Mario Draghi a annoncé qu’il ne recevrait aucune rémunération pour son poste du président du Conseil italien, une décision qui intervient dans un contexte de défiance à l'égard de la classe politique transalpine. Les responsables politiques italiens sont tenus de publier leurs déclarations d’impôts et Mario Draghi, nommé président du Conseil en février dernier, a profité de l’occasion pour annoncer qu’il renonçait au salaire d’environ 110.000 euros brut auquel il a droit. La déclaration d’impôts de Mario Draghi publiée mercredi montre que ce dernier a perçu des revenus de 583.470 euros brut en 2019. Sur ce montant, 498.144 euros correspondent au cumul des pensions liées à ses mandats de directeur général du Trésor et de gouverneur de la Banque d’Italie, a précisé sa porte-parole. Mario Draghi, âgé de 73 ans, en avait 54 lorsqu’il a quitté le Trésor en 2001 pour occuper un poste de direction au sein de la banque d’investissement Goldman Sachs à Londres. Il avait 64 ans lorsqu’il a quitté la Banque d’Italie.
Réunis en assemblée générale, les actionnaires d’Atos ont rejeté ce mercredi après-midi les comptes consolidés 2020 du groupe de services numériques, a indiqué la direction lors de la diffusion en direct de l’AG. La résolution 2 portant sur les comptes consolidés a recueilli 63% de votes contre. Toutes les autres résolutions ont été adoptées.
Une nouvelle plainte a été déposée par le ministère malaisien des finances auprès de 22 entités pour récupérer une partie des 23 milliards de dollars évaporés de son fonds souverain.
Cathie Wood a révélé que Bill Hwang, l’investisseur dont le family office Archegos Capital a explosé causant des milliards de dollars de pertes, avait joué un rôle central dans le lancement de sa société de gestion Ark Invest, rapporte le Financial Times. «Il a amorcé nos quatre premiers ETF et nous lui en sommes très reconnaissants», a-t-elle déclaré vendredi lors d’une interview sur CNBC. Cathie Wood a ajouté qu’elle ne savait pas si Bill Hwang détenait encore des parts dans ses ETF.
Emova Group, le premier réseau français de fleuristes (Monceau Fleurs, Happy, Au Nom de la Rose, Cœur de Fleurs et Bloom’s), a annoncé l’acquisition de 16 magasins précédemment sous franchise, dont 14 exploitent la marque Monceau Fleurs. Deux de ces points de vente sont situés à Paris, les seize autres sont en région parisienne (Hauts de Seine, Essonne et Yvelines). Ces magasins ont réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros en 2019. Emova Group porte ainsi son nombre de magasins succursales à 50.
Pierre de Villeneuve, président du conseil d’administration de BNP Paribas Cardif, a été réélu à la tête du Fonds stratégique de participations (FSP) des assureurs. Il livre sa feuille de route, dans un contexte difficile.
La Banque d’Angleterre (BOE) a laissé son taux directeur et le montant de son programme d’achats d’actifs inchangés jeudi à l’issue de sa réunion de politique monétaire, comme attendu par la plupart des économistes.
Barclays proposera à ses actionnaires un vote consultatif sur sa politique climatique lors de l’assemblée générale de l’année prochaine, a annoncé ce mercredi le président de la banque, Nigel Higgins, lors de l’AG 202. Ce vote consultatif permettra aux actionnaires de dire si la banque tient ses promesses en matière de politique climatique, a expliqué Barclays.
Tesla a perdu un gros client. Stellantis compte atteindre ses objectifs européens de CO2 en 2021 sans l’aide des quotas d'émissions achetés à Tesla par l’ex-Fiat Chrysler Automobiles (FCA), a annoncé le directeur général du constructeur automobile franco-italo-américain dans une interview au Point mardi. Stellantis est né au début de l’année de la fusion entre PSA et FCA. Ce dernier avait déboursé environ deux milliards d’euros pour racheter des crédits CO2 au spécialiste californien de la voiture électrique sur la période 2019-2021 en Europe et aux Etats-Unis notamment.
Déjà sanctionné en juillet dernier à hauteur de 14,7 millions par l’Autorité de la concurrence dans le cartel du jambon, Fleury Michon vient d’écoper d’une nouvelle amende de 100.000 euros pour avoir fait obstacle au déroulement de l’instruction. Le gendarme de la concurrence reproche au groupe de charcuterie de ne pas voir informé les services d’instruction d’une opération de restructuration interne et de la radiation de la société Fleury Michon Charcuterie, une des membres de l’entente litigieuse. « Par son comportement, le groupe Fleury Michon aurait pu compromettre l’efficacité de l’action des services d’instruction, en les empêchant d’identifier et de suivre avec précision l’évolution des personnes morales à qui il convenait d’imputer et de notifier les griefs », note l’Autorité. Fleury Michon a déjà fait appel de la sanction de juillet dernier.