L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé ce matin une deuxième vague de mesures exceptionnelles pour soutenir l’économie américaine face à la multiplication des confinements. Cette nouvelle initiative comprend notamment l’achat d’un montant illimité d’obligations afin de maintenir des coûts d’emprunts faibles et pour assurer la bonne transmission des crédits aux entreprises et aux collectivités locales.
La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale (Fed) américaine, la Banque du Japon, la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre (BOE) et la Banque nationale suisse (BNS) ont lancé vendredi une action concertée pour augmenter la fourniture de liquidités aux marchés du financement en dollars au moyen de lignes de swap existantes. « Ces opérations quotidiennes débuteront le lundi 23 mars 2020 et se poursuivront au moins jusqu'à la fin du mois d’avril. Les banques centrales continueront également d’effectuer des opérations hebdomadaires à 84 jours », a indiqué la BCE dans un communiqué. La Fed a de son côté indiqué que l’augmentation de fréquence de ces opérations visait à apaiser les tensions actuelles et fluidifier le marché des changes.
La banque centrale norvégienne a baissé une nouvelle fois, vendredi, son taux directeur en urgence à un plus bas record de 0,25% (-0,75 points de base-pb) afin de tenter de contrer l’impact économique du coronavirus. Il s’agit de sa deuxième baisse en une semaine après celle de 0,5% vendredi 13 mars. Le pays est doublement touché par la crise du coronavirus et par la chute spectaculaire des prix du pétrole après la décision de l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de brut en représailles à la Russie.
La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale (Fed) américaine, la Banque du Japon, la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre (BOE) et la Banque nationale suisse (BNS) ont lancé vendredi une action concertée pour augmenter la fourniture de liquidités aux marchés du financement en dollars au moyen de lignes de swap existantes.
La Banque centrale de Russie (CBR) a annoncé vendredi des mesures destinées à soutenir les entreprises, les consommateurs et le secteur financier face à l'épidémie de coronavirus, mais a préalablement choisi de maintenir inchangé son taux de repo à 7 jours, à 6,00%, interrompant son cycle d’assouplissement monétaire pour contrer une chute du rouble et s’adapter aux risques économiques accrus liés à la baisse des prix du pétrole et au coronavirus. Cette décision intervient après six baisses consécutives.
La banque centrale norvégienne a baissé une nouvelle fois son taux directeur en urgence à un plus bas record de 0,25% (-0,75 points de base-pb) afin de tenter de contrer l’impact économique du coronavirus. Il s’agit de sa deuxième baisse en une semaine après celle de 0,5% vendredi 13 mars. Le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsen, a justifié ce nouveau geste par un état d’urgence pour l'économie norvégienne. Le pays est doublement touché par la crise du coronavirus et par la chute spectaculaire des prix du pétrole après la décision de l’Arabie saoudite d’augmenter sa production de brut en représailles à la Russie.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé jeudi un assouplissement de ses contraintes sur les fonds propres des banques afin de leur permettre de continuer à financer l'économie face au brutal ralentissement de l’activité lié à la pandémie. L’institut d’émission va assouplir le mécanisme de tiering en augmentant à partir du 1er avril le montant exonéré du taux d’intérêt négatif qui s’applique aux avoirs placés auprès d’elle par les banques. Le facteur d’exonération passe de 25 à 30. La BNS dit aussi étudier la possibilité d’assouplir le coussin contracyclique de fonds propres tout en rappelant les risques sur les marchés hypothécaire et immobilier.
Pas de répit pour les banquiers centraux. La Banque d’Angleterre (BoE) a abaissé ce jeudi son principal taux directeur de 15 points de base, à 0,1%. Elle a également annoncé la reprise de ses achats d’obligations afin de contrer les répercussions économiques de l'épidémie de coronavirus sur les marchés obligataires.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé ce matin un assouplissement de ses contraintes sur les fonds propres des banques afin de leur permettre de continuer à financer l'économie face au brutal ralentissement de l’activité lié à la pandémie de coronavirus. L’institut d’émission va assouplir le mécanisme de tiering en augmentant à partir du 1er avril le montant exonéré du taux d’intérêt négatif qui s’applique aux avoirs placés auprès d’elle par les banques. Le facteur d’exonération passe de 25 à 30.
La Banque de réserve d’Australie (RBA) a abaissé ce matin son taux directeur pour la deuxième fois ce mois-ci à l’issue d’une réunion imprévue de politique monétaire. Elle porte ainsi son taux directeur à un plus bas historique de 0,25% (0,5% précédemment).
La Réserve fédérale américaine a annoncé mercredi un troisième programme d’urgence en deux jours pour faire face aux retombées économiques de l'épidémie de coronavirus, destiné cette fois à préserver les fonds monétaires d'éventuels mouvements de retraits massifs de la part d’investisseurs désireux de récupérer des liquidités.
La Banque centrale européenne (BCE) a dévoilé dans la nuit de mercredi à jeudi, à la suite d’une réunion d’urgence, un nouveau programme d’achat d’obligations d’un montant de 750 milliards d’euros, visant à protéger l'économie de la zone euro contre les répercussions de la pandémie de coronavirus.
Pour absorber le choc, les politiques budgétaires et fiscales doivent prendre le relais des politiques monétaires, martèlent à l’unisson les gouverneurs des banques centrales.
La Banque centrale du Brésil a réduit mercredi son taux directeur de 50 points de base à 3,75%, un plancher inédit, pour tenter d’amortir le choc économique lié à la crise sanitaire en cours. La décision a été prise à l’unanimité des neuf membres du comité brésilien de politique monétaire, a-t-on précisé.