L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Credit Suisse, Deutsche Bank et des dizaines d’autres banques ne sont plus poursuivies pour manipulation du taux d’intérêt du franc suisse, dans le cadre d’une action de groupe qui vient d'être classée sans suite à New York, a dévoilé Bloomberg lundi soir. Les plaignants, dont le fonds de pension californien CalPers, accusaient ces établissements d’avoir conspiré avec le fonds spéculatif londonien Blue Crest Capital Management pour truquer le taux interbancaire Libor franc suisse.
Les eurodéputés ont donné leur feu vert ce matin à la nomination de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), par 394 voix pour, 206 voix contre et 49 abstentions. La présidente du FMI et ancienne ministre française de l’Economie remplacera Mario Draghi le 1er novembre à la tête de la banque centrale.
Signe des divisions qui ont accompagné la réunion de la Banque centrale européenne le 12 septembre, la banque centrale des Pays-Bas s’est fendue d’un communiqué pour critiquer le paquet adopté, une initiative rarissime. «Ce vaste train de mesures, en particulier le redémarrage du programme d’achat d’actifs (APP), est disproportionné par rapport aux conditions économiques actuelles, et il y a de bonnes raisons de douter de son efficacité», indique Klaas Knot, le gouverneur de la banque centrale néerlandaise, dans un communiqué. «Il y a de plus en plus de signes de rareté des actifs peu risqués, de distorsion des prix sur les marchés financiers et de comportement excessif de recherche du risque sur les marchés immobiliers», ajoute le dirigeant.
Jeudi 12 septembre la BCE a abaissé son taux de dépôt à -0,5 % pour renforcer le caractère expansionniste de sa politique monétaire, Christine Lagarde qui prendra la tête de l’institution en novembre a confirmé qu’elle maintiendrait le cap initié par Mario Draghi
La Banque centrale du Danemark a baissé jeudi de 0,1 point son taux de rémunération des dépôts, à -0,75%, pour défendre la stabilité du taux de change entre couronne et euro. «La baisse des taux d’intérêt est la conséquence de la réduction de 0,10 point des taux de politique monétaire de la Banque centrale européenne» intervenue plus tôt dans la journée, écrit l’institution dans un communiqué. Négatif depuis septembre 2014, le taux de dépôt, qui frappe les liquidités excédentaires des banques, retrouve son plancher historique de février 2015. Il avait ensuite été relevé à -0,65% onze mois plus tard.
Si la Banque centrale européenne (BCE) a pu surprendre certains intervenants du marché en annonçant en début d’après-midi une reprise de son programme d’achats d’actifs, les réactions restent mesurées. En fin d’après-midi, les rendements italiens à 10 ans étaient en nette baisse : -11,3 points de base, après avoir baissé de près de 20 bp plus tôt dans la journée, tout comme les rendements grecs (-11,1 pb). En revanche, les rendements allemands et français se tendaient très légèrement. L’euro, après être passé sous 1,10 dollar, cotait 1,1054 en fin d’après-midi.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé jeudi une baisse de 10 points de base de son taux de rémunération des dépôts, comme attendu par les investisseurs, et la reprise de ses achats nets d’actifs.
Le président américain a appelé, ce mercredi, la Réserve fédérale à adopter des taux d’intérêt négatifs, une stratégie suivie par plusieurs autres grandes banques centrales, dont la BCE, mais qui pénalise les épargnants et les banques. Dans une nouvelle série de tweets, Donald Trump a souligné que des taux négatifs permettraient de réduire le coût de la dette pour l’Etat fédéral. La Fed réunit la semaine prochaine son comité de politique monétaire et les marchés anticipent une nouvelle réduction de l’objectif de taux des fonds fédéraux, après celle d’un quart de point décidée le 31 juillet.
Le président américain a appelé ce mercredi la Réserve fédérale à adopter des taux d’intérêt négatifs, une stratégie déjà adoptée par plusieurs autres grandes banques centrales, dont la BCE, mais qui pénalise les épargnants et les banques.
L’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) a confirmé avoir reçu une demande d’évaluation au regard du droit suisse du projet de cryptomonnaie Libra lancé par Facebook. Basée à Genève, Libra Association va solliciter une autorisation en tant que système de paiement, a annoncé le régulateur mercredi. «La Suisse propose une voie pour une innovation responsable dans les services financiers harmonisée avec les normes financières internationales et une forte supervision», déclare, pour sa part, la Libra Association dans un communiqué.