Invesco a choisi une voie différente de ses concurrents pour se développer en Chine, écrit le Wall Street Journal en ne cherchant pas à prendre le contrôle de sa joint-venture chinoises, Invesco Great Wall fondée en 2003 et qui avait été la première co-entreprise sino-américaine. En 2006, Invesco et son partenaire China Great Wall Securities ont augmenté leurs participations respectives de 33 % à 49 %. Deux autres sociétés chinoises détiennent chacune 1 %. En mars 2021, Invesco Great Wall gérait 77 milliards de dollars, ce qui en fait le dix-neuvième asset manager en Chine, selon Wind. Invesco a le contrôle managérial de la société, même s’il n’en détient pas actuellement la majorité. En 2018, la société a signé un accord de principe avec son partenaire chinois pour prendre une participation majoritaire, mais ne l’a pas encore fait. «Nous aimons notre actionnaire local. Même si nous augmentons un peu notre participation, nous continuerons à être une joint venture», affirme Andrew Lo, le directeur général de l’Asie Pacifique d’Invesco, dans une interview au WSJ. Depuis le troisième trimestre 2018, Invesco consolide les actifs gérés par sa filiale chinoise dans ses comptes. L’an dernier, le revenu net d’Invesco Great Wall représentait jusqu’à 5,8 % des 4,5 milliards de dollars du total, selon le rapport annuel. Invesco gérait 1.400 milliards de dollars fin mars 2021.
Postbank, première banque de détail allemande, a décidé de facturer les dépôts des comptes courants et des comptes de dépôts à vue, rapporte Les Echos. Tout nouveau compte courant ouvert après le 21 juin au sein de Postbank fera l’objet de «frais de garde» à hauteur de 0,5 % dès lors que les montants déposés dépasseront 50.000 euros. Ce taux s’appliquera aussi aux nouveaux comptes de dépôts à vue dès 25.000 euros. Pour les comptes existants, la facturation n’intervient qu'à partir de 100.000 euros déposés. Commerzbank a aussi annoncé qu’elle imposerait à partir du mois d’août à tous ses clients des frais de garde.
Le gouverneur de la Banque de France a déclaré au Financial Times qu’un accord mondial, obligeant toutes les sociétés cotées en Bourse à divulguer les risques liés au changement climatique auxquelles elles sont soumises de manière standardisée, était à portée de main.
Leon Black, l’ancien directeur général d’Apollo Global Management, fait l’objet d’une plainte affirmant qu’il a violé et harcelé une jeune mannequin russe, avant de l’avoir manipulée avec des promesses d’argent et d’entretien d’embauche chez Goldman Sachs, rapporte le Financial Times. Cette plainte intervient plusieurs semaines après que le dirigeant a démissionné d’Apollo après que ses liens professionnels avec le pédophile Jeffrey Epstein ont été dévoilés. Leon Black affirme que la relation était consentie et que la femme a cherché à lui extorquer de l’argent.
L'assureur a choisi I Care & Consult et Iceberg Data Lab comme fournisseurs de données. CNP embarque également la biodiversité dans sa politique actionnariale.
Victoria Barbary, directrice de la stratégie et de la communication du forum international pour les fonds souverains (IFSWF), revient sur les tendances des nouveaux fonds souverains et ce dont ils ont besoin pour prospérer.
La Financial Conduct Authority a écrit aux parlementaires britanniques pour leur annoncer avoir fait «des progrès substantiels» dans son enquête de près de deux ans sur la faillite du fonds actions phare de Neil Woodford, rapporte Financial News. Mais elle ajoute que l’enquête ne sera pas terminée avant la fin de cette année. Dans sa lettre, le directeur général de la FCA, Nikhil Rathi, indique que l’équipe d’investigation du régulateur a mené 14 interviews de témoins et a réuni plus de 20.000 documents pertinents.
Les autorités financières américaines se préparent à prendre un rôle plus actif dans la régulation du marché des cryptomonnaies, rapporte le Financial Times. Dans une interview au quotidien britannique, Michael Hsu, le nouveau responsable de l’Office of the Comptroller of the Currency, a déclaré qu’il espérait que les dirigeants américains travailleraient ensemble pour établir un «périmètre réglementaire» pour les cryptomonnaies. Ce mois-ci, des représentants des trois régulateurs bancaires fédéraux se sont réunis sur le sujet (OCC, la Federal Reserve et la Federal Deposit Insurance Corporation). Cette nouvelle approche tranche avec celle qui était en vigueur sous l’ère Trump.
L’italien Acea envisage une scission de ses activités d'énergie solaire afin de trouver un partenaire financier pour l’aider à les développer, a déclaré samedi le PDG du groupe. Le groupe a choisi Intesa Sanpaolo Corporate & Investment Banking comme conseiller et s’attend à des manifestations d’intérêt d’ici la mi-juin, a précisé Giuseppe Gola dans une interview à Il Sole 24 Ore. Un accord devait pouvoir être conclu l’année prochaine, a-t-il ajouté, précisant qu’il serait satisfait si le projet pouvait aboutir dès cette année.
La livre truque a atteint vendredi matin à nouveau plus bas face au dollar. La devise s’est échangée à 8,60 pour un dollar (8,58 au plus bas en novembre 2020 à la veille de la nomination de Naci Agbal à la tête de la banque centrale qui a depuis été limogé). Vers 13h30, la livre se déprécie toujours mais revient à 8,5820 (-1%).
La fusion de l'Association d’Economie Financière et de l’European Institute of Financial Regulation sera présidée par l'ancienne députée européenne Pervenche Berès.
Plusieurs investisseurs vont s'opposer à la résolution climat de Total lors de son assemblée générale qui aura lieu demain. Ils espèrent lui faire revoir ses ambitions à la hausse.
Axiom Alternative Investments a annoncé ce 26 mai le changement de nom de son fonds Axiom Optimal Fix, qui devient Axiom Short Duration Bond. Ce changement est effectif depuis le 25 mai, date de réception du prospectus officiel muni du visa. «Cette modification intervient pour mieux refléter la stratégie du fonds investie principalement sur des obligations peu volatiles à faible duration et accroître ainsi sa visibilité et son positionnement à l’international», a précisé la société. Le fonds est géré par Adrian Paturle depuis son lancement en août 2015, et compte 351 millions d’euros d’encours.
Gigantisme. Le financement des pépites françaises ne semble plus avoir de limite ! Back Market vient de boucler l’une des plus importantes levées de fonds jamais enregistrées de la French Tech, si ce n’est la plus grosse puisque Voodoo n’avait pas communiqué le montant levée l’an dernier lors de l’entrée de Tencent à son capital. Le spécialiste français du reconditionnement a récolté 276 millions d’euros et devient à l’occasion la 14e licorne française. Les fonds ont été levés auprès de Generation Investment Management (fonds d’Al Gore), General Atlantic, et des investisseurs historiques Daphni, Aglaé Ventures, Eurazeo et Goldman Sachs (entré l’an dernier). Ce tour de table intervient dans un contexte inquiétant pour le modèle des reconditionneurs français puisque le gouvernement envisage d’appliquer la redevance sur la copie privée aux produits reconditionnés. Une mesure vivement contestée par les fondateurs de Back Market.
Neuberger Berman a lancé un nouveau fonds de private equity de type Eltif (European long-term investment fund) permettant aux particuliers d’accéder à son expertise dans le secteur. Le ticket d’entrée est de 50.000 euros minimum et le fonds aura une durée de vie de 8 ans au lieu de 10-12 ans habituellement. Cette initiative intervient alors que la Commission européenne souhaite réformer les fonds Eltif pour attirer davantage la clientèle retail.
La poursuite de la politique de réduction de la dette sur 2021 sera liée aux conditions économiques des trimestres à venir, tandis que la réglementation continuera à encadrer davantage le crédit.
Total présente demain en AG une résolution climat. Mathieu Soulas, senior vice president strategy & climate, explique sa stratégie sur cette question critique.