«Nous pourrions avoir un gros problème. Le risque d’une crise serait inévitable si aucune solution n'était trouvée au cours de la semaine prochaine», a prévenu jeudi dans une interview à La Repubblica, le vice-ministre des Transports italien Giancarlo Cancelleri (Mouvement 5 Etoiles, M5S), à propos du dossier Atlantia, dont la filiale Autostrade per l’Italia est impliquée dans l’effondrement du pont Morandi de Gênes en 2018.
La plateforme de données est lancée par des fonds de pension pesant collectivement plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs. Elle doit leur permettre de mesurer la contribution de leurs investissements aux objectifs de développement durable de l’ONU.
La première banque allemande a annoncé hier un partenariat avec Google et tenté de rassurer les marchés sur l'impact de l'affaire Wirecard et de la crise sanitaire.
Elle pourrait atteindre 5 à 7 milliards d’euros initialement, tandis que la première obligation verte dépasse aujourd'hui les 27 milliards d’euros d'encours.
La Carac se prépare à se lancer dans la gestion d’actifs pour compte de tiers. Entretien avec Fabrice Hammouche, directeur des investissements de la mutuelle et pilote du projet d’ouverture de la gestion financière.
Le private equity, la dette privée et les infrastructures sont les classes d’actifs qui attirent le plus la centaine d’investisseurs sondés par le FEI sur leurs intentions d’allocations post-covid.
La Banque des Territoires, RTE, Allianz France, le groupe Vyv, Vinci Énergies, la Région Île-de-France et des family office apportent 35 millions d'euros au fonds Axeleo Proptech.
Lors de l'assemblée générale du groupe Klesia, Michel Seyt, représentant du collège employeur, a pris la présidence de l'Association Sommitale Klesia, au titre de l'alternance. La vice-présidence revient à Jacques Techer, qui représente le collège des salariés.
Le fonds de pension suédois a été victime d'un canular. Des militants d'Extinction Rebellion ont publié un faux communiqué de presse en utilisant un site Internet répliquant celui d'AP7.
L’activité du secteur manufacturier en Chine a progressé à un rythme plus rapide en juin, selon les derniers indices PMI officiels, alors que l'économie poursuit son rétablissement depuis la levée des mesures de confinement liées au coronavirus et que le gouvernement multiplie les investissements. L’indice PMI manufacturier a grimpé à 50,9 en juin, contre 50,6 le mois précédent, selon le Bureau national des statistiques (BNS) s'établissant pour un quatrième mois consécutif au-dessus du seuil de 50 qui sépare contraction et expansion de l’activité. Cette progression a été portée par l’accélération de la production et des nouvelles commandes, laissant penser que la demande intérieure rebondit, car les commandes à l’exportation ont de nouveau marqué une contraction même si moins importante que le mois précédent. L’activité du secteur des services s’est elle aussi accélérée en juin, avec un indice PMI de 54,4 contre 53,6 en mai.
Royal Dutch Shell a annoncé ce matin qu’il allait passer une dépréciation d’actifs comprise entre 15 et 22 milliards de dollars (entre 13,4 et 19,6 milliards d’euros) dans ses comptes du deuxième trimestre face à la crise provoquée par le nouveau coronavirus, qui l’a amené à réduire fortement ses prévisions de prix du gaz et du pétrole. Cette décision intervient aussi dans le cadre de la revue des activités du groupe lancée par son directeur général Ben van Beurden, avec l’objectif de parvenir à zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050.
Que ce soit en direct ou à travers des instruments financiers, les grands investisseurs se trouvent eux aussi face au dépôt de bilan de la fintech allemande, suspectée de fraude massive. Tous n’ont pu se dégager à temps.
La BaFin s’étant visiblement trompée de cible, en préférant poursuivre les critiques plutôt que l’entreprise, il revient désormais au régulateur européen de faire la lumière sur le scandale Wirecard. L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête, notamment sous l’impulsion de la Commission européenne. «Nous demanderons à l’Esma d’enquêter sur d'éventuelles défaillances en matière de surveillance et, si elles sont avérées, de définir un éventuel plan d’action», a déclaré Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, dans une interview au Financial Times. Selon les résultats de l’enquête préliminaire, l’exécutif européen pourrait lancer une enquête formelle pour déterminer si le régulateur allemand a enfreint la loi européenne sur les rapports financiers, a expliqué Valdis Dombrovskis. «Nous devons clarifier ce qui n’a pas fonctionné», a-t-il souligné, ajoutant que l’Esma devra apporter une réponse d’ici la mi-juillet. Ironie de l’histoire, l’autorité européenne avait approuvé en février 2019 le veto de la BaFin sur les ventes à découvert d’actions Wirecard, au nom d’une possible menace «pour le système financier». Egalement vendredi, la Financial conduct authority (FCA) a annoncé avoir suspendu les activités régulées du groupe allemand via sa filiale locale Wirecard Card Solutions Limited en raison des «événements en cours en Allemagne». De droit britannique, Wirecard Card Solutions Limited est autorisée et supervisée par la FCA pour l’émission de monnaie électronique (cartes prépayées…) et pour d’autres services de paiement. Depuis vendredi, la filiale ne peut pas se délester d’actifs ou de fonds, ne peut plus exercer d’activités réglementées et a dû faire une déclaration sur son site internet pour prévenir ses clients. La situation est différente en France, où Wirecard exerce via sa filiale Wirecard Bank grâce à une autorisation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) dans le cadre du passeport européen. Sollicitée par L’Agefi, l’ACPR a indiqué qu’elle «ne commente pas les cas particuliers» tout en précisant que la mention de Wirecard dans son registre des agents financiers concerne bien Wirecard Bank, agréée en Allemagne et autorisée par son superviseur à intervenir en libre prestation de services dans d’autres états de l’Union européenne. Il revient donc au superviseur allemand de prendre les mesures spécifiques.