Nos articles d'actualité et d'analyse portant sur l'évolution des marchés des principaux métaux précieux (or, argent, platine etc.) et sur les grandes entreprises actives dans le domaine.
Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Le plan de soutien à la filière aéronautique que va prochainement élaborer l’Etat français pourrait prévoir la mise en place d’un fonds d’investissement dédié, a déclaré hier Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, sur France Inter. Parmi les secteurs d’activités les plus fragiles, l’aéronautique cristallise l’attention des pouvoirs publics. «Nous allons élaborer un plan de soutien à la filière aéronautique, avec éventuellement la mise en place d’un fonds d’investissement destiné à soutenir ses sous-traitants, ses PME et tout ce tissu industriel qui fait vivre Airbus», a indiqué le ministre. «Je propose de réfléchir également à un plan de soutien pour l’industrie automobile, qui pourra passer par des soutiens à la demande et à la consommation, notamment pour les véhicules propres», a ajouté celui-ci.
Le plan de soutien à la filière aéronautique que va prochainement élaborer l’Etat français pourrait prévoir la mise en place d’un fonds d’investissement dédié, a déclaré lundi Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, sur France Inter.
Boeing prévoit de réduire sa production d’avions et de supprimer 10% de ses effectifs. Il a essuyé une perte nette part du groupe de 628 millions de dollars, soit 1,11 dollar par action, au premier trimestre, à comparer à un bénéfice net de 2,15 milliards de dollars, ou 3,75 dollars par action, un an auparavant. En excluant les éléments exceptionnels, la perte par action a atteint 1,70 dollar, tandis que le consensus réalisé par FactSet portait sur une perte de 1,60 dollar. Le chiffre d’affaires a reculé de 26%, à 16,91 milliards de dollars, contre 17,33 milliards de dollars prévus par le consensus FactSet. Boeing a accusé un déficit de trésorerie d’exploitation de 4,73 milliards de dollars au premier trimestre.
Pour faire face à la crise actuelle et préserver ses liquidités, Boeing a annoncé qu’il prévoit de réduire sa production d’avions et de supprimer 10% de ses effectifs. Le groupe américain d’aéronautique et de défense estime toutefois disposer d’outils de financement suffisants pour poursuivre ses activités.
Airbus a fait état ce matin de résultats nettement dégradés au premier trimestre 2020 en raison de l’impact sur son activité de la pandémie de coronavirus qui a lourdement affecté l’industrie aérienne. Son chiffre d’affaires a reculé de 15% à 10,63 milliards d’euros et son résultat opérationnel ajusté a chuté de 49% à 281 millions. Le groupe aéronautique affiche une perte nette de 481 millions d’euros contre un bénéfice trimestriel de 40 millions un an plus tôt. Son flux de trésorerie disponible ressort négatif à hauteur de 8,5 milliards d’euros, à comparer à une consommation de trésorerie de 4,45 milliards au premier trimestre 2019.
La Nasa a déclaré vendredi avoir fixé au 21 mai en Floride le lancement d’une mission spatiale habitée à bord d’une fusée de SpaceX, la première de ce type pour la compagnie d’Elon Musk et le premier vol avec équipage lancé depuis le sol américain depuis près de dix ans. SpaceX (Space Exploration Technologies) a réussi il y a un an le lancement du premier vol commercial de la fusée Falcon Heavey. 6,8 milliards de dollars ont été alloués à SpaceX et à Boeing pour construire des fusées et des systèmes de capsules capables d’emmener des astronautes en orbite.
Airbus a suspendu son projet d’ouverture d’une nouvelle ligne d’assemblage de l’A321 sur son site de Toulouse en raison de la crise du secteur aérien provoquée par la pandémie de coronavirus. Le projet avait été dévoilé en janvier alors que l’avionneur européen avait du mal à suivre les commandes record de son monocouloir vedette, assemblé sur le site allemand de Hambourg. Le gel du projet de ligne d’assemblage pour l’A321 à Toulouse soulève des interrogations pour l’avenir de la grande usine Lagardère, où sont produits pour encore quelques mois seulement les très gros porteurs A380, et ses centaines de salariés.
L’agence de notation financière Moody’s a abaissé vendredi sa note sur Boeing de «Baa1» à «Baa2», avec perspective négative. Cette décision «reflète la pression supplémentaire qui devrait s’exercer sur les performances financières et le bilan de Boeing dans les années à venir, en raison de l’impact sévère que le coronavirus aura sur la demande de nouveaux avions commerciaux», a indiqué Moody’s. Moody’s avait placé fin janvier la note de Boeing sous examen en vue d’un abaissement, en raison de la crise du 737 MAX.
Airbus a suspendu son projet d’ouverture d’une nouvelle ligne d’assemblage de l’A321 sur son site de Toulouse en raison de la crise du secteur aérien provoquée par la pandémie de coronavirus. Le projet avait été dévoilé en janvier alors que l’avionneur européen avait du mal à suivre les commandes record de son monocouloir vedette, assemblé sur le site allemand de Hambourg.
L’action Airbus gagnait 0,8% à 60,8 euros en fin de matinée, après que l’avionneur a annoncé une réduction de sa production de 60 à 40 appareils monocouloirs par mois face à la crise du secteur aérien. «Nos compagnies aériennes clientes sont fortement touchées par la crise du Covid-19», a expliqué le président du comité exécutif d’Airbus, Guillaume Faury. Le groupe a enregistré de nombreuses demandes de report de livraisons en mars et s’attend à une chute des nouvelles commandes durant les prochains mois. Il n’exclut pas de réduire encore son niveau de production.
Le constructeur aéronautique américain a décidé de suspendre la production de son usine de North Charleston, en Caroline du Sud, qui produit des 787 Dreamliner en conséquence de la pandémie de coronavirus. Boeing a indiqué que cette suspension entrerait en vigueur mercredi et serait maintenue «jusqu'à nouvel ordre». Les personnes pour qui le télétravail n’est pas possible recevront dix jours de congés payés.
Avolon, le troisième acteur mondial du marché de la location d’avions de ligne, a annoncé l’annulation d’une commande de 75 Boeing 737 MAX et de quatre Airbus A330neo pour s’ajuster au bouleversement du transport aérien provoqué par l'épidémie du coronavirus. Les Boeing devaient être livrés d’ici 2023. Seize autres 737 MAX en commande sont repoussés une échéance ultérieure. En plus de l’annulation des quatre Airbus A330 neo qui devaient être livrés en 2021, le loueur a repoussé la livraison de neuf appareils A320, des avions de ligne moyen-courrier, de 2020-2021 à 2027 et aux années suivantes.
Avolon, le troisième acteur mondial du marché de la location d’avions de ligne, a annoncé aujourd’hui l’annulation d’une commande de 75 Boeing 737 MAX et de quatre Airbus A330neo pour s’ajuster au bouleversement du transport aérien provoqué par l'épidémie du coronavirus. Les Boeing devaient être livrés d’ici 2023. Seize autres 737 MAX en commande sont repoussés une échéance ultérieure. En plus de l’annulation des quatre Airbus A330neo qui devaient être livrés en 2021, le loueur a repoussé la livraison de neuf appareils A320, des avions de ligne moyen-courrier, de 2020-2021 à 2027 et aux années suivantes.
Boeing ne prévoit pas de recourir au dispositif d’aide publique aux secteurs affectés par l'épidémie de coronavirus, mis en place dans le cadre du plan de relance budgétaire adopté cette semaine par le Sénat américain, a indiqué le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.
S&P a annoncé ce matin avoir placé les notes de crédit à court et long terme « A+/A-1+ » du constructeur aéronautique européen Airbus sous surveillance négative en raison des retards de livraisons d’appareils anticipés du fait de l'épidémie de coronavirus. L’agence de notation américaine juge que le profil de crédit du groupe pourrait tomber à un niveau qui ne serait plus cohérent avec la notation actuelle. S&P s’attend à ce que les activités d’Airbus reviennent à la normale à partir du troisième trimestre 2020, mais estime que les livraisons d’avions resteront bien en-dessous de celles de l’an dernier.
Avec les difficultés des compagnies aériennes, l'activité du groupe risque de mettre des années pour retrouver son niveau antérieur à la crise sanitaire.
L’action Boeing s’est envolée à Wall Street mercredi, les investisseurs semblant persuadés que l’avionneur est un des principaux gagnants du plan «historique» de relance de l'économie américaine, qui prévoit des centaines de milliards de dollars d’aides pour les entreprises affectées par la pandémie de coronavirus. Le titre a gagné 24,32% à 158,73 dollars, ce qui a représenté des gains de plus de 17 milliards de dollars en termes de capitalisation boursière en 24 heures. Il a tiré dans son sillage le Dow Jones. Boeing a ainsi connu la meilleure séance boursière de son histoire, après avoir déjà gagné 21% la veille. Cette envolée du titre est due au fait que les investisseurs estiment que Boeing, confronté avant le Covid-19 à la crise du 737 MAX, va recevoir l’assistance demandée au gouvernement fédéral.
Alexandre de Juniac, PDG de l’Association internationale du transport aérien (Iata) a déclaré mardi que les compagnies aériennes sont dans une situation d’urgence nécessitant un plan de 200 milliards de dollars. L’Iata estime que les pertes de chiffre d’affaires du secteur s'élèveront à 252 milliards de dollars cette année, alors que sa précédente prévision était de 113 milliards. Soit une chute de 44% du chiffre d’affaires sur un an. Les compagnies européennes seront les plus exposées. Pour l’association, les compagnies auront besoin de six mois pour se redresser. La crise affecte désormais 98% du trafic passagers dans le monde, selon l’Iata.