Le contexte macroéconomique a beau ne pas être propice,Flowdesk, une start-up française lancée en 2020 et qui propose une solution de trading de cryptoactifs et des services de tenue de marché pour les acteurs du Web 3, a levé 30 millions d’euros.Ce tour de table a été mené par Eurazeoet Aglaé Venturesen réunissantdes acteurs comme ISAI et Coinbase. Une vingtaine de business angels y ont aussi participé comme Nicola Julia de la licorne Sorare, Sébastien Borget, fondateur du métavers The Sandbox, le PDG de Ledger Pascal Gauthier ou encore Alexandre Prot de Qonto. «C’était important pour nous d’avoir des acteurs réputés de l’écosystème français», explique le cofondateur de la start-up Guilhem Chaumont, ancien trader de produits dérivés chez HSBC et dont c’est la première aventure entrepreneuriale. «Avec cette levée de fonds, on espère faire émerger Flowdesk comme un acteur majeur du market making». Enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des marchés financiers depuis le 22 juin 2021, elle propose à ses clients des services de courtage, de la gestion de trésorerie et de la garde de cryptoactifs. Mais surtout de la tenue de marché, avec la promesse de permettre aux émetteurs de gérer eux-mêmes la liquidité des jetons avec leurs propres fonds. Flowdesk entend se positionner comme «une sorte de Qonto», mais pour les «PME crypto». «On veut pouvoir fournir cet ensemble de services en rassurant puisque nous sommes un acteur enregistré et au clair avec le régulateur. On a par exemple choisi de ne pas faire travailler les cryptos de nos clients sur des protocoles de finance décentralisée», explique Guilhem Chaumont. En 2021, l’entreprisen’était constituée que de ses quatrecofondateurs. Aujourd’hui, elle emploie 35 personnes et table sur les 100 salariés à la fin de l’année.