Le club de foot des Girondins de Bordeaux (FCGB) est dans la dernière ligne droite de son processus de vente, au fonds d’investissement américain General American Capital Partners (GACP). Il devait franchir aujourd’hui une étape décisive devant le conseil municipal bordelais. Interrogé, le 12 septembre, dans le quotidien L’Equipe sur les raisons du rachat des Girondins de Bordeaux à M6, le financier américain Joseph DaGrosa, patron de GACP, expliquait que «le foot est une industrie en pleine croissance et cela devrait durer encore longtemps.» Il compte en faire un investissement à court terme, «cinq ou dix ans». D’autres fonds d’arbitrage ont déjà placé leurs pions en Ligue 1, tel Elliott Management, nouveau propriétaire du Milan AC, qui a financé le rachat du LOSC, club lillois, par l’homme d’affaires Gérard Lopez.
Les acteurs hexagonaux ont collecté 50% des 6,6 milliards d’euros levés au premier semestre auprès d’étrangers, fonds de pension et fonds souverains en tête.
C’est la part de fonds de private equity qui ont déjà lancé, ou envisagent de lancer un véhicule de long terme, d’une durée de vie supérieure à 15 ans, d’après une étude de Dechert effectuée auprès de 100 fonds détenant plus de 500 millions de dollars d’encours. Face à la concurrence accrue des fonds de pension, fonds souverains et family offices, les principales raisons invoquées pour cette stratégie sont, dans l’ordre, d’accroître les rendements en restant plus longtemps au capital d’entreprises performantes, d’être plus attractifs pour les vendeurs, d’étendre le réservoir d’entreprises cibles.
A contresens. Alors que tous les investisseurs fuient les marchés cotés italiens (actions et obligations), le private equity transalpin a connu une croissance de sa collecte de 55 % au premier semestre, à 1,9 milliard d’euros, selon l’association italienne du private equity (Aifi), et de 49 % des investissements, à 2,9 milliards d’euros, pour un total de 160 opérations (dont 80 auprès de start-up), pour moitié à l’initiative de fonds étrangers comme en 2016 quand les investissements avaient atteint 8,2 milliards. Et la tendance serait similaire pour le second semestre…
France Invest a annoncé mercredi que les acteurs français du capital-investissement ont levé 6,6 milliards d’euros au premier semestre 2018, après 8,1 milliards au premier semestre 2017. Selon le rapport d’activité semestriel, bâti en collaboration avec Grant Thornton, les acteurs ont par ailleurs investi 6,1 milliards d’euros dans plus de 1.100 start-up, PME et ETI, contre 6,4 milliards sur la même période de 2017.
Le groupe de capital-investissement Bain Capital a accepté de prendre une participation majoritaire dans la société Rocket Software, dans le cadre d’un accord évalué à 2 milliards de dollars, dette incluse. Rocket Software, fournisseur américain d’outils logiciels de gestion informatique continuera d'être dirigé par son CEO Andy Youniss, selon un communiqué publié hier. La transaction doit s’achever d’ici la fin de l’année. La firme est conseillée par Morgan Stanley et Credit Suisse Group AG, avec le conseil juridique de Dechert LLP. Bain Capital a déjà un portefeuille de participations dans des sociétés informatiques telles que BMC Software, Skillsoft et Symantec Corp. Il est conseillé par Kirkland & Ellis et par PwC.
La Commission européenne a annoncé vendredi avoir approuvé le rachat d’Imerys Toiture, filiale du producteur de minéraux industriels Imerys, par la société de capital-investissement Lone Star Funds pour 1 milliard d’euros en valeur d’entreprise. «La Commission a conclu que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, car les chevauchements entre les activités des entreprises sont très limités», a indiqué Bruxelles. Le groupe français compte finaliser cette cession au quatrième trimestre.
La Commission européenne a annoncé vendredi avoir approuvé le rachat d’Imerys Toiture, filiale du producteur de minéraux industriels Imerys, par la société de capital-investissement Lone Star Funds. «La Commission a conclu que la concentration envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence, car les chevauchements entre les activités des entreprises sont très limités», a indiqué Bruxelles dans un communiqué.
Le gestionnaire américain Blackstone a annoncé le 4 octobre le rachat de Clarus, une société d’investissement spécialisée dans les sciences de la vie, qui a levé 2,6 milliards de dollars depuis sa création. Clarus dispose de bureaux à Boston et San Francisco et servira de socle au lancement de Blackstone Life Sciences, plate-forme d’investissement du groupe dans le secteur. Le géant américain comptabilise déjà plus de 19 milliards de dollars d’investissements dans le secteur de la santé à travers plus de 40 transactions.
Une nouvelle page s’ouvre chez ADF. Issu d’une scission de GDF, le spécialiste de la maintenance industrielle vient d’enregistrer l’entrée en minoritaire d’Abénex à son capital, parallèlement à la sortie d’ActoMezz, arrivé en 2014 à l’occasion d’un MBO sponsorless, et d’ACE Management, entré en 2016 lors de l’acquisition par ADF de Latécoère Services. Présent au capital depuis 2007, quand ADF avait pris son indépendance, Etoile ID poursuit en revanche l’aventure. Cette opération permet au management de réaliser du cash out tout en consolidant le bilan du groupe, dans la perspective de sa croissance à l’international. Cette semaine, le groupe a notamment inauguré un nouveau site au Maroc, dans la zone franche Casablanca Midparc, pour servir plusieurs grands comptes de l’aéronautique.
Orbility va mettre l’accent sur la mobilité urbaine. Fruit d’un carve-out de Conduent, le groupe centré sur les activités de service issu de la scission de Xerox, le spécialiste de la billettique et de contrôle d’accès destinés aux parkings dits «hors voirie» (souterrains, aéroports) entend accélérer sa croissance en misant notamment, avec le soutien d’Andera Partners, sur le déploiement des nouveaux usages. S’il revendique aujourd’hui une part de marché de 30% en France, où Indigo est son plus gros client, le groupe souhaite par ailleurs repartir de l’avant au Royaume-Uni grâce à des moyens marketing renforcés, tout en poursuivant son développement sur les marchés les moins matures, Asie et Moyen-Orient en tête. Les opérations de croissance externe font partie des pistes de réflexion.
Après les chantiers stratégiques, Clever Age peut s’atteler à la montée au capital de son management. Soutenu depuis trois ans par Ardian, le spécialiste de la digitalisation de l’expérience client vient de boucler une opération de 16 millions d’euros qui permet à 30 managers de devenir actionnaires. Réalisée grâce à une dette arrangée par Crédit du Nord, l’opération intervient dans un contexte de forte croissance. Capable de conseiller, d’exécuter mais aussi de contrôler le bon déroulement de projets digitaux web et mobile, Clever Age a enregistré un doublement de son chiffre d’affaires depuis l’entrée d’Ardian, à 30 millions d’euros. En dehors de l’Hexagone, la société est désormais présente à Hong Kong et Singapour, ainsi qu’en Amérique du Nord à la suite du rachat du canadien Clever Today.
Accès Industries enrichit sa gamme de produits. Passé l’an dernier sous le contrôle de Parquest Capital, accompagné de CM-CIC Investissement et de l’IRDI, le spécialiste de la location de matériel de levage vient de racheter son homologue Matelev. Plus petit, avec 8 millions d’euros de chiffre d’affaires contre 62 millions pour Accès Industries, ce dernier permettra au nouvel ensemble de muscler son pôle de location de long terme ainsi que sa clientèle d’industriels. Dans un marché porteur, les deux groupes affichent des croissances supérieures à 5% qui devraient s’enrichir de cette complémentarité. Assaini sur le plan de l’endettement grâce à une unitranche moins gourmande en cash-flow, Accès Industries n’a pas eu besoin de fonds propres supplémentaires de Parquest pour boucler l’opération.
AG2R La Mondiale a annoncé hier la création d’un fonds d’investissement dédié à l’innovation et à la recherche et développement, baptisé ALM innovation. Doté de 10 millions d’euros, ALM Innovation s’intéresse à des entreprises en phase d’accélération, a minima au stade de la série A, dont l’activité est liée à la e-santé, la fintech, l’assurtech ou encore à l’efficacité opérationnelle. L’investissement du fonds ALM innovation s’effectuera exclusivement en France et en Europe, pour des tickets compris entre 300.000 et 1 million d’euros. «Ce fonds est une des composantes de notre ambitieux plan d’investissement dans le digital et l’innovation. Il a vocation à compléter nos investissements dans des fonds de private equity dont la part allouée au capital innovation représente 15 millions d’euros par an», souligne David Simon, membre du comité exécutif en charge des finances, des investissements et des risques. La prise de participation au capital sera minoritaire tout en étant suffisamment significative pour participer à la gouvernance, précise AG2R La Mondiale.
AG2R La Mondiale a annoncé jeudi la création d’un fonds d’investissement dédié à l’innovation et à la recherche et développement, baptisé ALM innovation. Doté de 10 millions d’euros, ALM Innovation s’intéresse à des entreprises en phase d’accélération, a minima au stade de la série A, dont l’activité est liée à la e-santé, la fintech, l’assurtech ou encore à l’efficacité opérationnelle. L’investissement du fonds ALM innovation s’effectuera exclusivement en France et en Europe, pour des tickets compris entre 300.000 et 1 million d’euros.
Plusieurs structures profitent d’un marché en plein essor et d’un écosystème national favorable pour se lancer. Des critères précis s’imposent à elles.
Le gestionnaire américain Blackstone a engagé des discussions avec des investisseurs en vue de lever un deuxième fonds, destiné à prendre des participations minoritaires au capital d’asset managers alternatifs, indique Bloomberg. Le groupe a déjà levé un premier fonds de 3,3 milliards de dollars en 2014, Blackstone Strategic Capital Holdings, pour de telles prises de participations. Il a par exemple investi récemment chez Francisco Partners, spécialiste de la tech. Le prochain véhicule de Blackstone pourrait lui aussi atteindre 3,3 milliards de dollars.
Soros Fund Management (SFM), le family office du milliardaire George Soros, scinde ses activités d’investissement dans le non coté. L'équipe de 25 personnes, dirigée par David Wassong et Ravi Yadav, qui supervise un portefeuille de 2 milliards de dollars dans le private equity, prend son indépendance, précise Bloomberg. Le nom de la nouvelle société n’est pas encore connu. La famille Soros s’est engagée à confier 2 milliards de dollars supplémentaires à cette équipe. Ces changements interviennent alors que Soros Fund Management a nommé l’an dernier à sa tête Dawn Fitzpatrick, une ancienne d’UBS AM. Celle-ci réorganise l’activité car George Soros a transféré le gros de ses avoirs à une fondation.
La firme de capital investissement Cinven projette de lancer son septième fonds de LBO (leverage buy-out). Objectif visé pour ce nouveau véhicule: 8 milliards d’euros, selon l’agence Bloomberg. Le processus de levée pourrait démarrer dès cette année. Cinven, qui n’a pas fait de commentaires, avait levé 7 milliards d’euros pour son précédent fonds en 2016. La société britannique n’est pas la seule à vouloir profiter de l’abondance de liquidités qui se déversent sur le non-coté. Permira aurait l’intention de lever jusqu'à 10 milliards d’euros pour son prochain millésime.
La firme de capital investissement Cinven projette de lancer son septième fonds de LBO. Objectif visé pour ce nouveau véhicule: 8 milliards d’euros, selon l’agence Bloomberg. Le processus de levée pourrait démarrer dès cette année. Cinven, qui n’a pas fait de commentaires, avait levé 7 milliards d’euros pour son précédent fonds en 2016. La société britannique n’est pas la seule à vouloir profiter de l’abondance de liquidités qui se déversent sur le non coté. Permira aurait l’intention de lever jusqu'à 10 milliards d’euros pour son prochain millésime.
Le gestionnaire américain Blackstone a engagé des discussions avec des investisseurs en vue de lever un deuxième fonds, destiné à prendre des participations minoritaires au capital d’asset managers alternatifs, indique Bloomberg. Le groupe a déjà levé un premier fonds de 3,3 milliards de dollars en 2014, Blackstone Strategic Capital Holdings, pour de telles prises de participations. Il a par exemple investi récemment chez Francisco Partners, spécialiste de la tech. Le prochain véhicule de Blackstone pourrait lui aussi atteindre 3,3 milliards de dollars.
Soros Fund Management (SFM), le family office du milliardaire George Soros, scinde ses activités d’investissement dans le non coté. L'équipe de 25 personnes, dirigée par David Wassong et Ravi Yadav, qui supervise aujourd’hui un portefeuille de 2 milliards de dollars dans le private equity, prend son indépendance, précise Bloomberg en citant des sources proches du dossier. Le nom de la nouvelle société n’est pas encore connu. La famille Soros s’est engagée à confier 2 milliards de dollars supplémentaires à cette équipe.
L’acquisition par le fonds de capital-investissement Blackstone d’une participation de 55% dans le groupe d’informations Thomson Reuters a été bouclée hier soir. A l’issue de cette opération d’environ 20 milliards de dollars (17 milliards d’euros), Thomson Reuters conserve 45% de la division Financial & Risk (F&R), rebaptisée Refinitiv. David Craig, qui dirigeait F&R, en devient le directeur général. Il s’agit de la restructuration la plus importante du groupe depuis le rachat il y a une décennie de Reuters Group par Thomson Corp, à l'époque pour 8,7 milliards de livres, soit 17 milliards de dollars au taux de change alors en vigueur. Blackstone s’est engagé à verser annuellement 325 millions de dollars (280 millions d’euros) pendant 30 ans à Reuters News, qui fournit des nouvelles pour le produit phare de F&R, Eikon.Thomson Reuters conserve la division information, Reuters News, ainsi que ses divisions Legal and Tax et Accounting.
Newfund a annoncé hier la finalisation de la levée de capitaux du fonds Newfund 2, à hauteur de 130 millions d’euros, dédié à l’investissement dans des entreprises innovantes en France et aux Etats-Unis. Le total sous gestion de Newfund s'élève désormais à 230 millions d’euros. 95% des souscriptions viennent d’entrepreneurs. 65% d’entre eux avaient déjà souscrit au fonds Newfund 1. François Véron, l’un des fondateurs de Newfund, a indiqué qu’il avait été envisagé dans un premier temps un objectif de taille de 180 millions d’euros, afin de capter quelques investisseurs institutionnels, avant de retenir une fourchette de 120 à 150 millions d’euros.
Newfund a annoncé le 24 septembre la finalisation de la levée de capitaux du fonds Newfund 2, à hauteur de 130 millions d’euros, dédié à l’investissement dans des entreprises innovantes en France et aux Etats-Unis. Le total sous gestion de Newfund s'élève désormais à 230 millions d’euros. Newfund a réuni dans ce FPCI la plus large base d’entrepreneurs et de particuliers avertis investisseurs dans un fonds d’innovation non fiscal. Ainsi, 95% des souscriptions viennent d’entrepreneurs, dont un certain nombre ont été eux-mêmes accompagnés par les fondateurs de Newfund par le passé. 65% d’entre eux avaient déjà souscrit au fonds Newfund 1.
La société financière I&P Développement 2 (IPDEV 2), gérée par Investisseurs & Partenaires, un investisseur d’impact dédié aux PME africaines, a annoncé hier avoir clôturé sa levée de fonds de 11,5 millions d’euros, avec un capital total de 21 millions d’euros. Par ailleurs, IPDEV 2 a levé 15 millions d’euros auprès d’investisseurs africains qui cofinancent chaque fonds. Avec l’appui de plusieurs investisseurs, dont la Banque Africaine de Développement et le Soros Economic Developement Fund, IPDEV 2 va inaugurer dix fonds d’impact dans dix pays africains. Cinq fonds sont déjà opérationnels, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, à Madagascar, au Niger, et au Sénégal.