Evolution. La valeur des PME et ETI françaises accompagnées par le capital-investissement a été multipliée par 1,67 entre l’entrée et la sortie des fonds, selon la dernière étude réalisée par France Invest et EY auprès d’un panel de 273 sociétés cédées entre 2012 et fin 2017. 60 % de la création de valeur de cet échantillon s’explique par le développement de l’activité de l’entreprise (croissance de l’excédent brut d’exploitation). Si ce levier demeure prépondérant, il s’inscrit toutefois en recul par rapport aux années précédentes (74 % lors de la première édition du baromètre en 2015, avec un panel certes moins étoffé). Dans un environnement de forte valorisation, l’effet multiple prend de l’ampleur, pesant pour 33 % de cette création de valeur (13 % en 2015). L’effet désendettement s’est réduit (7 % contre 13% en 2015).
NextStage a annoncé mercredi une hausse de 1% de son actif net réévalué (ANR) à fin septembre, à 222,8 millions d’euros. La valorisation de l’ANR est répartie entre 161,1 millions d’euros de valorisation des 15 participations et 61,6 millions de trésorerie nette de besoin en fonds de roulement.
HLD Europe a annoncé hier renforcer sa présence sur le marché italien, avec l’arrivée d’Alessandro Papetti, 52 ans, qui sera en charge des opérations italiennes. Il rejoint l’équipe locale déjà existante. Il compte à son actif 25 ans d’expérience dans le monde du private equity italien avec une longue collaboration en tant qu’associé au sein de Clessidra SGR, après être passé par l’asset manager américain Gamco. La holding d’investissement HLD a été créée en 2010 par Jean-Philippe Hecketsweiler, Jean-Bernard Lafonta et Philippe Donnet. Le Groupe HLD détient actuellement 14 participations, dont Filorga, Kiloutou, ou encore Tessi, Ils représentent un chiffre d’affaires cumulé de 1,7 milliard d’euros.
Siparex a annoncé lundi le closing de son fonds Siparex Midcap3 dédié aux entreprises de taille moyenne, à 170 millions d’euros. Le véhicule dépasse ainsi son hardcap de 20 millions d’euros, et dépasse de 40% la taille du fonds de précédente génération. Les investisseurs historiques représentent 75% des souscriptions. Le véhicule continuera à accompagner des entreprises dont le chiffre d’affaires est compris entre 15 millions et 100 millions d’euros. Le fonds Siparex Midcap 2 a, quant à lui, déjà réalisé sept cessions (Arcado/Sipas, Flip, Francetruck, Havas/Marietton, La Buvette, Lacoste et Norcan) pour des multiples bruts compris entre 2 et 3 fois la mise.
Siparex a annoncé lundi le closing de son fonds Siparex Midcap3 dédié aux entreprises de taille moyenne, à 170 millions d’euros. Le véhicule dépasse ainsi son hardcap de 20 millions d’euros et dépasse de 40% la taille du fonds de précédente génération. Les investisseurs historiques représentent 75 % des souscriptions.
Le spécialiste coté des investissements alternatifs vient juste de finaliser la levée de fonds de son véhicule dédié à la dette mezzanine Europe Fund 7.
Bain Capital Ventures, la division de capital-risque de la firme d’investissement éponyme basée à Boston, a levé un nouveau fonds de 1 milliard de dollars pour investir dans des start-up, s’ajoutant à une année de lancement de gros fonds levés par des investisseurs de la tech. Bain Capital Ventures, qui a soutenu Linkedin et Jet.com, a dit à Reuters que 650 millions de dollars iraient vers un fonds dédié aux investissements early stage, pour des jeunes start-up. 250 millions reviendront à de plus gros investissements pour des start-up plus matures. Bain lance ainsi son huitième fonds. Des IPO à succès de start-up soutenues par Bain, telles Docusign et SendGrid, lui ont permis d’attirer les investisseurs.
Mirova, I Squared et Stonepeak sont en lice face à l'industriel Techem pour racheter le spécialiste du chauffage. Ce dernier vaudrait au moins 720 millions d'euros.
Les fonds Veritas Capital et Evergreen Coast, une branche de la société de capital-investissement Elliott Management, vont racheter la société de services de santé AthenaHealth pour 5,7 milliards de dollars. Les deux fonds proposent un prix de 135 dollars par action en numéraire, soit une valeur boursière de 5,48 milliards de dollars et une prime de 12% par rapport au cours de clôture de 120,35 dollars vendredi. Le projet d’opération avait été révélé par Reuters dans le courant du week-end. Après la conclusion de cette acquisition, qui devrait intervenir au premier trimestre 2019, AthenaHealth devrait fusionner avec Virence Health, une division de la branche santé de General Electric (GE) acquise l’an dernier par Veritas.
La société de services de santé AthenaHealth a confirmé qu’elle allait être rachetée pour 5,7 milliards de dollars par les fonds Veritas Capital et Evergreen Coast, une branche de la société de capital-investissement Elliott Management. Les deux fonds proposent un prix de 135 dollars par action en numéraire, soit une valeur boursière de 5,48 milliards de dollars et une prime de 12% par rapport au cours de clôture de 120,35 dollars vendredi. Le projet d’opération avait été révélé par Reuters dans le courtant du week-end.
Le fonds américain de private equity Vista Equity Partners a conclu un accord en vue d’acquérir le fournisseur de logiciels Apptio pour 1,94 milliard de dollars. Les actionnaires d’Apptio recevront 38 dollars par action, soit une prime de 53% par rapport au cours de clôture du titre vendredi, à 24,85 dollars. Le prix d’achat se situe néanmoins en dessous du plus haut historique d’Apptio, atteint en clôture voilà deux mois environ.
L’ex-Homair Vacances muscle ses finances. Le spécialiste de l’hôtellerie de plein air contrôlé par Carlyle et Montefiore a levé 90 millions d’euros, dont l’équivalent de 50 millions d’euros via un term loan B libellé en livres sterling. Ce dernier financement, dont l’objectif est aussi d’exposer davantage le passif du groupe à la livre après l’acquisition du britannique Eurocamp en 2013, permettra de financer l’acquisition du tour opérateur vendéen Palmiers Océan. ECG a aussi négocié un crédit-bail de 40 millions d’euros pour financer l’acquisition de 1.500 mobil-homes neufs, pour développer et renouveler son parc. Deux acquisitions de campings sont en cours, pour porter à 30 le nombre de sites détenus en propre. ECG devrait enregistrer en 2018 une croissance de 30% de ses revenus, à 300 millions d’euros.
Céréa Capital passe à son tour la main au capital de La Comtoise. Arrivé en 2015 en relais d’Industries & Finances, resté huit ans au capital du fabricant d’ingrédients à base de fromage fondu, le fonds est entré en négociations exclusives avec le belge Gimv. Ce dernier a été séduit par le dynamisme du groupe, dont les ventes ont grimpé de près de 30% depuis trois ans. Le changement d’actionnaire intervient alors que le groupe investit dans son outil de production pour doubler ses capacités à 24.000 tonnes par an. L’objectif est d’élargir encore la palette de produits pour s’adresser à la restauration hors domicile, en particulier avec des sauces fromagères. Leader en France, le groupe entend aussi s’appuyer sur Gimv pour se développer dans le Benelux, en Allemagne, en Autriche et en Suisse.
Naxicap Partners vient de boucler son premier investissement majoritaire en Suisse. Le fonds de private equity français a pris le contrôle de Let’s Go Fitness, jusque-là détenu par l’allemand Afinum. Centré sur la Suisse romande, le spécialiste des centres de fitness évolue sur un marché porteur, qui affiche une croissance de près de 8% par an depuis 2014. Le groupe, dont les revenus ont grimpé l’an dernier de 17,5%, entend se positionner comme consolidateur d’un marché où il est désormais numéro deux et où dominent les petits indépendants. Let’s Go Fitness espère aussi se développer géographiquement et vise dans un premier temps la Suisse alémanique. La transaction est par ailleurs l’occasion de conforter la transmission managériale entre le fondateur, qui demeure actionnaire, et le management.
Meeschaert Capital prend position dans les services de mobilité à destination des personnes handicapés. Le fonds vient de prendre le contrôle de 2BR Mobilité, qui comptait depuis 2013 les holdings Compagnie d’Anjou et Martek comme actionnaires de référence. Constitué de deux filiales, JLI et ST2S, le groupe va changer de nom pour devenir My Mobility. Créé en 1999, JLI avait démocratisé les services de mobilité scolaire à destination des enfants en situation de handicap. Ce positionnement a permis au groupe de tripler son chiffre d’affaires sur les six dernières années. My Mobility entend consolider un secteur encore atomisé et élargir son positionnement au transport d’adultes handicapés, qui ne représente pour l’heure que 10% de son activité. La digitalisation fait partie des axes prioritaires.
La société de gestion Alken AM démarre des activités obligataires avec le lancement d’un nouveau fonds, spécialisé dans les obligations convertibles, géré par Antony Vallée, un ancien de JP Morgan. Il doit démarrer avec quarante millions d’euros d’encours dans les premiers jours. « On aimerait avoir une centaine de millions d’euros dans quelques mois et je pense qu’on peut viser un milliard d’euros d’actifs sous gestion dans un an », a précisé Nicolas Walewski, fondateur et gérant d’Alken.
« Je m’inquiète d’entendre des gérants [de capital-risque] dire, sous la pression des investisseurs, qu’ils doivent ‘déployer’ des fonds et non pas ‘investir’. »
Un groupe d’experts nommés par le gouvernement s’oppose à la demande de la Banque centrale de revoir en profondeur son indice obligataire de référence.
Eurazeo a annoncé hier le recrutement de Virginie Christnacht au poste de directrice de la communication. Remplaçante de Sandra Cadiou, elle était depuis 2017 directrice du Service d’information du gouvernement (SIG), sous l’autorité du Premier ministre. De 2014 à 2017, elle avait été la chef du service presse de la Présidence de la République. Virginie Christnacht, qui a débuté sa carrière dans les relations avec les actionnaires individuels chez Dexia, puis chez CNP Assurances, a aussi été responsable des relations presse avec les investisseurs individuels chez Vinci dans les années 2000. La société cotée, qui gère 17 milliards d’euros d’actifs, publiera ce jeudi son chiffre d’affaires pour le troisième trimestre.
La société d’investissement Wendel aurait mandaté Rothschild pour travailler sur une restructuration de la dette de Cromology, l’ex-division peintures de Materis, selon Bloomberg. Alors que Wendel était parvenue à se désengager de trois des divisions de Materis depuis 2014 (Parex, Kerneos, Chryso), la dernière entité souffrirait de difficultés sur l’une de ses marques principales, Tollens. Refinancée en 2014 à hauteur de 267 millions d’euros, pour partie fournis par la Société Générale, Cromology affiche une dette de 250 millions et a bénéficié en mars d’un prêt d’actionnaire de 25 millions afin d’accroître «sa marge de manœuvre financière». En 2017, Cromology avait procédé à un aménagement de ses covenants bancaires. De l’ordre de 750 millions d’euros en 2015, le chiffre d’affaires est ressorti à 700 millions en 2017. Loïc Derrien est arrivé en août à la direction générale pour accélérer la mise en œuvre de la réorientation stratégique, avec notamment, en février, la cession de sa filiale argentine.
Eurazeo a annoncé ce mercredi le recrutement de Virginie Christnacht au poste de directrice de la communication. Remplaçante de Sandra Cadiou, qui a quitté la société d’investissement en février, elle était depuis 2017 directrice du Service d’information du gouvernement (SIG), sous l’autorité du Premier ministre. De 2014 à 2017, elle avait été la chef du service presse de la Présidence de la République. Virginie Christnacht, qui a débuté sa carrière dans les relations avec les actionnaires individuels chez Dexia, puis chez CNP Assurances, a aussi été responsable des relations presse avec les investisseurs individuels chez Vinci dans les années 2000. Désormais, elle a «la responsabilité d’élaborer et de piloter la stratégie globale de communication d’Eurazeo sous la supervision d’Olivier Millet, membre du directoire d’Eurazeo», précise un communiqué.
Des perquisitions ont été effectuées hier dans les bureaux du gestionnaire d’actifs BlackRock à Munich, a appris Reuters, dans le cadre de l’affaire «cum-ex», la plus grande enquête d'évasion fiscale en Allemagne depuis plus de soixante ans. Cette pratique d’optimisation fiscale consiste à acheter des actions d’une société avec un syndicat de banques, d’investisseurs et de fonds de couverture peu avant la déclaration d’un dividende afin de donner l’impression de nombreux propriétaires, puis à revendre ces actions rapidement lorsqu’elles sont ex-dividendes, ce qui crée l’impression de nombreux propriétaires dont chacun a droit à un rabais fiscal. BlackRock gère plus de 6.400 milliards de dollars (plus de 5.600 milliards d’euros) d’actifs.
Le fonds d’investissement suédois EQT Partners étudie une éventuelle introduction en Bourse (IPO), et a invité des banques d’investissement à présenter leurs dossiers pour l’accompagner, selon Reuters. EQT, la plus grande société nordique de capital investissement, a levé environ 50 milliards d’euros depuis sa fondation en 1994. EQT, qui possède le distributeur Flying Tiger Copenhagen, dispose de 50 milliards d’euros de capitaux réunis via 27 fonds comptant des entreprises en Europe, en Asie, aux Etats-Unis. Il affiche plus de 19 milliards d’euros de chiffre d’affaires, et environ 110.000 salariés. Les fonds d’investissement cotés sont rares en Europe, étant essentiellement aux Etats-Unis, avec Blackstone et Carlyle en tête.
Après André, Naf Naf, Pataugas, Kookaï, Merkal, Besson et dernièrement Chevignon, Vivarte met officiellement en vente de nouvelles enseignes. Le groupe d’habillement cherche des repreneurs pour ses marques de chaussures Minelli, San Marina et Cosmoparis. Vivarte justifie sa décision par la dégradation continue du marché de la chaussure - en recul de 3,5% en un an - qui nécessite «la mise en oeuvre de stratégies de repositionnement important». Après ces opérations, Vivarte ne comptera que deux enseignes : La Halle et Caroll. Ces nouvelles cessions doivent aussi servir à rembourser le solde de la dette du groupe, même si celle-ci a été réduite de plus de 2,8 milliards d’euros ces dernières années. Selon l’accord de restructuration de 2014, Vivarte doit rembourser l’an prochain la moitié des 600 millions d’euros de dette new money apportés par les créanciers. La seconde moitié doit être remboursée en 2021. Vivarte publiera ses comptes annuels 2017-2018 dans un mois.