Le leader mondial des services de communications par satellite Marlink ne sera bientôt plus détenu par Apax. A la suite de l’enchère animée par Goldman Sachs et BNP Paribas, le fonds tricolore présidé par Eddie Misrahi est entré en négociations exclusives avec son homologue britannique Providence Equity Partners. La valorisation de Marlink se situerait au-dessus du milliard d’euros, contre un peu plus de 400 millions d’euros quand Apax l’avait racheté à Airbus en 2016. Dans ce processus, Providence s’est imposé face à des fonds du calibre de PAI Partners. Marlink est le premier fournisseur indépendant de services et solutions de transmission pour les grandes entreprises des secteurs maritime et terrestre. Il conçoit, installe et opère des solutions de réseaux combinant de la connectivité hybride avec des liens par satellite et terrestres. Une technologie permettant de continuer à suivre les navires et véhicules, même dans des zones non couvertes par les réseaux traditionnels.
Le fonds de pension britannique Nest (23 milliards d’euros d’actifs sous gestion) lance un appel au marché pour construire un portefeuille de 1,5 milliard de livres (1,75 milliard d’euros) dans le private equity pour les trois prochaines années. L’allocation en private equity doit ainsi atteindre 5% de ses encours d’ici à 2024. Le fonds de pension est déjà présent dans le non-coté à travers les infrastructures et la dette mais fait ses premiers pas dans le capital-investissement traditionnel afin de soutenir les entreprises innovantes et en croissance. «Au cours des vingt prochaines années, nous espérons investir environ 80 milliards de livres (93 milliards d’euros) pour le compte de nos membres. Nous souhaitons que le ‘private equity’ joue un rôle important dans le portefeuille, offrant des revenus élevés et de la diversification», explique Stephen O’Neill, responsable des capitaux privés chez Nest.
Les exigences des investisseurs d’une finance plus responsable ne sacrifient pas la recherche du rendement, qu’on se rassure. Ainsi, le cours de Bridgepoint, le fonds de capital-investissement qui s’est coté à Londres fin juillet, a gagné 25 % le premier jour de sa cotation, puis a régulièrement progressé. Pourtant, les investisseurs attentifs pouvaient lire dans son prospectus que les administrateurs indépendants avaient reçu des commissions de bienvenue de 3,25 millions de livres, en plus de la rémunération pour leur rôle d’administrateur, entre 75.000 et 200.000 livres par an, selon le Financial Times. Certes, des gérants ont considéré ces cadeaux comme « irréguliers » car les sommes en question ont été investies dans Bridgepoint, en dépit de l’indépendance proclamée. Mais qu’importe, le groupe a levé plus de 900 millions d’euros et il n’a pas été question de changer les pratiques de gouvernance.
TPG a engagé JPMorgan et Goldman Sachs pour piloter son projet d’introduction en Bourse, selon plusieurs médias dont le Wall Street Journal. Ce dernier avait rapporté en juin que le fonds d’investissement américain commençait à étudier une mise en Bourse susceptible de le valoriser à environ 10 milliards de dollars. TPG, qui envisageait à l'époque une introduction en Bourse classique ou bien une fusion avec un véhicule d’investissement coté (Spac), s’orienterait vers la première solution et préparerait un dossier qu’elle prévoit de déposer de manière confidentielle auprès des régulateurs dans les semaines à venir. La société pourrait ainsi faire ses débuts en Bourse d’ici à la fin de l’année. TPG est l’un des derniers grands fonds de capital investissement américains à ne pas être coté en Bourse. Blackstone, KKR, Apollo, Carlyle ou bien encore Ares sont tous cotés à la Bourse de New York. Un phénomène également visible en Europe, comme l’illustre la récente introduction en Bourse de Bridgepoint.
L’hôtellerie de plein air commence à attirer les grands investisseurs et gestionnaires d’actifs, qui parient sur la montée en gamme et la consolidation du secteur.
TPG a engagé JPMorgan et Goldman Sachs pour piloter son projet d’introduction en Bourse, selon plusieurs médias dont le Wall Street Journal. Ce dernier avait rapporté en juin que le fonds d’investissement américain commençait à étudier une mise en Bourse susceptible de le valoriser à environ 10 milliards de dollars.
Apollo Global Management lève 500 millions de dollars pour un fonds destiné à investir dans des sociétés d’acquisition à vocation spécifique (Spac), ont déclaré mardi à Reuters des personnes proches du dossier. Ce fonds, l’un des premiers de son genre, prendra des participations dans les offres publiques initiales et les placements privés de Spac, ce qui offrira de la liquidité aux promoteurs de ces sociétés. Apollo a lancé ses propres Spac. L’un d’eux, Spartan Energy Acquisition, a fusionné avec Fisker l’année dernière, valorisant le fabricant de véhicules électriques à 2,9 milliards de dollars. Cette année, un autre Spac soutenu par Apollo, Spartan Acquisition II, a annoncé son intention de fusionner avec le groupe de panneaux solaires Sunlight Financial.
Le groupe américain de private equity Hellman & Friedman (H&F) va s’emparer pour environ 3 milliards d’euros de l’entreprise allemande de vente en ligne de produits animaliers Zooplus, a annoncé la cible vendredi. H&F lancera «une offre publique d’achat volontaire de toutes les actions de Zooplus à un prix d’offre de 390 euros par action», précise son communiqué. L’acquéreur, basé à San Francisco en Californie, a d’ores et déjà signé des engagements irrévocables pour 17% des parts de l’entreprise munichoise auprès de certains détenteurs, notamment les membres du conseil d’administration. «Hellman & Friedman est idéalement positionné pour aider Zooplus à lancer des initiatives pour s’adapter à un environnement de marché toujours plus compétitif», a commenté Adrien Motte, directeur du groupe de private equity. En 2020, le chiffre d’affaires de Zooplus a bondi de 18% à 1,8 milliard d’euros pour une base de clientèles d’environ 8 millions.
Selon des documents du registre britannique du commerce et des entreprises, dont l’existence a été révélée ce jeudi par Citywire Selector, Carmignac s’est impliqué dans la création d’une firme de private equity à Londres en mars dernier. Ces documents, consultés par L’Agefi, indiquent qu’Edouard Carmignac, fondateur éponyme de la société de gestion, et sa fille Maxime Carmignac, qui en dirige la succursale britannique, ont soutenu l’établissement de Cap10 Partners. Serge Touati et Fabrice Nottin sont inscrits comme fondateurs de Cap10 Partners, qui se présente sur LinkedIn comme une société de private equity pan-européenne visant des investissements unitaires de 50 à 200 millions d’euros dans des entreprises. Contacté par L’Agefi, Carmignac confirme qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle activité. Quant au rôle de Maxime Carmignac, la firme précise qu’il s’agit d’un rôle de «représentation au conseil de Cap10 Partners, non-exécutif».
Searchlight Capital Partners est entré en négociations exclusives pour devenir le nouvel actionnaire majoritaire de Flowbird (ex-Parkeon), à la place d’Astorg et de la société d’investissement suédoise Mellby Gård. Les termes de la négociation ne sont pas communiqués. Flowbird est né du rapprochement en 2018 de Parkeon et du suédois Cale. La société de solutions de paiements pour le stationnement réalise environ 250 millions d’euros de chiffre d’affaires. Astorg avait acquis Parkeon en 2016 auprès d’ICG et d’European Capital. Searchlight est déjà actionnaire en France de Latécoère.
Astanor Ventures a mené le second tour de financement, à hauteur de 45 millions d’euros, de la société de protéines végétales australienne V2food afin d’assurer la commercialisation de ses substituts de viande à base de plantes en Europe et en Asie. Le plus grand fonds d’investissement d’impact d’Europe devient ainsi le premier investisseur européen de V2food. Au total, la société a levé 92 millions d’euros lors de ce second tour de financement.
Le fonds d’investissement coté dédié à la transition écologique et la réduction de l’empreinte carbone, Transition Evergreen n’a pas atteint le seuil nécessaire à la réalisation de son augmentation de capital de 55 millions d’euros, avec seulement 32 millions d’euros demandés par les investisseurs, soit moins des 75% nécessaires. La société a demandé vendredi la suspension de son cours de Bourse jusqu’au 5 août inclus. Elle capitalise pour le moment 93 millions d’euros. Transition Evergreen annoncera dans les prochains jours la mise en place de financements complémentaires. La société a besoin de 32 millions d’euros pour poursuivre ses activités jusqu’au 30 juin 2022. Elle envisage de réaliser dans les prochains jours une augmentation de capital par placement privé en France auprès d’un cercle restreint d’investisseurs qui comprendra Financière Evergreen. Cette dernière s’engagera aussi à mettre à disposition de Transition Evergreen, en une ou plusieurs fois, une avance en compte courant d’un montant principal maximum de 12 millions d’euros, portant intérêt au taux maximum de 1,2% par an et remboursable le 31 juillet 2022.
La société d’investissement Wendel a publié jeudi un actif net réévalué (ANR) record au 30 juin, à 189,1 euros par action, en hausse de 18,9% par rapport à la fin décembre. Cette appréciation de l’ANR s’explique par une hausse de 18,2% de la valorisation de Bureau Veritas depuis le début de l’année et une progression de 23,6% de la valorisation des participations non cotées. André François-Poncet, président du directoire de Wendel, a toutefois souligné la forte décote du titre Wendel, qui atteignait 40,6% par rapport à l’ANR à fin juin. Dans ce contexte, le groupe entend poursuivre ses rachats d’actions opportunistes au second semestre et reste en recherche active de nouveaux investissements.
Lyxor Asset Management (Lyxor), filiale de la Société Générale, a annoncé jeudi le lancement du fonds Lyxor/Bridgewater All Weather Sustainability Fund, la première stratégie d’investissement durable conçue par Bridgewater Associates (Bridgewater), l’un des leaders mondiaux de la gestion alternative. Ce Fonds, disponible sous format UCITS avec calcul d’une valeur liquidative quotidienne sur laquelle des souscriptions/rachats sont possibles dans des conditions normales de marché, est géré par Lyxor qui délègue la gestion auprès de Bridgewater. La durée de placement recommandée est de cinq ans.
Le distributeur d’équipements de la maison à prix discount passe sous le contrôle de son dirigeant Ivan Rapoport, aidé par ses actionnaires historiques.
Le fonds d’investissement privé Gradiente 2, géré par Gradiente SGR, a indiqué mardi avoir finalisé son investissement dans le cabinet de conseil en stratégie FiloBlu suite à la sortie d’Ardian Growth qui était entré en 2018 aux côtés du fondateur Christian Nucibella. Fondé en 2009, le cabinet italien s’est imposé comme le partenaire de référence des marques souhaitant développer et structurer leur offre e-commerce et leur stratégie multicanale. Avec un chiffre d’affaires de plus de 56 millions d’euros en 2020, l’entreprise compte plus de 200 collaborateurs, 4 implantations à l'étranger et elle réalise des ventes dans le monde entier. Gradiente a acquis une participation de 67% dans la société et les 33% restants sont détenus par le fondateur.
Le groupe de services collectifs n’est jamais parvenu à rendre cette activité florissante. Un tiers de son réseau de crèches serait dans un équilibre financier fragile.
L'éditeur américain de logiciels Medallia, spécialisé dans l’expérience client et salarié, a annoncé lundi la conclusion d’un accord en vue d'être racheté par la société de capital-investissement Thoma Bravo pour 6,4 milliards de dollars (5,4 milliards d’euros) en numéraire. Selon les termes de l’accord, les actionnaires de la cible recevront 34 dollars par action, à comparer à un cours de clôture de 33,35 dollars vendredi sur le NYSE. Medallia, qui s’est introduit en Bourse en 2019, sera ainsi retiré de la cote. L’accord comprend une période de ‘go-shop’ de 40 jours, pendant laquelle Medallia peut chercher d’autres offres. Cette période s’achèvera le 4 septembre.
Eurazeo a annoncé vendredi avoir dépassé son objectif de levée de fonds pour financer sa stratégie de croissance dédiée aux investissements en capital dans les leaders technologiques européens. Le montant levé s’établit à 1,6 milliard d’euros dont 320 millions engagés par le groupe Eurazeo. La part de gestion privée représente 200 millions d’euros. Parmi ses derniers investissements figurent des sociétés telles que Thought Machine (Royaume-Uni, logiciel de core banking), PPRO (Allemagne, fournisseur d’infrastructures pour les moyens de paiement alternatifs transfrontaliers), MessageBird (Pays-Bas, plateforme mondiale leader de la communication omnicanale), Neo4J (née en Suède, leader de la technologie de base de données graphe), ou Tink (Suède, leader de l’open banking en Europe).
La société de gestion française Go Capital, spécialisée dans le capital amorçage et le capital risque en régions, a annoncé vendredi avoir investi 8,8 millions d’euros au cours du premier semestre 2021, dont 0,8 million via des fonds en délégation de gestion. Ces investissements correspondent à l’entrée au portefeuille de 7 sociétés innovantes et à 12 opérations de réinvestissement. Les investissements ont été particulièrement orientés vers des ‘deeptech’ du secteur de la santé (67% des montants investis) et du digital (24% des montants investis).
La collecte hebdomadaire des fonds d’investissements a connu une semaine plutôt tranquille, après plusieurs semaines de fortes variations. Entre le 15 et le 21 juillet, les fonds actions n’ont reçu que 3,3 milliards de dollars nets (2,8 milliards d’euros), contre 18,7 milliards une semaine plus tôt, selon les données du rapport mondial hebdomadaire de BofA Global Research. La collecte des fonds obligataires, qui avait touché un point bas il y a sept jours, avec +5,6 milliards, remonte légèrement avec +8,4 milliards. Les fonds monétaires mettent fin à une très forte décollecte (-30 milliards rien que la semaine dernière), avec +4,8 milliards.
Le groupe a signé un accord avec Investindustrial pour acquérir l’intégralité des actions d’European Laboratory Solutions, qui détient le réseau Lifebrain.
Le groupe de private equity Ardian a annoncé jeudi l’acquisition d’une participation dans Nova Reperta, un cabinet de conseil en stratégie basé à Bruxelles. Nova Reperta a été fondée en 2011. En 2018, la société a étendu son activité pour créer un bureau à Amsterdam, aux Pays-Bas. Nova Reperta emploie plus de 50 personnes et conseille des clients tels que Toyota Motor Europe, Le Pain Quotidien ou Carglass. Avec le soutien d’Ardian Growth, l’entreprise pourra d’une part accélérer sa croissance organique mais aussi cibler des acquisitions stratégiques à travers l’Europe et développer ses services. L’équipe Ardian Growth permettra à Nova Reperta de renforcer ses positions dans la transformation digitale pour répondre aux enjeux de ses clients notamment dans les secteurs de l’assurance, de l'énergie et de la mobilité.
Andera Partners et Bpifrance ont annoncé jeudi l’acquisition de MC2 Technologies, pour un montant non dévoilé, afin d’accompagner son équipe de management dans sa stratégie de développement et sa volonté d’ancrage français. Issu d’un centre de recherche de l’Université de Lille 1 spécialisé en microélectronique, MC2 Technologies emploie environ 60 personnes. L’entreprise est devenue en quelques années un acteur incontournable sur les marchés mondiaux de la lutte anti-drones, de la détection d’objets cachés et des télécommunications sécurisées à très haut débit, grâce des produits innovants issus de sa maitrise des technologies d’hyperfréquences. L’arrivée d’Andera Partners et Bpifrance permet d’envisager un plan de développement ambitieux au niveau mondial. Elle donne aussi à la société un actionnariat solide et stable, en lien avec les exigences de souveraineté de l’industrie française de défense et sécurité. Le financement de l’opération est complété par une dette unitranche souscrite par Tikehau Capital.
Blackstone a dépensé 28 milliards de dollars pour de nouveaux investissements sur la période d’avril à juin, a indiqué jeudi le fonds américain qui présentait ses résultats trimestriels. Fort de 684 milliards de dollars (580 milliards d’euros) d’actifs sous gestion, le premier gérant alternatif mondial a poursuivi ses investissements dans la technologie, la gestion des données ou la santé. Son bénéfice net distribuable a atteint 1,1 milliard de dollars sur le trimestre écoulé, soit un doublement par rapport à la même période de l’an dernier. Son bénéfice par action de 82 cents a dépassé le consensus qui tablait sur 78 cents.