La plate-forme de financement des TPE et PME par les particuliers de KissKissBankBank tombée dans le giron de La Banque Postale, continue de diversifier son offre. Echaudée par les défauts de ses premiers emprunteurs, elle a décidé d'offrir moins de projets cette année.
L’appellation « régime social des indépendants » disparaîtra au 1er janvier 2018, mais l’intégration du RSI au régime général de Sécurité sociale se déroulera durant une période transitoire de deux ans. Une période sur laquelle des détails ont été récemment apportés, notamment quant aux organismes conventionnés. RSI : le grand flou... avant le grand saut Plus que quelques jours avant la disparition, au moins juridique, du régime social des indépendants. L’appellation sera supprimée au 1er janvier 2018 et la protection sociale des travailleurs indépendants dépendra désormais du régime général de Sécurité sociale. Cette transition, toutefois, se fera au fil des deux prochaines années pour les 6,5 millions de personnes concernées, dont 2,8 millions de chefs d’entreprises actifs et 2 millions de retraités commerçants, artisans, professions libérales, micro-entrepreneurs et leurs familles. « C’est la fin d’une histoire, mais c’est aussi une évolution inéluctable », a ainsi admis le directeur général du RSI Stéphane Seiller, dans un récent point presse commun avec l’Assurance maladie, l’assurance retraite et l’Acoss. « 90% des indépendants avaient du mal à comprendre le fonctionnement de la protection sociale des indépendants », a-t-il ajouté, se basant sur les résultats d’une étude interne menée en 2016 auprès d’environ 2 000 cotisants actifs au RSI. Mais la fin très prochaine du RSI, outre le possible ralentissement de ce processus suite au PLFSS 2018, ne doit toutefois pas constituer un « big bang », pour reprendre l’expression de Dominique Giorgi, pilote de cette période transitoire à la tête d’une mission Igas/IGF sur le sujet. « La date du 1er janvier 2018 est importante mais elle n’a pas vocation à bouleverser la vie des assurés », a-t-il résumé. Cette réintégration s’oriente autour de trois objectifs majeurs : amélioration de la qualité de service, simplification des démarches des assurés et rappel de la spécificité de la protection sociale des indépendants. La seconde priorité, souligne par ailleurs Dominique Giorgi, est liée aux évolutions du monde professionnel actuel : « Les carrières ne sont aujourd’hui plus linéaires entre salariat, indépendance, entrepreneuriat… avec de lourdes conséquences en termes administratifs ». Un point qui touche notamment la retraite : « Plus de 95% des nouveaux retraités ont à la fois été salariés et indépendants », rappelle François Brousse (Cnav). En pratique, rien n’est censé changer pour les assurés au 1er janvier 2018. Les règles de calcul des cotisations et de versement des prestations et remboursements restent inchangées auprès de leurs organismes habituels, la seule exception concernant les libéraux versant les cotisations maladies à l’Urssaf plutôt qu’à leur organisme conventionné. « Par ailleurs, tous les travailleurs indépendants bénéficieront d’une baisse de cotisation famille de 2,15 points qui neutralisera l’impact de la hausse de la CSG », notent en commun les instances, ajoutant que 75% des indépendants devraient bénéficier d’un gain de pouvoir d’achat « via le renforcement de l’exonération des cotisations d’assurance maladie/maternité jusqu’à 43 000 euros ». Ils pourront, au 2 janvier 2018, accéder à l’ensemble de leurs informations sur secu-independants.fr. Sur le recouvrement, souligne Éric le Bort (ACOSS), « une ligne téléphonique spécifique sera mise en place » même si, comme il l’ajoute, « cela ne constitue pas exactement une nouveauté » , ce type de dispositif ayant par exemple été mis en place pour les particuliers employeurs. Cette refonte s’accompagnera également d’une modification du système de délais de paiement « pour mieux tenir compte des fluctuations de revenus », via une expérimentation mise en place jusqu’au 30 juin 2019 « pour éviter un nouvel effet Isu ». Sur la maladie, l’avenir des organismes conventionnés sera bien écrit en pointillés sur les deux prochaines années, avant que la Cnam ne devienne l’interlocuteur unique des assurés. Comme le souligne Aurélie Combas-Richard (Cnam), « tous les nouveaux travailleurs indépendants basculeront directement au régime général à compter du 1er janvier 2019 », une bascule qui sera conclue fin 2019. Les organismes conventionnés, la Ram (Apria RSA) d’un côté et une petite vingtaine de mutuelles de l’autre, chacun couvrant un peu plus de deux millions d’indépendants, verront comme prévu leurs conventions de délégation conclues au 31 décembre 2019. Mais leurs personnels devraient, sur le papier, être repris au sein du nouveau système : un courrier commun d’Agnès Buzyn et Gérald Darmanin à la FFA et la FNMF avait déjà tâché de rassurer les principaux intéressés. « Tous les personnels travaillant sur le régime obligatoire seront repris, sans mobilité géographique forcée », affirme ainsi Aurélie Combas-Richard. Un plan qui, selon elle, a permis de rassurer les craintes, notamment, des mutualistes. Côté RSI, la reprise des personnels devrait se faire de manière équivalente, en réponse aux craintes suscitées par sa suppression ces derniers mois. Les administrateurs actuels du RSI iront, de leur côté, au bout de leur mandat, qui se conclut le 31 décembre 2018 : la nouvelle gouvernance de la sécurité sociale des indépendants sera pilotée par le CPSTI (Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants), instauré par le PLFSS 2018 dans son article 15. Un conseil de la surveillance de la réforme sera, dans le même cadre législatif, établi au début de l’année 2018.
Bercy veut une assurance vie finançant plus les entreprises. Le rapport commandé par Bruno Le Maire sur le financement des entreprises envisage de véritables remises en cause concernant le placement phare des Français
Willis Towers Watson Securities, la branche banque d’investissement de Willis Towers Watson, cabinet leader de conseil, de courtage et de solutions logicielles dans le monde, a annoncé la structuration et le placement de titres assurantiels (Insurance-linked securities ou ILS) à hauteur de 90 millions d’euros pour le compte de Covéa, premier groupe d’assurance IARD mutualiste français. L’opération a été réalisée en collaboration avec Willis Re, le courtier en réassurance de Willis Towers Watson. Hexagon Reinsurance DAC (« Hexagon »), qui a finalisé l’émission des titres le 15 décembre, fournit à Covéa une protection entièrement garantie de quatre ans contre le risque de tempête en France, au moyen d’une émission obligataire de deux tranches de 45 millions euros. La couverture est offerte sous forme « aggregate », ce qui signifie que la garantie se déclenche lorsque le coût annuel cumulé des sinistres atteint un seuil déterminé. Ses conditions sont semblables à celles d’un contrat de réassurance classique pour une meilleure intégration dans le programme de réassurance des risques liés aux catastrophes naturelles du groupe. « Nous sommes fiers d’avoir accompagné Covéa dans sa toute première transaction impliquant des cat bonds. L’opération a suscité l’enthousiasme des investisseurs. Hexagon permet ainsi à Covéa de diversifier ses sources d’accès au marché de la réassurance, à un tarif compétitif. Il s’agit d’une transaction unique ; c’est en effet la première fois qu’un cat bond européen vient renforcer la capacité de gestion des risques d’un programme de réassurance traditionnel, et la première fois qu’une émission européenne prévoyant un mécanisme d’activation indemnitaire (seuil de déclenchement reposant sur les pertes subies) est réalisée sous forme aggregate », a déclaré Bill Dubinsky, directeur général ILS chez Willis Towers Watson Securities. Alkis Tsimaratos, directeur général de Willis Re pour la région EMEA Sud et Ouest, confirme : « Nous sommes ravis des nombreuses retombées positives de cette opération. En plus de fournir à Covéa une nouvelle source de capital à l’appui de sa stratégie de réassurance, Hegaxon s’engage à ses côtés sur plusieurs années à des conditions avantageuses. Une stabilité bienvenue dans un marché de la réassurance traditionnelle difficile, marqué par les incertitudes tarifaires lors du renouvellement 2018. Cette transaction démontre également que les seuils de réassurance habituellement associés aux montages traditionnels en Europe intéressent aussi les investisseurs en obligations catastrophe. En combinant leur expertise pour prodiguer de précieux conseils à leur client sur la conception et l’exécution de sa stratégie de transfert de risques, Willis Re et Willis Towers Watson Securities ont fait une fois de plus la différence ».
CNP Assurances et UniCredit viennent de procéder au renouvellement de leur partenariat dans le domaine de l’assurance de personnes en Italie, au travers de la société CNP UniCredit Vita détenue à 57,5 % par CNP Assurances, 38,8 % par UniCredit et 3,7 % par Cardif. Conclu pour 7 ans à compter du 1er janvier 2018 (soit jusqu’au 31 décembre 2024), ce partenariat se matérialise par un pacte d’actionnaires signé entre CNP Assurances, UniCredit et Cardif, et par un accord de distribution entre CNP UniCredit Vita et UniCredit. Doté de nouvelles ambitions, ce dernier conforte la présence du groupe CNP Assurances en Italie et prévoit la création d’une structure d’animation commerciale dédiée au sein de la filiale commune pour développer la commercialisation de contrats d’épargne en unités de compte, de prévoyance individuelle et d’assurance emprunteur, en ligne avec la stratégie de réorientation du mix-produits de CNP Assurances. Son périmètre géographique reste inchangé : il couvre le centre et le sud de l’Italie, la Sardaigne et la Sicile, soit 1 365 agences et points de vente UniCredit. « Consolidant nos liens avec une banque européenne de premier plan comme UniCredit, ce nouvel accord conforte le positionnement de CNP Assurances en Europe. Il affiche de fortes ambitions en matière de réorientation du mix-produit avec la création d’une structure d’animation commerciale dédiée au sein de notre filiale commune. L’effort qui sera fait sur la commercialisation de produits faiblement consommateurs de capital permettra de créer de la valeur pour l’ensemble des parties » indique Frédéric Lavenir, directeur général de CNP Assurances. « Je suis certain que le renouvellement de notre partenariat avec CNP Assurances, associé aux nouvelles initiatives en faveur de CNP UniCredit Vita et l’accent mis par le réseau UniCredit sur les produits de bancassurance, va accélérer le développement de la bancassurance en Italie et permettre d’atteindre les objectifs du plan Transform 2019 » a déclaré Jean-Pierre Mustier, directeur général d’UniCredit.
L’agence a annoncé ce matin sa décision de relever la note qu’elle accorde à la qualité de la dette du pays libellée en devises étrangères d’un cran, à un niveau BBB qui se situe désormais deux crans au-dessus de la catégorie spéculative. «La politique monétaire a été suffisamment disciplinée pour limiter l’ampleur de la volatilité des sorties de capitaux en période difficiles. Les mesures macro-prudentielles ont permis d’inverser la forte hausse de la dette externe des sociétés, alors que la hausse de la profondeur du marché a coïncidé avec une amélioration de sa stabilité. L’accent mis sur la stabilité financière est également visible dans les prévisions budgétaires crédibles de ces dernières années», a ainsi expliqué Fitch.
Le Koweït a ordonné hier l’ouverture d’une enquête au sujet d’un contrat d’un milliard d’euros attribué à l’avionneur européen Airbus portant sur la fourniture à son armée de l’air de 30 hélicoptères militaires Caracal. Cette annonce intervient alors que le constructeur aéronautique est déjà confronté à plusieurs enquêtes relatives à certains contrats, une situation qui a plongé le groupe dans l’une des plus graves crises de gouvernance de son histoire.
Faut-il créer un bancassureur public en rapprochant La Poste et la CNP ? Désormais investi à la direction générale de la Caisse des Dépôts - actionnaire des deux groupes - Eric Lombard s’est dit ouvert sur la question, ayant à l’esprit l’alignement de tous les intérêts publics. Interrogé mardi, à l’occasion du premier conseil d’administration de La Poste auquel il prenait part, il a indiqué, selon des sources internes, qu’il étudierait la question selon trois priorités, « préserver les intérêts patrimoniaux de la CDC, ceux des entreprises concernées et l’intérêt public ». Autrement dit, si Philippe Wahl, le patron du groupe postal, a convaincu les pouvoirs publics de rouvrir ce dossier pour permettre à La Poste d’accélérer sa diversification et de compenser la chute du courrier, la survie de La Poste ne sera pas le seul déterminant dans la recomposition de l’actionnariat de CNP Assurances. De fait, toutes les conditions sont réunies pour que les relations entre La Poste et CNP évoluent. Le modèle de CNP, qui consiste à fabriquer des produits d’assurance sans les distribuer, a récemment été fragilisé par la perte de partenariats clefs. De son côté, La Poste vient de réduire ses objectifs financiers et doit accélérer sa diversification autour de son principal moteur de résultats, La Banque Postale. Enfin, BPCE, également actionnaire de CNP (à 18 %), a renégocié ses accords commerciaux et classe désormais sa participation à son capital dans son pôle « hors métiers », aux côtés de Coface. Sa participation dans CNP n’est donc plus stratégique. Reste que pour la CDC, pivot dans ce dossier, l’intérêt d’un tel rapprochement n’a rien d'évident : CNP est l’une de ses filiales qui lui reverse le plus de résultat. Loin devant La Poste, dont la CDC détient 26,32 % depuis sa recapitalisation en 2010 . Pour la convaincre de s’engager dans un rapprochement entre l’assureur et le groupe postal, il lui faudra un projet stratégique créateur de valeur : « Il est très peu probable que la CDC accepte de perdre le contrôle de CNP pour être minoritaire dans La Poste, la CDC ne pourra s’engager dans ce projet qu'à l’appui de bouleversements stratégiques profonds », estime un connaisseur du dossier. D’autant que le coût de l’opération est majeur et que la CDC pourrait être mobilisée : « Au bas mot, il faudrait 5 milliards d’euros pour racheter les titres de BPCE et le flottant, alors que les actifs immobiliers que La Poste peut apporter sont peu liquides », estime encore cette source. Le schéma soumis pour examen à l’exécutif consisterait en effet à assurer une prise de contrôle de CNP par La Poste qui, dans un premier temps, prendrait le contrôle de son entreprise commune avec BPCE. Si la CDC sera vigilante sur les contreparties, l’exécutif se dit à ce stade ouvert. « Selon les options retenues, une montée de la Caisse des Dépôts au capital de La Poste pourra être envisagée ou elle conservera son taux de détention actuel », indique-on au sein des pouvoirs publics. Une chose est sûre, les parties prenantes seront contraintes de rapprocher leurs vues pour faire bouger les lignes : la CDC, La Poste, BPCE et l’Etat sont liés par un pacte d’actionnaire jusqu'à fin 2019 qui empêche tout mouvement au capital de CNP sans accord des différentes parties. L’exécutif se donne le temps de trouver un terrain d’entente. « L’idée est d’arrêter un schéma directeur d’ici à l'été 2018. Le closing de l’opération prendra lui plus de temps », confirme-t-on au sein de l’Etat. La rencontre prévue entre Philippe Wahl et Emmanuel Macron ce jeudi matin tombe à point nommé.
Mathieu Sébastien et Damien Renaudeau sont nommés partners au cabinet de conseil en stratégie Oliver Wyman au sein de la practice Services Financiers, avec une spécialisation dans le secteur de l’assurance. Mathieu Sébastien, 44 ans, a rejoint Oliver Wyman en tant que partner. Il cumule plus de 18 ans d’expérience, dont 16 chez Roland Berger Strategy Consultants, dans le conseil en stratégie à destination de grandes institutions financières. Son expérience sectorielle couvre essentiellement l’accompagnement de grands clients du secteur de l’Assurance sur des sujets majeurs d’élaboration de plans stratégiques, de définition de stratégies de développement et de partenariats, de transformation organisationnelle et digitale et d’amélioration de la performance opérationnelle. Auparavant, Mathieu a travaillé chez Roland Berger depuis 2001 où il a été promu, fin 2011, Partner du secteur de l’Assurance. Mathieu Sébastien a débuté sa carrière dans le conseil en 1998 chez Mitchell Madison Group, dans l’activité de gestion des risques dans les services financiers. Mathieu Sébastien est diplômé de HEC (1996). Damien Renaudeau, 34 ans, est promu partner. Il a rejoint Oliver Wyman dès 2007 et cumule plus de 10 ans d’expérience dans le conseil en stratégie à destination de grands groupes assurantiels. Spécialisé dans le secteur de l’Assurance, Damien a accompagné des institutions financières et bancassureurs de premier plan, en Europe et au Moyen-Orient, sur des problématiques majeures de définition de plan stratégique, de revue de positionnement et de business models, et de transformation des organisations. Damien est notamment intervenu sur de vastes projets de transformation digitale de grands acteurs du secteur, sur des opérations de fusion et de définition de modèle opérationnel cible, et des projets d’expansion à l’international. Damien est diplômé de l’ESCP Europe (2007).
Les récentes envolées du Bitcoin laissent la Commission européenne sceptique. «Les monnaies virtuelles comme le Bitcoin ne sont pas vraiment des monnaies», a déclaré mercredi matin Valdis Dombrovskis, son vice-président chargé des services financiers, en pointant les divers risques liés à son emploi – problèmes techniques de cybersécurité, volatilité accrue et perte possible des sommes investies, ou manipulation du marché. «N’oublions pas qu’il n’est garanti par aucun Etat ou émetteur: sa valeur est seulement déterminée par l’offre et la demande, et peut donc s'écrouler à n’importe quel moment», a-t-il insisté.
Dans le cadre de sa participation aux Couronnes Instit Invest 2017, Bertrand Jounin, directeur de la gestion d'actifs d'Apicil nous détaille la politique d'investissement local de l'institution. Cette dernière a par ailleurs récemment fait évoluer sa gouvernance pour se conformer à Solvabilité 2, mais aussi avoir un suivi de risques plus fin.
Le groupe public a récemment étendu son engagement de réduction de 20 % de l’empreinte carbone aux portefeuilles d’obligations d’entreprises sur la période 2014-2020. En 2015, la Caisse des Dépôts s'était fixée comme objectif de réduire l’empreinte carbone de ses portefeuilles actions gérés en direct (CDC, Bpifrance et CNP Assurances, soit 55 milliards d’euros) de 20 %. L’objectif a été largement atteint puisqu’elle a baissé de 27 % entre 2014 et 2016. Le groupe veut désormais aller plus loin et étend son engagement de réduction de 20 % de l’empreinte carbone aux portefeuilles d’obligations d’entreprises sur la période 2014-2020. Une mobilisation au niveau du groupe « L’ensemble des ressources internes sont mobilisées. Par exemple, certains gestionnaires d’actifs ont une partie de leur rémunération indexée à la réduction de l’empreinte carbone », explique Nicolas Blanc, directeur adjoint du département de la stratégie de la Caisse des Dépôts. « Le financement de Novethic et de I4CE (Institute for Climate Economics) nous permet à la fois de progresser en interne et de faire avancer la place sur ces questions » En termes de reporting 173, « il s’agit essentiellement d’un travail d’adaptation des indicateurs que nous avions déjà développés », relève Héléna Charrier, directrice de projets investissement responsable à la Caisse des Dépôts. « Nous devons encore réussir à restituer le positionnement de nos portefeuilles par rapport à un scénario 2 degrés ou aux risques physiques liés au changement climatique. » Outre la décarbonation des portefeuilles, le groupe continue de financer des projets allant dans le sens de la transition écologique (plus de 15 milliards d’euros de financement entre 2014 et 2017) et exclut de ses investissements les entreprises pour lesquelles le charbon thermique représente plus de 20 % du chiffre d’affaires. Par ailleurs, la collecte du livret de développement durable et solidaire (LDDS) servira désormais à financer des projets ayant un impact climatique favorable.
Un ex-gestionnaire de fortune de la banque tessinoise BSI à Singapour, condamné en juillet dans le cadre du scandale politico-financier 1MDB en Malaisie, a été interdit d’activité à vie dans le secteur financier mardi par les autorités singapouriennes, rapporte l’AFP. Le Singapourien Yeo Jiawei est interdit à vie d’exercer une activité dans le secteur financier de l’archipel d’Asie du Sud-Est, a précisé l’Autorité monétaire de Singapour (MAS).Cette sanction intervient six mois après la condamnation de l’ex-cadre bancaire à quatre ans et demi de prison pour blanchiment d’argent et fraude dans l’affaire de détournement de centaines de millions d’euros du fonds souverain 1Malaysia Development Berhad (1MDB), qui fait l’objet d’enquêtes également en Suisse et aux Etats-Unis. L’ex-gestionnaire de fortune avait fait des «efforts considérables» pour dissimuler ses agissements délictueux et exploité sa situation professionnelle pour réaliser des gains personnels, avait indiqué le président du tribunal, Ong Hian, lors du prononcé du jugement.Le fonds souverain 1MDB avait été créé par le Premier ministre malaisien, Najib Razak, à son arrivée au pouvoir en 2009, pour moderniser le pays. 1MDB est endetté aujourd’hui à hauteur de 10 milliards d’euros. Le scandale politico-financier, qui a éclaté il y a environ deux ans, a fini par atteindre Najib après des révélations du Wall Street Journal selon lesquelles il aurait perçu indûment près d’un milliard d’euros de financements liés à 1MDB. Le Premier ministre malaisien et 1MDB ont toujours nié tout acte répréhensible.
The Netherlands-based asset management firm Actiam, a specialist in sustainable investment, has recruited Eric Tajchman as head of international development, to cover the French and Belgian markets, NewsManagers has learnt. The former chief development officer at Tocqueville Finance will be based in Brussels, and will be responsible for introducing France to the company, which manages all of its EUR60bn in assets under management according to ESG criteria, and for selling its funds.“We are a leading player in the sustainable and responsible investment and impact investing market in the Netherlands. We think that in light of the interest French investors have in these themes, particularly driven by article 173, we have significant potential for development in France,” says Hans van Houwelingen, CEO of Actiam, in an interview with NewsManagers. In addition to France, Actiam, based in Utrecht, has identified the Scandinavian countries as a promising market for their approach. An employee in the Netherlands has been tasked with covering the region, and the company is also hoping to grow in Germany, where a physical location will be necessary. To support this international development, in addition to the creation of a dedicated position, to which Tajchman has been appointed, Actiam has founded an asset management firm in Luxembourg and will by second quarter 2018 launch three Ucits V funds: one European sustainable bond fund, one global equity impact fund, and one energy transition fund. “These funds have already received engagements of EUR4bn, which makes it one of the largest UCITS launches of the year,” says van Houwellingen. A fourth agriculture fnd may also be created. In France, Actiam is hoping to forge “partnerships” with distributors and institutionals. It is also open to managing white label products. For now, there are no plans to open an office in Paris, but this may be considered once the company has reached its pace of growth in the country. To accelerate its development, the firm has not ruled out acquiring a smaller asset management firm. Actiam is known for its uncompromising 100% ESG approach. For example, since May this year, the asset management firm has announced a decision to exclude all tobacco manufacturers from all of its portfolios. “If a large pension fund asks us to include tobacco, we will explain to them that we may not be the right provider for them. We want to be faithful to our style,” explains Dennis van der Putten, head of ESG at Actiam. In addition to the application of ESG criteria, the firm privileges three major themes in its investments: climate, water, and land. The firm is conscious of the importance of the impact of its investments, and also has several microfinance funds, and works independently on the impact of its portfolios.
Voilà plus d’un an que la gouvernance d’Hiscox France est en chantier. Entre le départ de Pierre-Olivier Desaulle, alors DG Europe et France, son remplacement par Stéphane Flaquet à l’été 2016, puis la nomination de Gwenaël Hervé à la tête de la succursale française il y a tout juste un an, l’assureur devait se remettre en ordre de marche. Voilà qui est fait ! Hiscox France peut désormais s’appuyer sur un nouveau comité de direction, maintenant structuré par canaux de distribution, et composé de huit personnes dont trois nouveaux entrants. Autour de Gwenaël Hervé, directeur général, le codir, mixte, se compose de Paul Dupeyrat (directeur du courtage), de Benjamin Barès (directeur de la distribution direct et partenariats), de Louis Daviault (directeur sinistres), d’Astrid-Marie Pirson (directrice technique de la souscription), de Nathalie Detrez (directrice des opérations), de Berangère Fely (DRH) et de Charlotte Poussard (directrice financière). « Notre distribution se fait essentiellement par le courtage (près de 80 %), par nos partenariats avec plusieurs assureurs mutualistes et bancassureurs et par le direct. Chacun de ces trois canaux est en croissance sur le dernier exercice », explique Gwenaël Hervé. Orienté Middle Market, professionnels et clientèle privée, Hiscox France est, derrière son homologue allemand, l’un des plus gros contributeurs aux revenus d’Hiscox Europe (Hors UK et Lloyd’s) qui devraient atteindre 220 à 230 M€ pour 2017, en croissance à deux chiffres. Avec 103 salariés et deux implantations (Paris et Bordeaux pour la gestion), Hiscox France veut également élargir sa base clients, notamment professionnels. « Aujourd’hui 60 % de notre chiffre d’affaires est réalisé par nos clients professionnels et entreprises et 40 % par notre clientèle privée. Nos objectifs sont toujours d’atteindre les 70 % sur les pros », poursuit Gwenaël Hervé. Pour ce faire, la succursale tricolore mise d’abord sur de nouveaux produits, en fonction des tendances de marché. L’assureur lancera par exemple d’ici quelques semaines une RC promoteurs immobiliers. Hiscox France table surtout sur une meilleure segmentation de ses courtiers apporteurs, en privilégiant ceux avec qui il enregistre des volants d’affaires significatifs. « Nous travaillons toujours beaucoup avec les grossistes qui se démarquent par des produits différenciants, souples et innovants, à qui nous sommes capables d’apporter des solutions et qui permettent de toucher plus facilement certaines catégories de courtiers ou des agents », conclut Gwenaël Hervé.
Le plan d’action pour la croissance de Bruno Le Maire, attendu au printemps 2018 à l’Assemblée, va fixer les modalités de « descente » de l’Etat au capital d’ADP, de la Française des Jeux et d’Engie. Le calendrier des privatisations se précise. L’Etat enclenchera les grandes manoeuvres autour d’Aéroports de Paris et de la Française des Jeux au printemps, « probablement à l’occasion du passage au parlement du plan d’action pour la croissance de Bruno Le Maire », confirme-t-on au sein de l’exécutif. La puissance publique doit en passer par la loi si elle veut céder le contrôle des deux groupes. Idem pour Engie, qui fera aussi l’objet de dispositions spécifiques dans le projet législatif. « Aucune décision de vente n’est formellement prise », souligne-t-on, mais l’exécutif se met en ordre de marche pour conduire ses 10 milliards d’euros de cessions d’ici à 2020 afin de financer un fonds en faveur de l’innovation . Aéroports de Paris est au coeur de ses réflexions. « Ce qui est certain, c’est qu’ADP ne fera pas l’objet d’une cession en l'état », indique-t-on du côté des représentants de l’Etat, actionnaire à hauteur de 50,63 % du groupe, valorisé à un peu plus de 15 milliards d’euros. A la différence d’autres aéroports, le groupe est en effet propriétaire de ses terrains - des actifs sensibles sur lesquels la puissance publique entend bien garder la main, de façon directe ou indirecte, même si elle cède ses titres ADP. Concession à très longue durée Le groupe aéroportuaire craignait de devoir scinder son immobilier. Mais l’exécutif a visiblement écarté l’idée de créer purement et simplement une foncière. Complexe, cette option aurait trop coûté à l’Etat pour indemniser les actionnaires minoritaires. La solution qui tiendrait désormais la corde est d’accorder à ADP une concession de très longue durée, de type cinquante voire cent ans, qui donnerait lieu, à terme, à prolongation ou à mise en concurrence. « Cela reviendrait à accorder à ADP un droit quasi exclusif de gestion et éviterait de remettre en cause son régime juridique. En toute hypothèse, il faudra cependant s’assurer de la compatibilité avec le droit communautaire. » Dans un second temps, l’Etat arbitrera sous quelle forme céder les titres du groupe, en blocs sur les marchés, en lots sous forme d’enchères ou en intégralité en gré à gré avec une concurrence limitée. Un accord privilégié avec Vinci, le premier actionnaire d’ADP avec 8 % du capital, ne semble donc pas à l’ordre du jour. L’Etat à 25 % ou 30 % dans la FDJ La Française des Jeux, qui bénéficie d’un monopole de droit sur les jeux de loterie et la prise de paris sportifs en réseau physique et génère d’importantes recettes fiscales (3,3 milliards d’euros en 2016), pose, elle, d’autres problèmes. « Si l’Etat décide de privatiser la Française des Jeux, il faut en tout état de cause maintenir son monopole et, pour cela, l’Etat devra conserver un contrôle fort sur la société », souligne-t-on encore au sein de l’exécutif. La puissance publique envisage ainsi de rester au capital à hauteur de 25 à 30 % (contre 72 % aujourd’hui) en s’octroyant des droits spécifiques. D’emblée, l’Etat juge « très peu probable une vente à un spécialiste des jeux », souligne encore cette source. Le groupe de casinos Tranchant, qui a déclaré son intérêt au nom d’un groupement d’investisseurs , ne devrait donc pas être convié. Trois options se dessinent alors. Soit une vente en gré à gré avec appel d’offres restreint auprès de fonds d’infrastructures et d’assureurs qui se positionneraient « en actionnaires non contrôlant », dit-on. Soit des ventes de blocs à des grands investisseurs ou bien une introduction en Bourse auprès de particuliers avec une partie du capital réservée aux salariés. Dans cette configuration, la valorisation du groupe atteindrait de 2,5 à 3,5 milliards d’euros. En cas de privatisation de la FDJ, le gouvernement pourra s’appuyer sur sa PDG, Stéphane Pallez . Cette énarque, qui a passé vingt ans à Bercy, a été à la manoeuvre sur les dossiers Air France et Thomson à la fin des années 1990-début 2000. Compte tenu du poids de la FDJ dans le secteur des jeux, de nombreux experts estiment que sa privatisation impliquerait toutefois une remise à plat plus large du secteur. Engie, enfin. L’Etat détient encore 24,1 % du capital de l'énergéticien et plus du tiers des droits de vote, une participation valorisée quelque 8,5 milliards d’euros au cours actuel. La future loi devrait autoriser l’Etat actionnaire à passer sous le seuil du tiers des droits de vote. Les syndicats de l’ex-GDF Suez, CGT en tête, sont cependant hostiles au désengagement de l’Etat.
Architas, which in 2015 became the fund selection entity for all of the Axa group, has had a growth spurt and developed considerably. Nicolas Deschamps, its CEO for France and Belgium, explains the new development strategy at Architas and its European ambitions to NewsManagers, at a time when MiFID 2 reforms are about to transform fund distribution in Europe.
Son taux 10 ans est passé sous celui de l’Italie pour la première fois depuis janvier 2010 avant le retour du pays en catégorie investissement chez Fitch.
L'équipementier automobile allemand Continental dispose d’au moins trois milliards d’euros pour réaliser des acquisitions afin de renforcer sa présence sur les marchés en croissance, notamment en Asie, a déclaré son directeur financier, Wolfgang Schäfer, dans une interview publiée samedi. «L’ordre de grandeur pour des acquisitions s'élève à plus de trois milliards d’euros actuellement, et si l’on souhaite aller jusqu’au bout de notre potentiel, peut-être même un peu plus», a-t-il dit au quotidien Börsenzeitung.
Dans son rapport intitulé, "La politique immobilière du ministère de la justice, mettre fin à la fuite en avant", la Cour des comptes appelle à inscrire la stratégie immobilière du ministère de la justice dans une loi de programmation pluriannuelle et à privilégier pour la construction de nouvelles prisons le recours aux marchés de conception-réalisation plutôt qu’aux PPP.
Éric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts, a procédé à la nomination d’Olivier Sichel en tant que directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts. Il sera membre des comités de direction de l’Etablissement public et du Groupe.
En plein bras de fer sur les moyens dévolus à la prochaine convention d’objectifs et de gestion (COG) de l’Ircantec, l’Igas a publié, le 30 novembre, un rapport sur les coûts facturés par la CDC.
Si les ETF permettent aujourd’hui un accès rapide et aisé au marché obligataire avec des coûts de transaction compétitifs, leur utilisation peut avoir des fins très diversifiées. Emmanuel Monet, responsable vente France, Monaco et Luxembourg chez Amundi ETF, Indexing & Smart Beta, passe ces différentes fonctions au crible, détaillant l'usage des ETF dans un objectif de limitation de la concentration du risque ou encore de recherche de rendement en période de taux bas.
CNP Assurances et Malakoff Médéric ont signé un accord d’une durée de cinq ans pour développer l’assurance santé, la prévoyance et l’épargne patrimoniale auprès de leur clientèle respective de Travailleurs Non-Salariés (TNS), cadres dirigeants et particuliers.
L’Eiopa a lancé sa deuxième phase de consultation pour la révision de Solvabilité II dans le cadre de la clause de revoyure. Pour l’heure, les propositions de l’institution vont à contre-courant des attentes de nombre d’assureurs.
Instit Invest a tenté de résoudre cette problématique à l’occasion de la 4e JNI dans un panel composé d’Emmanuel Monet, responsable vente France, Monaco et Luxembourg chez Amundi ETF Indexing et smart beta, Ray Uy, directeur de la recherche macroéconomique et de la gestion des devises d'Invesco Fixed Income, Emmanuel Brutin, responsable de la gestion des portefeuilles assurés chez CNP Assurances et Pierrick Louis, gérant de portefeuilles assurances chez Crédit Agricole Assurances.
La création du département "Portfolio Solutions" à Londres a pour objectif d’optimiser le support fourni aux clients institutionnels en matière de suivi, de construction de portefeuille, de réduction des coûts et d’analyse des risques.