La parole à… Vanessa Casano, directrice de la division régulation de la gestion d’actions au sein de la direction de la régulation et des affaires internationales à l’Autorité des marchés financiers (AMF)
Les ETF et ETP actifs ont enregistré des souscriptions nettes de 8,24 milliards de dollars en septembre, selon les dernières statistiques d’ETFGI. Cela porte la collecte depuis le début de l’année au niveau record de 51,48 milliards de dollars. C’est plus que les 42 milliards de dollars levés sur l’ensemble de l’année 2019. Les encours ont atteint un niveau record de 228,41 milliards de dollars. La collecte des ETF et ETP actifs a été tirée par les produits obligataires qui ont drainé 5,25 milliards de dollars. Les produits actions ont attiré 1,73 milliard de dollars.
Les ETF et ETP actifs ont enregistré des souscriptions nettes de 8,24 milliards de dollars en septembre, selon les dernières statistiques d’ETFGI. Cela porte la collecte depuis le début de l’année au niveau record de 51,48 milliards de dollars. C’est plus que les 42 milliards de dollars levés sur l’ensemble de l’année 2019. Les encours ont atteint un niveau record de 228,41 milliards de dollars.
Alors que les cotations de Spac (special purpose acquisition vehicles), ces coquilles vides cotées destinées à acquérir une société non cotée, battent des records cette année à Wall Street avec 41 milliards de dollars levés à ce jour, la gestion indicielle a décidé de s’y intéresser. Le premier ETF (exchange-traded fund) dédié au suivi de ces Spac, baptisé Defiance NextGen Spac IPO ETF, ou Spak, a vu le jour la semaine dernière aux Etats-Unis. L’ETF ne prendra toutefois pas le risque de ne miser que sur ces sociétés « chèque en blanc » puisqu’il sera au départ investi à plus de 80 % dans deux Spac ayant déjà réalisé leur acquisition, à savoir les propriétaires de DraftKings et Virgin Galactic. Ces sociétés affichent une performance boursière bien supérieure à la moyenne des Spac historiquement. Le solde de l’ETF investira en revanche dans des Spac encore en recherche de cible, donc potentiellement dans de futurs échecs.
Le marché des fonds et produits indiciels cotés (ETP et ETF) a franchi pour la première fois la barre des 7.000 milliards de dollars fin août, selon les statistiques préliminaires du fournisseur de données ETFGI, contre 6.660 milliards fin juillet. Un record atteint juste avant que les marchés actions américains ne touchent leur sommet. Au mois d’août, les investisseurs ont injecté 55 milliards de dollars de plus dans ces produits de gestion passive. La performance des marchés a fait le reste. Depuis le début de l’année, les ETP et ETF ont attiré 428 milliards de dollars de collecte nette, au-delà des 272 milliards attirés durant la même période de 2019. Les deux premières destinations des flux sont les actions (137 milliards) et les obligations (161 milliards). Ces statistiques confirment l’attrait de la gestion passive.
Un cours multiplié par 10 en un an, c’est trop peu. Alors, pour les amateurs de Tesla et de sensations fortes, un fournisseur de produits indiciels cotés, GraniteShares, a lancé en juillet un ETP (exchange-traded product) qui permet de tripler la variation quotidienne de l’action du constructeur de véhicules électriques. Evidemment, quand la première capitalisation boursière du secteur automobile corrige de 18 % en trois séances, l’effet de levier fait mal. Les seuls à s’en réjouir seront les souscripteurs du GraniteShares 3x Short Tesla Daily ETP, un « monstre » qui réplique une vente à découvert triple sur Tesla, et qui, relèvent les économistes de LBP AM, avait perdu 95 % de sa valeur entre le 1er juillet et le 2 septembre !
Le marché des fonds et produits indiciels cotés (ETP et ETF) a franchi pour la première fois la barre des 7.000 milliards de dollars fin août, selon les statistiques préliminaires du fournisseur de données ETFGI, contre 6.660 milliards fin juillet. Un record atteint juste avant que les marchés actions américains ne touchent leur sommet.
Plus haut. 2020 aura été, jusqu’ici, une année particulièrement propice pour le métal jaune, qui a récemment dépassé la barre des 2.000 dollars l’once. Et, à en croire le marché, cela n’est pas fini, alors que les taux réels américains se sont effondrés. Ainsi, les positions spéculatives et celles des ETF (exchange-traded funds) sont à un plus haut historique, alors que ces derniers ont acheté un volume record de 734 tonnes d’or au premier semestre. Les achats se sont d’ailleurs poursuivis en juillet et août. Les trackers indexés sur le métal précieux en détiennent collectivement 3.621 tonnes, dont 1.258 tonnes pour le plus grand d’entre eux, géré par State Street, un niveau bien supérieur à ce que détiennent la plupart des banques centrales.
Le gestionnaire d’actifs américain a annoncé mercredi la fermeture de ses bureaux au Japon et à Hong Kong, en évoquant des «dynamiques de l’industrie» défavorables. Vanguard va notamment cesser ses activités de fonds indiciels cotés (ETF, exchange-traded funds) à Hong Kong, où la clientèle est majoritairement institutionnelle alors que le groupe cible les particuliers. La sortie prendra de 6 mois à deux ans.
Le gérant d’actif a recruté Freddie Pendarves, qui travaillait jusqu’ici pour Vanguard, afin de superviser la distribution de ses trackers auprès des clients britanniques. Son poste est basé à Londres. Freddie Pendarves a commencé à travailler en 2016 pour Vanguard comme associé aux ventes des produits de gestion de fortune, avant de devenir responsable du développement commercial pour ces produits en Grande-Bretagne, de 2019 à 2020.
… milliards de dollars, c’est la collecte nette des ETF et ETP (exchange-traded funds/products) au premier semestre, portant les encours des fonds indiciels à 6.280 milliards. La collecte est d’autant plus remarquable que, rappelle le cabinet de conseil ETFGI, sur la même période l’an passé, les trackers n’avaient collecté « que » 209,5 milliards. Les ETF actions ont attiré 89 milliards depuis janvier (+14 % par rapport au premier semestre 2019), tandis que les ETF obligataires collectaient 106 milliards sur la période (-6 %). Plus spectaculaire a été la collecte des ETF/ETP sur les matières premières, alors que les cours des métaux précieux s’envolent. 53,9 milliards de dollars ont été dirigés vers ces trackers, à comparer aux 3,5 milliards collectés au premier semestre 2019.
Concurrence. La guerre des frais se poursuit entre BlackRock et Vanguard. Le plus grand ETF (exchange-traded fund) à suivre le S&P500, l’iShares Core S&P 500 ETF qui gère 195 milliards de dollars d’encours, a vu ses frais baisser de 4 à 3 dollars pour 10.000 dollars investis, rapporte le Wall Street Journal. Ils atteignent donc le même niveau que les frais demandés pour l’ETF similaire proposé par Vanguard, réduits l’an dernier. La décision s’est en effet révélée payante : depuis le début de l’année, le Vanguard S&P 500 ETF a collecté 22 milliards de dollars, là où l’iShares Core S&P 500 ETF n’en aura collecté que 3,5 milliards, une première depuis le lancement de ces trackers. Deux autres ETF de BlackRock, focalisés sur les actions américaines, ont aussi baissé leurs frais : l’iShares Core S&P Mid-cap ETF et l’iShares Core S&P Small-cap ETF.
Sélectif. HSBC Global AM a révélé mercredi 17 juin sa nouvelle gamme d’ETF actions durables, lancés en partenariat avec FTSE Russell. Ce dernier a élaboré une gamme d’indices que suivront les trackers de HSBC, le FTSE Russell ESG Low Carbon Select, et qui se distinguent par leurs critères de sélection des valeurs. Le score ESG de l’indice doit ainsi être supérieur de 20 % à celui de l’indice de référence ; les émissions de carbone réduites de 50 % et l’utilisation de carburant fossile, par les sociétés présentes dans l’indice, également réduite de 50 %. Trois trackers, couvrant l’Europe, le Japon et les Etats Unis, ont été lancés, et au moins trois autres, pour couvrir le reste du monde, devraient être mis en place dans les prochaines semaines.
Que faire pour se démarquer de la concurrence, quand les frais pèsent de manière disproportionnée dans la décision des investisseurs de placer ou non leur argent dans un ETF ? Et que ceux-ci sont proches de zéro ? Les créateurs du Salt Low TruBeta U.S. Market ETF croyaient avoir trouvé la solution : offrir des frais négatifs, c’est-à-dire donner de l’argent aux investisseurs choisissant de placer leur argent dans cet ETF. Une proposition aux accents légèrement madoffiens, qui n’aura pas convaincu les investisseurs : un an et demi après son lancement, le tracker et ses 9 millions de dollars d’encours vont être rachetés par Pacer Advisors, qui remontera les frais à 60 points de base. Encore une manière de se démarquer alors que tous les autres gérants cherchent à baisser les leurs...
Amundi ETF a enregistré une collecte nette de 8 milliards d’euros en 2019, doublée par rapport à l’année précédente, selon un communiqué de la filiale de gestion du Crédit Agricole. L’expertise de fonds indiciels cotés a ainsi franchi le seuil des 50 milliards d’euros d’actifs sous gestion l’an dernier pour clôturer l’année avec 55 milliards d’euros d’encours. Le groupe revendique le 4ème rang en termes de collecte nette sur le marché européen des ETF, selon les statistiques d’ETFGI.
Amundi ETF a enregistré une collecte nette de 8 milliards d’euros en 2019, multipliée par deux par rapport à l’année précédente, selon un communiqué de la filiale de gestion du Crédit Agricole. L’expertise de fonds indiciels cotés a ainsi franchi le seuil des 50 milliards d’euros d’actifs sous gestion l’an dernier pour clôturer l’année avec 55 milliards d’euros d’encours.
ETF. Le mois de janvier confirme que la Banque du Japon (BoJ) a mis un coup de frein sur la cadence du volet actions de son programme d’assouplissement quantitatif. Selon les données publiées à la fin de la semaine dernière, la banque centrale nippone a acheté depuis le début de l’année un montant de 227,4 milliards de yens (1,9 milliard d’euros) d’ETF (exchange-traded funds) japonais, en ligne avec la même période de 2019. Or l’an dernier, la BoJ avait acheté un total de 4.377 milliards de yens, soit 27 % de moins que son objectif de 6.000 milliards.
A 54 ans, Jim Ross, le président de SPDR, la division ETF de State Street Global Advisors, va prendre sa retraite en mars 2020, a annoncé le gestionnaire d’actifs américain dans un communiqué. C’est un pionnier des fonds indiciels cotés qui s’apprête ainsi à quitter l’industrie. Jim Ross a rejoint State Street en 1992 et a participé à la création des premiers ETF. Le groupe s’est illustré en lançant le premier tracker sur la Bourse américaine, le SPDR S&P 500, qui a fêté ses 25 ans l’an dernier.
A 54 ans, Jim Ross, le président de SPDR, la division ETF de State Street Global Advisors, va prendre sa retraite en mars 2020, a annoncé le gestionnaire d’actifs américain dans un communiqué. C’est un pionnier des fonds indiciels cotés qui s’apprête ainsi à quitter l’industrie. Jim Ross a rejoint State Street en 1992 et a participé à la création des premiers ETF. Le groupe s’est illustré en lançant le premier tracker sur la Bourse américaine, le SPDR S&P 500, qui a fêté ses 25 ans l’an dernier.