Maurel &Prom va s’offrir le producteur gazier Wentworth Resources pour 61,7 millions de livres (71,6 millions d’euros) en numéraire. Chaque actionnaire de Wentworth recevra 32,5 pence par action, soit une prime de 30% sur le cours de vendredi. Compte tenu de la trésorerie de la cible de 30,2 millions de dollars, soit 12,9 pence par action, l’acquisition valorise l’activité et l’actif net de Wentworth à environ 37,1 millions de livres. Le groupe français avait déjà fait une offre moins disante en septembre. Le seul actif de Wentworth est sa participation non exploitée de 31,94 % dans l’actif gazier de Mnazi Bay en Tanzanie, dont Maurel & Prom est le propriétaire majoritaire.
Les indices des producteurs d’achats publiés lundi par S&P Global donnent l’image d’un ralentissement vaste, mais encore modéré dans l’ensemble de la zone euro. L’indice PMI composite pour la zone euro s’affiche à 47,8 en novembre, le cinquième mois consécutif de baisse. Un repli moins fort de la production manufacturière (47,1 contre 46,4 en octobre) a masqué une accélération du déclin dans les services (48,5 contre 48,6). L’emploi a continué à progresser, bien que le taux de création d’emplois soit le plus faible depuis près de deux ans, tandis que la confiance des entreprises s’est légèrement améliorée. Autre signe d’affaiblissement, les ventes au détail ont chuté de 1,8 % par rapport à octobre, sous les attentes du marché qui prévoyaient une baisse de 1,7 %. En base annuelle, les ventes au détail avaient chuté de 2,7 % en octobre.
L’inflation a baissé pour la première fois en 18 mois en Turquie en novembre passant de 85,5% à 84,4% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par l’institut statistique turc. La hausse des prix a décéléré dans les transports, notamment, tandis que les prix de l’habillement ont reculé d’un mois sur l’autre (-1,4%). En revanche, les prix de l’alimentation et des boissons ont encore bondi de 5,75% en novembre. L’inflation a encore progressé de 2,9% sur un mois dans son ensemble (+3,5% en novembre 2021), tandis que l’inflation moyenne annuelle atteint 70,4%, contre 17,7% il y a un an. La hausse des prix devrait rester à un niveau élevé dans les prochains mois, alors que le gouvernement poursuit ses mesures de relance budgétaire pour soutenir l’économie avant les élections de 2023.
Glencore a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec la République Démocratique du Congo (RDC) pour mettre fin à des poursuites liées à des affaires de corruption. Glencore paiera une amende de 180 millions de dollars (170 millions d’euros) aux autorités congolaises, couvrant les réclamations en justice présentes et futures pour la période allant de 2007 à 2018, précise le négociant en matières premières dans un communiqué. L’accord englobe les activités de ses filiales qui ont fait l’objet d’enquêtes notamment de la part du département américain de la Justice (DoJ) et de la cellule de renseignement financier de la RDC.
Le pétrolier Maurel &Prom va s’offrir le producteur gazier Wentworth Resources pour 61,7 millions de livres (71,6 millions d’euros) en numéraire. Chaque actionnaire de Wentworth recevra 32,5 pence par action, soit une prime de 30% sur le cours de vendredi. Compte tenu de la trésorerie de la cible de 30,2 millions de dollars, soit 12,9 pence par action, l’acquisition valorise l’activité et l’actif net de Wentworth à environ 37,1 millions de livres sterling. Le groupe français avait déjà fait une offre moins disante en septembre dernier.
Les commandes à l’industrie aux Etats-Unis ont augmenté plus que prévu en octobre, de 1%, montrent les données publiées lundi par le département du Commerce. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient une hausse limitée à 0,7% en octobre après un gain de 0,3% le mois précédent. Sur un an, leur progression ressort à 12,8%. Les commandes à l’industrie américaine ont été tirées en octobre par une hausse de 2,2% dans le matériel de transport, un gain de 1,7% dans l’automobile, une augmentation de 1,5% dans les machines, ainsi que de solides réservations dans les ordinateurs, produits électroniques et appareils électroménagers.
Glencore a annoncé lundi avoir trouvé un accord avec la République Démocratique du Congo (RDC) pour mettre fin à des poursuites liées à des affaires de corruption. Cet accord, qui se traduira par le paiement d’une amende de 180 millions de dollars (170 millions d’euros) aux autorités congolaises, couvre les réclamations en justice présentes et futures pour la période allant de 2007 à 2018, précise le négociant en matières premières dans un communiqué. L’accord englobe les activités de ses filiales qui ont fait l’objet d’enquêtes notamment de la part du département américain de la Justice (DoJ) et de la cellule de renseignement financier de la RDC.
Les nombreux indices des producteurs d’achats publiés lundi par S&P Global donnent l’image d’un ralentissement vaste, mais encore modéré dans l’ensemble de la zone euro.
L’inflation a baissé pour la première fois en 18 mois en Turquie en novembre passant de 85,5% à 84,4% en rythme annuel, selon les données publiées lundi par l’institut statistique turc.
Les fonds de pension et les acteurs financiers non bancaires détiennent plus de 80.000 milliards de dollars de dettes cachées en dollars hors bilan sous la forme de swaps de change, alerte la Banque des règlements internationaux (BRI) lundi dans son dernier rapport trimestriel. La banque des banques centrales affirme que cet «angle mort» de la dette des swaps de change risque de laisser les décideurs politiques dans le «brouillard».
La Première ministre, Elisabeth Borne, a révélé vendredi dans une interview au Parisien de premiers éléments concernant la future réforme des retraites. Elle concernera les générations nées à partir du second semestre 1961 avec un report progressif de l’âge de départ de 62 à 65 ans d’ici à 2031. L’âge de la décote demeurera à 67 ans. Concernant les carrières longues, la capacité «de partir deux ans ou quatre ans avant l'âge légal» sera «maintenue et même assouplie». L’objectif global de la réforme est de ramener le système à l’équilibre dans les dix ans. Le gouvernement est ouvert à d’autres propositions des partenaires sociaux pour atteindre cette cible mais exclut une baisse des pensions ou une hausse des cotisations.
Les exportations allemandes ont baissé plus que prévu en octobre, de 0,6% sur le mois, pénalisées par une chute du commerce vers l’Union européenne en raison de la crise énergétique, selon les données de l’Office fédéral de la statistique publiées vendredi. Les importations ont de leur côté reculé de 3,7%. Le consensus tablait sur une baisse mensuelle de 0,3% pour les exportations et de 0,4% pour les importations.
Les actionnaires salariés et Colette Neuville sont montés au créneau. Le dépôt de la proposition de loi de nationalisation d’EDF par le député Philippe Brun est attendu.
La Chine a ordonné à ses quatre principales banques publiques d'émettre des prêts offshore pour aider les promoteurs à rembourser leur dette en devises dures, selon des informations publiées vendredi par Reuters. Les banques ont jusqu’au 10 décembre pour émettre des prêts garantis par des actifs des promoteurs. Les fonds obtenus leur permettront de rembourser des prêts contractés à l'étranger et des obligations émises en dollars. Les promoteurs considérés comme étant de «bonne qualité», sur le plan comptable, comme CIFI Holdings, Country Garden, Groupe Longfor, Midea Real Estate et Seazen Group, pourront bénéficier de ces aides. Le programme pourrait ultérieurement être étendu à d’autres banques.
CVC Credit a bouclé la levée de son troisième fonds de prêt direct, EUDL 3. Le gestionnaire alternatif a réalisé une levée de 6,3 milliards d’euros, qui seront déployés sur le marché du direct lending européen. La hausse du coût de la dette et le retrait des banques du financement des leveraged buy-out (LBO) depuis le début de l’année ouvre de belles perspectives au fonds de prêts, les seuls aujourd’hui à financer des LBO d’envergure. EUDL 3 a déjà financé les acquisitions d’Irca par Advent, d’Open Health par Argos, d’Euro Techno Com par Cinven, et de Version 1 par Partners Group.
S&P Global Ratings a relevé vendredi la note de crédit à long terme de Safran de ‘BBB+’ à ‘A-‘, en l’assortissant d’une perspective stable. L’agence explique que le groupe génère toujours un solide flux de trésorerie opérationnelle disponible (FOCF) et que ses paramètres de crédit se sont renforcés. Si la forte montée en cadence de la production des moteurs Leap, associée à des goulets d'étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et à l’inflation du coût des intrants, pourrait peser sur les marges d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) de l’équipementier aéronautique sur la période 2023-2024, S&P juge que le pouvoir de fixation des prix du groupe, sa discipline en matière de coûts et les paiements anticipés conséquents des clients permettront de renforcer sa structure financière.
François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a déclaré dimanche souhaiter «à titre personnel» que l’institution décide une hausse de 50 points de base de son taux directeur lors de sa réunion du 15 décembre, pour le porter à 2%. Le gouverneur de la Banque de France a ajouté pendant une interview sur LCI que la hausse des taux se poursuivrait par la suite, mais à un rythme et pendant un durée qui restent à déterminer en fonction de la conjoncture économique. Il a estimé que la France et l’Union européenne seront en mesure d’éviter un «atterrissage brutal» de leur économie, jugeant peu probable une récession l’an prochain.
La Commission européenne a présenté vendredi une proposition visant à sanctionner d’une taxe d’au moins 5% de leur chiffre d’affaires les entreprises contournant les sanctions européennes contre la Russie. Cette proposition, qui doit être approuvée par le Parlement européen et les pays membres de l’UE, prévoit également, afin d’harmoniser la position des Vingt-Sept, de criminaliser les violations individuelles, qui seraient passibles de peines d’emprisonnement d’au moins cinq ans. Certains pays membres infligent des sanctions pénales en cas de violation, d’autres préfèrent des sanctions administratives. «Trop de divergences demeurent entre les pays membres s’agissant de la punition de la violation des sanctions de l’UE», a déclaré le commissaire européen à la Justice Didier Reynders dans un communiqué.
En coordination avec le G7 et l’Australie, l’UE a approuvé samedi le plafonnement à 60 dollars le baril du prix du pétrole russe transporté par voie maritime.
Elles veulent profiter de la dernière fenêtre cette année pour réduire leur exposition malgré de fortes décotes. Le stock reste élevé à 43 milliards de dollars.
L’agence américaine Moody’s a maintenu vendredi soir sa note «Aa2» pour la dette souveraine française, qui reflète selon elle les atouts d’une «économie riche et diversifiée, avec un profil démographique plus favorable que celui de nombreux autres pays développés, ainsi qu’une bonne capacité d’honorer les échéances de sa dette, malgré un endettement élevé». Elle a confirmé la perspective stable associée à cette note, en jugeant que les risques pesant sur le profil d’émetteur du pays sont actuellement mesurés. Si son homologue S&P a maintenu la note de la dette française à «AA/A-1+», elle a abaissé sa perspective de «stable» à «négative». Celle-ci estime que le ralentissement économique et les aides versées aux ménages et aux entreprises afin de compenser la flambée des prix de l'énergie déboucheront sur une dégradation des finances publiques du pays. A l’horizon 2025, S&P table sur une dette publique atteignant 115% du produit intérieur brut (PIB) français, tandis que Moody’s anticipe un ratio de 116% en 2026 dans son scénario central.
Les prix à la production en zone euro ont affiché en octobre un repli plus marqué que prévu sur un mois à la faveur notamment d’un recul des coûts de l'énergie, selon les données publiées vendredi par Eurostat. Les prix producteurs dans les 19 pays qui partagent l’euro ont reculé de 2,9% en rythme mensuel, mais conservent une progression de 30,8% sur un an. En septembre, ils avaient progressé respectivement de 1,6% et de 41,9%. Les économistes interrogés par Reuters tablaient pour le mois d’octobre sur une baisse de 2% d’un mois sur l’autre et un ralentissement à +31,5% sur un an. En excluant l'énergie, les prix à la production en octobre ont augmenté de 0,5% sur un mois et de 14% en rythme annuel.