Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Boeing a indiqué hier soir qu’il ramènerait la cadence de production de son modèle 777 à cinq exemplaires par mois en août 2017, ce qui équivaut à une réduction de 40% par rapport au rythme actuel de 8,3 avions par mois. L’avionneur a parallèlement annoncé un relèvement de 30% de son dividende et des rachats d’actions pour 7 milliards de dollars supplémentaires (6,6 milliards d’euros), soit un total 14 milliards de dollars, conformément à son engagement de continuer à distribuer des liquidités à ses actionnaires.
Lockheed Martin a défendu le programme de l’avion furtif F-35 contre les critiques de Donald Trump, se disant prêt à répondre à toutes les interrogations du président élu sur le programme militaire le plus cher de l’histoire des Etats-Unis. Jeff Babione, directeur du programme F-35, a invoqué la «technologie incroyable» de l’appareil et l’effort constant de Lockheed Martin pour en réduire le coût de construction et de maintenance.
La compagnie aérienne IranAir a annoncé hier l’achat de 80 avions commerciaux Boeing - cinquante 737 et trente 777 -, un contrat sans précédent entre les Etats-Unis et l’Iran depuis la révolution de 1979. Ce contrat représente un investissement de 16,6 milliards de dollars (15,7 milliards d’euros) étalé sur dix ans, précise l’agence de presse Irna. Un accord avec Airbus, portant sur l’achat de plus d’une cinquantaine d’appareils devrait suivre dans les prochains jours, a déclaré en parallèle un responsable iranien à Reuters.
Airbus Group a annoncé hier lors d’un comité de groupe européen à Toulouse la suppression de 934 emplois nets dans le cadre du projet de réorganisation des activités du constructeur aéronautique et spatial. Ce plan porte essentiellement sur des fonctions supports et permettra, selon le groupe, de finaliser le transfert du siège d’Airbus à Toulouse. La mise en place de la marque Airbus unique pour le groupe et toutes ses entités est programmée pour janvier 2017. La réorganisation devrait quant à elle être effective en juillet 2017.
Airbus Group a annoncé ce matin lors d’un comité de groupe européen à Toulouse la suppression de 934 emplois nets dans le cadre du projet de réorganisation des activités du constructeur aéronautique et spatial. Ce plan porte essentiellement sur des fonctions support et permettra, selon le groupe, de finaliser le transfert du siège d’Airbus à Toulouse.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) a jugé hier qu’un avantage fiscal accordé à Boeing par l’Etat de Washington pour le développement de son modèle 777X constituait une aide illégale, un revers pour le constructeur américain face à son rival européen Airbus. L’OMC, qui a par ailleurs rejeté une plainte de l’Union européenne visant six autres mesures fiscales, ne donne aucune estimation des sommes concernées mais l’UE les a chiffrées à 5,7 milliards de dollars (5,4 milliards d’euros). Le groupe américain et ses défenseurs se sont dits confiants dans leur capacité à faire annuler en appel la décision de l’OMC, en soulignant que l’aide visée ne représentait qu’une fraction des 22 milliards de dollars de prêts bonifiés accordés à Airbus par des Etats européens. De son côté, Airbus a appelé à la conclusion d’un accord global fixant une fois pour toutes des règles applicables à l’ensemble du secteur aéronautique.
Le groupe européen compte livrer jusqu'à 80 long-courriers A350 l’an prochain, ont déclaré vendredi à Reuters deux sources proches. Cet objectif correspond à une étape du plan visant à produire ce nouvel appareil à un rythme de 10 unités par mois en 2018. Mais il reste subordonné à la capacité de certains équipementiers de rattraper leurs retards de livraison. Un porte-parole du constructeur a refusé de commenter l’information. Airbus doit détailler en février son programme de livraisons pour 2017.
Le groupe européen compte livrer jusqu'à 80 long-courriers A350 l’an prochain, ont déclaré vendredi à Reuters deux sources proches du dossier. Cet objectif correspond à une étape du plan visant à produire ce nouvel appareil à un rythme de 10 unités par mois en 2018 mais il reste largement subordonné à la capacité de certains équipementiers de rattraper leurs retards de livraison. Un porte-parole du constructeur aéronautique a refusé de commenter cet objectif provisoire de livraisons, qui se traduirait par un rythme de production de plus de sept appareils par mois. Airbus doit détailler en février son programme de livraisons pour 2017.
Le groupe Figeac Aéro, sous-traitant de l’aéronautique, a annoncé hier avoir obtenu l’aval du Tribunal de Commerce de Lyon pour son plan de reprise des actifs du groupe Auvergne Aéronautique, spécialiste des aérostructures. Auvergne Aéronautique emploie 705 salariés et a enregistré une perte de 4 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 46 millions en 2015. Figeac Aéro compte reprendre 97% des salariés et investir 5 millions d’euros sur trois ans. Figeac Aéro a réalisé un chiffre d’affaires de 252 millions d’euros l’année dernière.
Le Trésor américain a octroyé à Airbus une autorisation indispensable pour la vente de 106 avions de ligne à la compagnie Iran Air, rapportait Reuters mardi de source proche du dossier. Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers du Trésor a émis cette licence lundi, a précisé la source. Même si Airbus est un groupe européen, le feu vert de Washington est indispensable pour vendre des avions à l’Iran car au moins 10% des composants des appareils concernés proviennent des Etats-Unis.
Le fournisseur d’Airbus et Boeing, qui pâtit depuis plusieurs mois de retards de production, indique ce mardi qu’il compte améliorer de 10 à 20% son résultat opérationnel courant sur son exercice finissant le 31 août 2017 et dégager une marge à deux chiffres au cours de l’exercice suivant. Zodiac vise aussi pour l’exercice en cours un chiffre d’affaires stable à 5,2 milliards d’euros. Sur l’exercice clos le 31 août 2016, il a vu son résultat opérationnel courant baisser de 14,1% à 269,6 millions, donnant une marge de 5,2%, en recul de 1,2 point.