronnes (223 millions d’euros). La collecte depuis le début de l’année s’élève à 43,3 milliards de couronnes (4 milliards d’euros). A fin août, les encours s’élèvent à 4.713 milliards de couronnes, soit 438 milliards d’euros, dont 59 % sont dans des fonds actions.
La banque centrale russe a, pour la troisième fois cette année, baissé son taux directeur de 7,25% à 7% vendredi. Elle envisage de nouvelles réductions dans les prochains mois «si la situation évolue conformément aux prévisions», la prochaine réunion étant prévue le 25 octobre. L’inflation de la consommation, indicateur clé de la banque centrale, a ralenti pour s’établir à 4,3% en août, se rapprochant ainsi de l’objectif de 4%. La banque centrale a annoncé qu’elle avait abaissé sa prévision d’inflation de fin d’année à 4,4%-4,5%. Elle a également révisé certaines de ses autres prévisions, ramenant sa croissance économique 2019 dans la fourchette de 0,8%-1,3% au lieu de 1,0-1,5%.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda au quotidien Nikkei. Il a ajouté que les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. Selon lui, la BoJ devait prendre en compte les conséquences que tout changement de politique pourrait avoir sur le système bancaire japonais. Et les rendements sur les obligations d’Etat japonaises à très long terme, avec des maturités de 20 ou 30 ans, auraient «un peu trop baissé». Les investisseurs s’attendent à un nouvel assouplissement de la politique monétaire japonaise dès les 18 et 19 septembre.
La Banque populaire de Chine (PBoC) a annoncé vendredi une nouvelle baisse du taux de réserves obligatoires des banques, la troisième depuis le début de l’année, qui revient à dégager quelque 900 milliards de yuans (114,5 milliards d’euros) de liquidités pour soutenir l’activité économique. La baisse, effective le 16 septembre, sera de 50 points de base pour la plupart des banques et atteindra 100 points en deux étapes (15 octobre et 15 novembre) pour certaines d’entre elles, précise la PBoC sur son site internet.
La banque centrale russe a, pour la troisième fois cette année, baissé son taux directeur de 7,25% à 7% vendredi, comme c’était assez largement attendu par le marché face au ralentissement de l’inflation et aux risques pour la croissance. Elle a déclaré qu’elle envisagerait de nouvelles réductions dans les prochains mois «si la situation évolue conformément aux prévisions», la prochaine réunion étant prévue le 25 octobre.
Un abaissement des taux directeurs «plus avant en territoire négatif est toujours une des options de politique monétaire», a déclaré vendredi le gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Haruhiko Kuroda dans un entretien au quotidien des affaires Nikkei. Il a ajouté que, alors que l'économie japonaise conservait sa dynamique lui permettant d’atteindre l’objectif d’inflation de 2% de la BoJ, les risques entourant l'économie mondiale s'étaient accrus. «Nous pouvons combiner différents outils ou les renforcer.»
L'économie de la zone euro est confrontée à des risques à court terme et «une politique monétaire très accommodante pendant une période prolongée est donc justifiée» de la part de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mercredi matin Christine Lagarde, devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen. Celle qui doit succéder en novembre à Mario Draghi à la tête de l’institution a promis d’agir avec «agilité» face à une inflation toujours trop basse, indiquant ainsi son intention de suivre l’exemple de soin prédécesseur pour trouver des moyens de garder la politique monétaire exceptionnellement souple.
La Banque du Canada (BoC) a laissé son taux directeur inchangé à 1,75% mercredi, comme attendu. Elle a maintenu ses taux inchangés depuis le mois d’octobre 2018, a précisé que le niveau actuel de stimulation monétaire demeurait approprié et n’a pas donné de précision sur l’orientation à venir de sa politique. Elle a redit que le rythme de croissance de l'économie canadienne allait ralentir au second semestre. Mais elle a prévenu que l’escalade dans le conflit commercial sino-américain avait des effets dommageables plus importants sur l'économie mondiale qu’elle ne l’anticipait en juillet.
La Banque du Canada (BoC) a laissé son taux directeur inchangé à 1,75% mercredi, comme attendu. Elle a maintenu ses taux inchangés depuis le mois d’octobre 2018, a précisé que le niveau actuel de stimulation monétaire demeurait approprié et n’a pas donné de précision sur l’orientation à venir de sa politique. Elle a redit que le rythme de croissance de l'économie canadienne allait ralentir au second semestre.
L'économie de la zone euro est confrontée à des risques à court terme et «une politique monétaire très accommodante pendant une période prolongée est donc justifiée» de la part de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré mercredi matin Christine Lagarde lors d’une intervention devant la commission des Affaires économiques du Parlement européen.
Les marchés monétaires de la zone euro intègrent désormais une probabilité de 60% d’une baisse de 20 points de base du taux de dépôt de la Banque centrale européenne (BCE) lors de sa prochaine réunion de politique monétaire, ce qui marquerait un assouplissement plus marqué qu’anticipé jusqu'à présent. Les contrats à terme sur le taux au jour le jour Eonia en date du 12 septembre, jour de la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, intègrent désormais une baisse de 16 points de base, contre 14 points la semaine dernière. Selon des analystes, cela équivaut à dire que les marchés estiment à 60% la probabilité d’une baisse de taux de 20 points de base, une baisse de 10 points étant déjà considérée comme acquise. Les déclarations de plusieurs responsables de la BCE ces derniers jours ont alimenté les spéculations sur la possibilité que la banque centrale opte pour une baisse de taux plus importante qu’envisagé initialement.