Axa a bouclé hier l’émission de 2 milliards d’euros de titres subordonnés à un prix fixé à 220 points de base (pb) au-dessus du taux mid-swap, contre un prix initial indiqué autour de 230 pb. Le rendement ressort à 3,337% et le carnet d’ordres a dépassé 4,1 milliards d’euros. La maturité finale des titres est fixée au 28 mai 2049, avec une option de remboursement exerçable à compter du 28 mai 2029, le coupon annuel étant fixé à 3,35% jusqu’à cette date. L’assureur français a ainsi levé les deux tiers des 3 milliards d’euros de dettes subordonnées qu’il compte émettre dans le cadre du financement de l’acquisition de l’assureur XL Group, une opération de 15,3 milliards de dollars (12,4 milliards d’euros).
L’augmentation de capital de Credito Valtellinese (Creval) a été souscrite en totalité pour un montant de 699,7 millions d’euros, a annoncé hier soir la banque régionale italienne dans un communiqué. La levée de fonds a pu s’effectuer sans recours aux banques garantes de l’opération, a souligné la banque basée en Lombardie. Pressée comme d’autres banques italiennes d’assainir son bilan mis à mal par des années de récession, Creval utilisera les 700 millions pour se débarrasser de créances douteuses qui représentaient plus d’un cinquième de l’encours de ses crédits à fin 2017. Elle avait déclaré précédemment que l’assainissement de son bilan préparerait le terrain à une fusion «inévitable».
La banque publique d’investissement a annoncé mardi matin un résultat net part du groupe de 1,36 milliard d’euros en 2017. En hausse de 88,4% sur un an, ce bénéfice est le plus élevé enregistré depuis la création de Bpifrance en 2012 et surpasse le précédent record de 1,27 milliard d’euros de 2014, lié à 900 millions d’euros de plus-value sur des titres Orange. « 2017 a été une année exceptionnelle pour le coût du risque, la hausse des valorisations, l’économie et la performance des entreprises, et la croissance de l’économie » en France, a commenté Arnaud Caudoux, directeur général adjoint de Bpifrance, lors d’une conférence de presse (à voir également, sa vidéo exclusive pour L’Agefi TV).
La Caisse des Dépôts (CDC) a annoncé hier une refonte des instances de direction, articulées autour d’un comité exécutif et d’un comité de direction du groupe. Le comité exécutif est ainsi composé d’Olivier Sichel (directeur général adjoint), de Nicolas Dufourcq (directeur général de Bpifrance, de Virginie Chapron-du Jeu (directrice des finances), de Pierre Chevalier (directeur juridique et fiscal), d’Olivier Mareuse (directeur des fonds d’épargne et des gestions d’actifs), de Catherine Mayenobe (secrétaire générale), de Paul Peny (directeur des ressources humaines, de Sophie Quatrehomme (directrice de la communication) et de Michel Yahiel (directeur des retraites et de la solidarité). Par ailleurs, le comité de direction du groupe associera les dirigeants des filiales et les directeurs de l’établissement public.
La banque franco-belge a annoncé dimanche la cession de la dernière de ses principales filiales, Dexia Israel Bank. Le prix de vente équivaut à 82 millions d’euros. Dexia Crédit Local, qui avait pris le contrôle en 2001 de cet établissement, «a conclu un accord avec des investisseurs qualifiés concernant une transaction de gré à gré portant sur la cession de toutes ses actions», soit 58,9% du capital. «Avec cette vente, Dexia a mené à bien le programme de cession obligatoire de ses principales franchises commerciales, faisant partie des engagements pris par les Etats belge, français et luxembourgeois dans le cadre du plan de résolution ordonnée approuvé par la Commission européenne en décembre 2012», ajoute le groupe.
En cours de démantèlement, la banque franco-belge Dexia a annoncé dimanche la cession de la dernière de ses principales filiales, Dexia Israel Bank. Le prix de vente équivaut à 82 millions d’euros. Dexia Crédit Local, qui avait pris le contrôle en 2001 de cet établissement, «a conclu un accord avec des investisseurs qualifiés concernant une transaction de gré à gré portant sur la cession de toutes ses actions», soit 58,9% du capital. Dexia Israel Bank, cotée à Tel Aviv, «est un acteur important dans le domaine des services bancaires aux collectivités locales en Israël», précise le communiqué.
La Caisse des Dépôts (CDC) a annoncé lundi une refonte des instances de direction. Ces nouvelles instances sont articulées autour d’un comité exécutif et d’un comité de direction du groupe. La composition du comité exécutif reflète les cinq métiers qui constituent le cœur des activités de la CDC : le soutien aux projets des territoires, le financement des entreprises via sa filiale commune avec l’Etat Bpifrance, les métiers des retraites et de la formation professionnelle, les gestions d’actifs et le suivi des filiales et participations.
La Grèce n’a reçu aucune offre pour reprendre la moitié de sa participation de 10% au capital de l’opérateur télécoms OTE et invite Deutsche Telekom à exercer son droit de préemption pour acheter les titres, a dit vendredi l’agence de privatisation. OTE, l’ex-monopole national, est détenu à 40% et géré par le groupe allemand. La date limite de présentation des offres était le 15 mars. Dans le cadre d’un accord entre actionnaires, Deutsche Telekom dispose de 30 jours ouvrables pour décider d’acheter les actions à un prix égal à la moyenne des cours des 20 dernières séances.
Le groupe va racheter les deux souches émises en 2013 pour conforter sa notation. Chers, ces titres avaient aussi perdu une grande partie de leur attrait.
Steinhoff a annoncé hier son intention de céder une partie de sa participation de 700 millions de dollars (568 millions d’euros) dans le sud-africain KAP dans le cadre de ses efforts pour faire face à une crise de liquidités. Le distributeur veut céder 17% du capital qu’il détient dans KAP, dans le cadre d’une procédure accélérée qui ramènerait sa participation à 26% afin de récupérer des fonds pour rembourser sa dette.
Steinhoff a annoncé aujourd’hui son intention de céder une partie de sa participation de 700 millions de dollars (568 millions d’euros) dans KAP dans le cadre de ses efforts pour faire face à une crise de liquidités. KAP est un groupe industriel sud-africain diversifié impliqué dans la vente de produits allant de la chimie aux composants automobiles en passant par des matelas. Le distributeur veut céder 17% du capital qu’il détient dans KAP, dans le cadre d’une procédure accélérée qui ramènerait sa participation à 26% afin de récupérer des fonds pour rembourser sa dette.
La famille propriétaire de l'équipementier automobile allemand Schaeffler veut convertir environ un quart du capital du groupe en actions sans droit de vote, une opération destinée à renforcer son assise financière. Le directoire et le conseil de surveillance du groupe familial vont demander aux actionnaires, lors de l’assemblée générale le 20 mars, d’approuver la conversion de 166 millions d’actions ordinaires avec droit de vote en actions privilégiées, a déclaré l’entreprise ce lundi. Après la conversion, le capital se répartira en 332 millions d’actions préférentielles sans droit de vote et 334 millions d’actions ordinaires avec droit de vote.
La banque publique de refinancement des collectivités locales et de l’export continue à élargir ses sources de financement, avant de se lancer dans les «green bonds».
L’Association française des sociétés financières (ASF) a présenté ce jeudi son bilan 2017, qui fait apparaître une embellie globale de l’activité. L’affacturage a enregistré une croissance de 8,4%, avec un montant de créances prises en charge record de 290,8 milliards d’euros, tandis que les activités de financements locatifs d’équipements (leasing), avec 27,6 milliards d’investissements nouveaux (+6,5%), rejoignent leur plus haut niveau depuis dix ans. Les activités de cautions (+6,5%) affiche désormais des engagements hors bilan de 640,6 milliards et le crédit à la consommation (+4,4%) poursuit son redressement. L’activité de crédit-bail immobilier enregistre en revanche un nouveau reflux de 7,5%, à 4 milliards d’euros, et stationne désormais 36% en deçà de la production record de 2010.
Air Liquide a annoncé le bouclage d’une émission de 2,2 milliards de renminbis (280 millions d’euros) sur le marché obligataire domestique chinois. Ce «panda bond» succède à l'émission réalisée en 2011 sur le marché en renminbi de Hong Kong («dim sum»), la première d’une entreprise française, et à celle menée en 2015 à Taiwan («formosa»). Le placement a été réalisé en deux tranches à 3 ans (1,4 milliard de renminbis) et 5 ans (800 millions) à des coupons respectifs de 5,95% et 6,4%. La tranche à 5 ans est la plus longue pour une entreprise européenne sur le marché des obligations panda, précise Air Liquide.
Air Liquide a annoncé la finalisation d’une émission de 2,2 milliards de renminbi (280 millions d’euros) sur le marché obligataire domestique chinois. Ce panda bond succède à l'émission réalisée en 2011 sur le marché en renminbi de Hong Kong (dim sum), la première d’une entreprise française, et à celle menée en 2015 à Taiwan (formosa). Le placement a été réalisé en deux tranches à 3 ans (1,4 milliard de renminbi) et 5 ans (800 millions) à des coupons respectifs de 5,95% et 6,4%. La tranche à 5 ans est la plus longue pour une entreprise européenne sur le marché des obligations panda, relève Air Liquide dans son communiqué.
Geolid annonce une augmentation de capital de 15 millions d’euros souscrite par Idinvest. La société propose des solutions de marketing digital pour les TPE/PME afin de développer la notoriété d’un établissement, acquérir et fidéliser de nouveaux clients et mesurer l’efficacité des investissements de communication locale. Geolid est notamment utilisée par le réseau d’agents généraux d’Axa.
La Chine représente 16% de cette activité, derrière les Etats-Unis et devant les Îles Caïmans et le Luxembourg, selon le Conseil de stabilité financière.
Steinhoff International a annoncé hier un chiffre d’affaires en baisse de 5% à 4,86 milliards d’euros au trimestre clos fin décembre et signalé un «épuisement» de son fonds de roulement depuis l’éclatement en décembre d’un scandale lié à d’importantes irrégularités comptables. «Le fonds de roulement du groupe, surtout celui de ses entreprises en dehors de l’Afrique du Sud, s’est pour l’essentiel épuisé, l’accès de nos entreprises opérationnelles à leurs facilités bancaires et à d’autres lignes de crédit ayant sensiblement rétréci», déclare dans un communiqué la présidente par intérim Heather Sonn. Steinhoff «fait l’impossible pour dévoiler la vérité et pour que les malversations fassent l’objet de poursuites» et coopère avec les enquêteurs, a-t-elle ajouté. Le distributeur précise que bon nombre de ses entreprises à l’international, surtout européennes, risquent de ne pas respecter leurs engagements financiers.
Suite à la fraude de deux milliards de dollars (1,6 milliard de dollars), révélée voici deux semaines par la Punjab National Bank, plusieurs grandes banques étrangères (Citigroup, Deutsche Bank, Standard Chartered, HSBC…) sont devenues plus réticentes à accepter les garanties apportées par leurs contreparties bancaires indiennes lors du financement à court terme de contrats à l’exportation, rapporte Bloomberg de sources proches. La défiance concernant les lettres de garantie émanant de banques publiques indiennes a renchéri d’un demi-point le coût de financement de certaines opérations, ce qui pèse avant tout sur les PME, ajoute l’agence.
La Grèce aura besoin d’un «filet de sécurité» financier lorsque son dernier plan de sauvetage expirera, en août, et elle devrait étudier un programme de soutien préventif, a déclaré hier Yannis Stournaras, gouverneur de la banque centrale. La Grèce veut montrer qu’elle peut à nouveau se financer sur le marché des capitaux et a levé ce mois-ci trois milliards d’euros via une émission d’obligations à sept ans. Néanmoins, «l’expérience montre qu’une première incursion test sur les marchés afin de créer un filet de sécurité de liquidités avant la fin du plan de sauvetage crée un climat de confiance et prépare le terrain à la sortie de ce plan», a indiqué Yannis Stournaras.
La fabricant de puces AMS a lancé une émission d’obligations convertibles pour un montant de 600 millions d’euros, une somme qui devrait être mobilisée pour financer des acquisitions. Les titres, d’une maturité de 7 années, sont à coupon zéro et la prime de conversion s'élève à 45%. Les obligations seront émises entre 101,5% et 107% du pair. Cette opération pourrait conduire, si les titres sont convertis, à augmenter le capital de 5,1%.
La Lettonie est prête à réagir si les difficultés de la banque ABLV devaient se propager au reste de son système financier mais elle ne sauvera pas cet établissement s’il fait faillite, a déclaré à Reuters la ministre lettone des Finances. «Nous disposons de tous les instruments en place s’il était nécessaire de réagir rapidement. A ce stade, tout est stable et aucune action supplémentaire n’est nécessaire», a déclaré Dana Reizniece-Ozola.