BNP Paribas prévoit de soumettre une offre sur le portefeuille de dérivés actions de Deutsche Bank. Elle pense pouvoir repousser les propositions concurrentes afin de conclure un accord dans les prochaines semaines, selon Reuters, qui cite des sources proches du dossier. Deutsche Bank a décidé de vendre ce portefeuille dans le cadre de sa vaste restructuration annoncée en juillet, qui entraînera notamment la suppression de 18.000 emplois. La première banque allemande prévoit de lancer le mois prochain une procédure d’enchères pour ses dérivés actions, selon les sources. Toute transaction sur le portefeuille de dérivés actions serait distincte de cette opération, ont dit les sources. BNP Paribas et Deutsche Bank ont refusé de s’exprimer. L’exposition de Deutsche Bank aux dérivés mobilisait du capital qui pourrait générer 500 millions d’euros de revenus annuels.
Le gouvernement américain a annoncé jeudi sanctionner une importante banque libanaise, Jammal Trust, qu’il accuse de fournir des services bancaires au Hezbollah, selon un communiqué du Trésor jeudi. Jammal Trust a fourni des services financiers au conseil exécutif du Hezbollah et à la Fondation des Martyrs, basée en Iran. L'établissement bancaire est accusé d’avoir laissé le Hezbollah utiliser des comptes pour payer ses représentants et leurs familles et d’avoir «activement dissimulé ses relations bancaires avec de nombreuses organisations affiliées à la Fondation des Martyrs». Ces sanctions gèlent les avoirs de la banque aux Etats-Unis et en interdisent les transactions via le système financier américain.
RBC Wealth Management vient de recruter deux nouveaux éléments pour ses bureaux de gestion de fortune et de family office à Hong Kong et Singapour. Il s’agit d’Andrew Cheng, qui arrive d’Indosuez, et Andrew White, qui était jusqu’ici directeur des investissements pour l’Asie au sein du family office Sandaire. Le premier est nommé directeur exécutif pour la banque privée, et sera chargé, depuis Hong Kong, de couvrir la Chine. Le second est nommé directeur au sein de la banque privée à Singapour, et couvrira le segment des grandes familles asiatiques.
L’information est officielle. UBS a annoncé ce matin le recrutement de l’ancien banquier star de son rival Credit Suisse, Iqbal Khan, pour lui confier les rênes de l’activité de gestion de fortune. Bloomberg avait déjà fait état de ce mouvement potentiel il y a quelques jours. Iqbal Khan va succéder à Martin Blessing, démissionnaire, en qualité de co-président Global Wealth Management aux côtés de Tom Naratil.
Moody’s a abaissé la perspective des banques d’investissement mondiales de positive à stable mardi. Selon l’agence de notation, leur rentabilité devrait subir «une pression accrue au cours des 12 à 18 prochains mois», le ralentissement de la croissance économique mondiale entraînant une baisse du niveau d’activité des clients et des taux d’intérêt plus faibles (ou négatifs), ainsi qu’une courbe des taux plus plate et inversée exerçant une pression supplémentaire sur les revenus. Les banques concernées sont Goldman Sachs, Morgan Stanley, JP Morgan, Bank of America et Citigroup, mais aussi les françaises BNP Paribas et Société Générale, les britanniques HSBC et Barclays, l’allemande Deutsche Bank, les suisses UBS et Credit Suisse, la japonaise Normura et la canadienne RBC. Plusieurs grandes banques ont annoncé des réorganisations et suppressions de postes ces derniers mois. Deutsche Bank a annoncé 18.000 suppressions d’emplois, notamment dans cette activité, Société Générale 1.600, Barclays 3.000, HSBC 4.000.
Citigroup a porté le salaire minimum de ses employés à 15 dollars de l’heure, près d’un an avant les élections, selon Bloomberg. Contrairement à ses concurrents, le groupe financier n’a pas fait de publicité autour de cette décision, effective depuis le 1er juin. Le salaire minimum fédéral américain, qui s'élève à 7,25 dollars de l’heure, n’a pas évolué depuis dix ans. Michael Corbat, le patron de Citigroup, est dans le viseur des élus démocrates, avec un salaire de 24,2 millions de dollars en 2018, soit 486 fois le salaire médian de sa banque, à 49.466 dollars.
Bank Alpinum, gestionnaire de fortune du Liechtenstein, a recrutéPatrik Laeser en tant que nouveau directeur général (CEO), rapporte ce lundi 26 août Finews. L’intéressé arrive en provenance duCredit Suisse où il travaillait depuis plus de 14 ans. En 2018, il avait été nommédirecteur mondial de l’assurance-vie et du trust management du géant suisse. Patrik Laeser prendra ses nouvelles fonctions le 16 septembre prochain. Il remplaceraJuergen Bewernick, qui occupait le poste par interim depuis février dernier et le départ de Stephan Haeberle.Juergen Bewernick quittera la banque privée à l’arrivée du nouveau CEO.Yousef Sherkati, un membre du conseil d’administrationâgé de 73 ans, a également décidé de partir.
La banque lettone PNB a contesté vendredi devant un tribunal administratif la décision de l’autorité des marchés de la placer en liquidation, sur recommandation de la Banque centrale européenne, s’estimant solvable. La démarche de la PNB refusant une décision de la Commission locale des marchés financiers et des capitaux (FCMC) est sans précédent en Lettonie. Selon la Banque centrale européenne (BCE), PNB, la sixième banque lettone avec 550 millions d’euros d’actifs, a été déclarée en état de «faillite ou de faillite probable». «Les actionnaires et le conseil d’administration de PNB Banka estiment que la banque est actuellement solvable et que les liquidités de la banque sont bonnes. Les actionnaires de PNB Banka ont soumis un plan visant à y injecter un capital supplémentaire de 146 millions d’euros», selon un communiqué.
Les banques britanniques HSBC et Standard Chartered ont appelé jeudi à une issue pacifique de la crise qui secoue l’ancienne colonie britannique depuis début juin, dans des publicités publiées dans la presse locale, selon le Financial Times. «En tant qu’entreprise enracinée à Hong Kong, nous sommes très préoccupés par les récents mouvements sociaux et condamnons fermement toute violence et toutes les actions qui perturbent l’ordre social», écrit HSBC dans une publicité parue jeudi dans plusieurs quotidiens locaux en langue chinoise. La banque précise aussi qu’elle ne fera pas paraître de publicité en anglais, rapporte le quotidien financier. «Nous sommes déterminés à protéger le ‘un pays, deux systèmes’ et nous soutenons le gouvernement de la région administrative spéciale (SAR)», écrit, de son côté, StanChart dans une publicité parue dans le quotidien pro-Pékin Wen Wei Po. Les deux groupes sont cotés à la fois à Londres et à Hong Kong.
Commerzbank pourrait fermer 100 à 200 enseignes sur les 1.000 dont elle dispose en Allemagne, entraînant entre 1.800 et 2.500 suppressions de postes, selon le Handelsblatt, qui confirme des informations de Bloomberg. Le quotidien économique allemand précise que le conseil de surveillance du groupe devrait étudier les différentes options fin septembre. L’Etat allemand, qui contrôle 15% du capital, étudie lui aussi ses options pour sa participation. Le deuxième groupe bancaire allemand doit réduire ses coûts pour améliorer sa rentabilité et dégager des marges de manoeuvre financières nécessaires à sa transformation numérique. Avec une rentabilité nette des fonds propres de 3,9% au deuxième trimestre, Commerzbank reste loin de son objectif de 6% visé à l’horizon 2020. Il a présenté des résultats semestriels en recul de près de 27% sur un an, début août.
BNP Paribas fait partie d’un groupe de quatre banques qui sont considérées par les autorités américaines comme des «victimes» de Meng Wanzhou, directrice financière du géant chinois des télécoms Huawei , accusée par Washington de fraude bancaire visant à contourner les sanctions contre l’Iran. La banque française ainsi que l’américaine Citigroup, HSBC et Standard Chartered sont citées dans des documents publiés mardi après une audition devant la Cour suprême de la Colombie-britannique, une province canadienne où Meng Wanzhou, qui est par ailleurs la fille du fondateur de Huawei, conteste son extradition réclamée par les Etats-Unis. Ces banques avaient noué des relations bancaires avec Huawei au moment où Meng Wanzhou et d’autres les auraient induites en erreur au sujet de transactions en Iran tombant sous le coup de sanctions américaines.
La Banque Royale du Canada (RBC) a annoncé mercredi une hausse de 5% de son bénéfice net au troisième trimestre 2019, à près de 3,3 milliards de dollars canadiens (2,2 milliards d’euros), grâce à une «forte croissance» dans ses principaux secteurs d’activité, les services bancaires aux particuliers et aux entreprises, de la gestion de patrimoine et des assurances. Cela a compensé une baisse des bénéfices dans les services de marchés des capitaux et les services aux investisseurs. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,22 dollars. La Banque Royale a un ratio de fonds propres de première catégorie sous forme d’actions ordinaires de 11,9%. RBC a versé plus de 1,7 milliard de dollars en dividendes à ses actionnaires pour le troisième trimestre.
La société de gestion de fortune Brewin Dolphin a annoncé ce lundi 19 août l’ouverture d’un nouveau bureau à Royal TurnBridgedans le Kent (comté du sud-est de l’Angleterre). C’est Lee Clark, directeur du bureau de Reigate, qui prend la tête de ce nouveau bureau tout en conservant ses anciennes prérogatives. Dans une missive publiée sur son site internet, Brewin Dolphin précise que plusieurs employés de Reigate et de Londres seront relocalisés au sein du nouveau bureau afin de «s’occuper des clients locaux existants et d’offrir leurs services de conseil en investissement à de nouveaux clients». Cette ouverture s’inscrit dans la continuité de la politique d’expansion du groupe dans l’ensemble du Royaume-Uni. En mai dernier, la firme avait annoncé le rachat du pôle de gestion de fortune irlandais d’Investec. En Avril, Brewin Dolphin avait acquis un établissement à Bath, qui accueille depuis ce mois d’août les nouveaux bureaux de la société dans la ville. Enfin, le gestionnaire britannique a ouvert un bureau à Winchester en décembre 2018.
Donald Trump s’est entretenu par téléphone avec les dirigeants de trois grandes banques de Wall Street mercredi dernier, alors que la Bourse de New York chutait et que le marché obligataire envoyait des signaux de récession, rapportait Bloomberg vendredi. Le président américain a échangé avec Jamie Dimon de JPMorgan Chase, Brian Moynihan de Bank of America et Michael Corbat de Citigroup, indique l’agence de presse. L’indice Dow Jones a essuyé mercredi sa plus forte baisse de l’année (-3,1%) après un bref passage des rendements des bons du Trésor à 10 ans sous les rendements à 2 ans, une inversion généralement considérée comme annonciatrice d’une récession. La Bourse de New York s’est reprise jeudi et vendredi.
70% des salariés du Crédit Foncier de France (CFF), filiale du groupe BPCE (Banque populaire Caisses d’épargne), ont pris le plan de départ, indique Le Monde dans son édition de samedi. A l’été 2018, la banque mutualiste avait annoncé la fermeture de son spécialiste du crédit immobilier. Mais elle avait souligné que les activités et le savoir-faire de sa filiale seraient intégrés principalement dans ses deux réseaux, Banque populaire et Caisse d’épargne. Fin avril, 70% des 1.400 salariés dont les postes ont été supprimés avaient suivi dispositif de départs volontaires, selon le quotidien, 360 ayant accepté une offre de reclassement.
La banque lettone PNB Banka est en faillite ou sur le point de l'être, et va donc faire l’objet d’une procédure de résolution, a annoncé jeudi la Banque centrale européenne (BCE). «La nécessité de dépréciations d’actifs supplémentaires a conduit à une importante détérioration de sa situation de fonds propres, au point que les actifs de la banque sont inférieurs à son passif», déclare la BCE dans un communiqué. PNB Banka, qui opérait sous le nom de Norvik Banka jusqu’en novembre 2018, est la sixième banque de Lettonie avec des actifs de 550 millions d’euros, précise le communiqué. Conformément aux règles européennes, les dépôts de ses clients sont garantis à hauteur de 100.000 euros au maximum.
CIT Group a annoncé mardi un accord portant sur le rachat par sa filiale CIT Bank N.A. de Mutual of Omaha Bank, pour 1 milliard de dollars en numéraire et en actions. Mutual of Omaha Bank est la filiale de banque de dépôts du groupe d’assurances Mutual of Omaha. La transaction comprendra une somme en numéraire et jusqu'à 150 millions de dollars en actions ordinaires de CIT. Selon CIT, l’accord devrait améliorer les coûts des dépôts d’environ 20 points de base. La transaction devrait être conclue au premier trimestre 2020. L’action de CIT, qui n'était pas active dans les échanges d’avant Bourse à Wall Street, a rebondi de 16,6% depuis le début de l’année. Hier, elle a perdu 3,85%.
Danske Bank assure qu’elle ne demandera pas à ses clients fortunés d’absorber le coût des taux d’intérêt négatifs, même si d’autres banques européennes le font, selon Christian Baltzer, directeur financier du groupe danois, cité par l’agence Bloomberg. La banque, dont les taux d’intérêt sont négatifs depuis 2012, admet que les conditions d’opérations sont difficiles pour l’industrie de la finance. Mais charger les clients privés dont les banques gèrent les dépôts créerait de nouveaux risques. UBS prévoit de faire payer à ses clients suisses des frais annuels de 0,6% sur leurs dépôts de plus de 500.000 euros.
La Jyske Bank, troisième établissement bancaire du pays, propose désormais des prêts sur dix ans avec un taux d’intérêt inférieur à 0, soit de 0,5%, selon Les Echos. Si un client emprunte l'équivalent d’un million d’euros en couronne danoise pour son prêt immobilier et qu’il le rembourse en dix ans, la Jyske Bank ne récupérera donc que l'équivalent de 995.000 euros. La banque paie sur le papier ses clients pour qu’ils empruntent. Mais outre le remboursement, d’autres frais seront à la charge du client, comme les frais d'établissement du contrat. Les taux de crédits immobiliers ont atteint leur plus bas historique dans le pays nordique, comme en France. En cause, la politique monétaire ultra-accommodante de la BCE.
La banque de Sanjeev Gupta a investi plus de 60 millions de livres sterling dans une propriété dans le quartier de Mayfair, à Londres, initialement acquise par l’entrepreneur indien, selon le Financial Times. Wyelands Banks, acquise par l’entrepreneur indien en 2016, s’est spécialisée dans les prêts aux PME. La banque, qui a généré 469.000 livres de bénéfices avant impôts pour son dernier exercice, clos au 30 avril, a acquis une société des Iles Vierges britanniques, appelée Mallnick holdings, qui possède cette propriété.
RBC Wealth Management vient de nommer Dom Lane au poste de directeur exécutif et responsable de l'équipe banque privée pour l’Asie. Dans le même temps, Vicky Lin est nommée responsable adjointe de la banque privée pour la Chine (Taïwan et Hong Kong inclus). Basé à Singapour, Dom Lane était précédemment directeur exécutif chez UBS dans la cité-Etat. Vicky Lin arrive d’EFG Private Bank à Hong Kong, où elle était senior managing director et co-directrice de la banque privée.
Le gestionnaire de fortune UBS prévoit d’appliquer des taux d’intérêtsnégatifs à ses clients fortunés qui dépose plus de 2 millions de francs suisses (norme SFr2m) au sein de sa banque suisse, rapporte le Financial Times, citant trois personnes briefées sur ce plan d’action. À partir de novembre, UBS Suisse facturera des frais de 0,75 % aux clients privés dont le compte de dépôt dépasse la norme SFr2m. Ce taux correspond à l’annonce de la Banque Nationale suisse de maintenir le taux d’intérêt négatif de 0,75 % sur les dépôts des banques commerciales, alors que celui de la BCE est à -0,4 %. Plusieurs établissements suisses et au sein de l’eurozone ont déjà répercuté le coût des taux d’intérêts négatifs aux dépôts de leurs clientèle d’entreprises, mais UBS est l’un des premiers acteurs majeurs à le faire sur la clientèle privée.
À l’occasion de la présentation de ses résultats mercredi 31 juillet, le groupe de private équity Carlyle a annoncé qu’il abandonnait sa structure d’association. Ce statut offrait aux actionnaires salariés du groupe des droits de vote plus importants et surtout une fiscalité différente permettant d'éviter une partie de l’impôt sur les sociétés. C’est précisément cet impôt que le groupe ne souhaite plus minimiser suite à la réduction des taxes initiée par Donald Trump depuis son élection à la Maison Blanche. En outre, l’abandon de ce statut permettra au groupe Carlyle d'être sélectionner par les fonds indiciels, ce qui n'était pas le cas jusqu’ici. Toutes les nouvelles parts de la société de private equity offriront désormais un droit vote, donnantplus de poids aux quelques 30 % d’actionnaires ne travaillant pas chez Carlyle. Cette décision s’appliquera donc également à David Rubenstein, le milliardaire co-fondateur du groupe. De nombreux groupes de private equity ont choisit cette option depuis un an, àl’image de KKR, Blackstone ou encore Apollo. Premier à initié ce mouvement, le groupe KKR a vu 1 milliard de ses actions achetées par des ETFen six mois, boostant considérablement sa valorisation boursière.
La banque suisse envisage de répercuter à ses clients fortunés le coût des taux négatifs sur son marché domestique. Alors que le taux directeur suisse est aujourd’hui de -0,75%, UBS devrait facturer dès novembre dans les mêmes proportions les dépôts en cash de sa clientèle supérieurs à 2 millions de francs suisses, indique mercredi le FT. «A la suite de mesures similaires prises par un certain nombre d’autres banques ici en Suisse, nous confirmons que nous avons décidé d’ajuster les commissions sur les dépôts en espèces pour les francs suisses détenus en Suisse», a déclaré la banque. Julius Baer et Pictet ont déjà initié ce mouvement.
NewsManagers. - UBS France a annoncé ce 24 juillet avoir signé un accord de principe en vue de renforcer sa participation dans UBS La Maison de Gestion. La participation d’UBS passerait de 51% à 95% au terme de cette opération.