Persévérance. On ne parlera pas ici de vélo à assistance électrique mais bien d’une nouvelle activité que lance le Groupe Inter Mutuelles Assistance, alias IMA, jusqu’ici concentré sur les dépannages automobiles ou les rapatriements de voyageurs. L’assisteur a noué un partenariat avec BeNomad afin de pouvoir orienter en urgence les conducteurs de véhicules électriques vers les bornes de recharge adaptées. Le service comprend la localisation de la borne correspondant à la carte de rechargement détenue par le conducteur et la fourniture de l’itinéraire le plus court. Avec ce service, IMA veut offrir « une meilleure expérience électrique en situation d’assistance » mais aussi et surtout éviter la panne sèche électrique et le remorquage du véhicule, forcément plus coûteux. La transition énergétique ? Un long processus qui nécessite de fortes convictions pour surmonter ses désagréments et son coût.
Erosion. Le bassin d’emploi continue à rétrécir dans la banque. Les effectifs du secteur ont à nouveau reculé en 2021, de 1 %, pour tomber à 350.400 salariés, selon les chiffres annuels publiés fin juillet par la Fédération bancaire française (FBF). Les banques commerciales relevant de la branche AFB comptent 183.800 collaborateurs, contre 166.600 pour les groupes mutualistes. Moins marqué qu’en 2020, ce phénomène de lente érosion des effectifs a débuté il y a dix ans. En 2011, les banques françaises employaient 380.000 salariés.
UniCredit dit avoir reçu l’accord de la Banque centrale européenne (BCE) pour l’exécution de la deuxième tranche de son programme de rachat d’actions, lancé en 2021 pour un montant allant jusqu’à un milliard d’euros, soit 32 points de base du ratio de capital CET1 de la banque italienne au deuxième trimestre, a-t-elle fait savoir dans un communiqué. Cela portera le rachat total d’actions à 2,58 milliards d’euros au total, en s’ajoutant à la première tranche, finalisée en 2021.
Les bureaux de la banque américaine JPMorgan ont été perquisitionnés dans le cadre d’une enquête pour fraude fiscale portant sur d’anciennes transactions «CumEx». Ces opérations consistaient à acheter puis revendre des actions autour du jour de versement du dividende de telle sorte que des investisseurs pouvaient revendiquer plusieurs fois le même crédit d’impôt. «Nous pouvons confirmer que nos bureaux de Francfort ont été perquisitionnés cette semaine. Nous continuons à collaborer avec les autorités allemandes dans le cadre de l’enquête en cours», a déclaré une porte-parole de JPMorgan au Wall Street Journal.
Le groupe Syz a annoncé avoir enregistré un bénéfice net consolidé en forte hausse, à 2,7 millions de francs suisses au premier semestre 2022, contre 100.000 francs au premier semestre 2021. Le groupe suisse indique dans un communiqué que «toutes les entités du groupe (Bank Syz, Syz Capital et Syz Asset Management) sont en ligne avec leur plan stratégique», sans plus de précisions, mais que «les conditions de marché très défavorables se sont traduites par une baisse des volumes de transactions et des actifs sous gestion au cours du premier semestre 2022». Interrogée par NewsManagers, la banque précise que les encours sous gestion se sont inscrits à 24,9 milliards de francs suisses à fin juin, contre 27,6 milliards fin décembre, soit une baisse 9,7%.
Le bénéfice consolidé de Pictet s’établit à 380 millions de francs suisses au 30 juin 2022. Il recule de 40% par rapport au résultat enregistré à la même période de l’exercice précédent. Mais l’effet de base était élevé. Les comptes du premier semestre 2021 avaient bénéficié d’un produit extraordinaire généré par l’opération de cession-bail conclue pour le bâtiment principal du siège de Pictet, à Genève. En neutralisant cet élément exceptionnel, il est quasi stable sur un an (+1%). Les actifs sous gestion ou en dépôt, soumis aux fluctuations des marchés, se montaient à 610 milliards de francs au 30 juin 2022, contre 698 milliards au 31 décembre 2021. Les produits d’exploitation s’élèvent à 1,58 milliard de francs, en hausse de 2% par rapport au premier semestre 2021, et le total des charges avant impôts atteint 1,1 milliard, en augmentation de 3%. Le ratio de fonds propres totaux, calculé d’après des fonds propres réglementaires se montant à 3,06 milliards de francs suisses, se situait à 23,5% au 30 juin 2022, pour un seuil réglementaire fixé à 12%.
Le Groupe Syz a annoncé avoir enregistré un bénéfice net consolidé en forte hausse, à 2,7 millions de francs suisses au premier semestre 2022, contre 100.000 francs au premier semestre 2021. Le groupe suisse indique dans un communiqué que « toutes les entités du groupe (Bank Syz, Syz Capital et Syz Asset Management) sont en ligne avec leur plan stratégique », sans plus de précision mais que « les conditions de marché très défavorables se sont traduites par une baisse des volumes de transactions et des actifs sous gestion au cours du premier semestre 2022. » Interrogée par NewsManagers, la banque précise que les encours sous gestion se sont inscrits à 24,9 milliards de francs suisses à fin juin, contre 27,6 milliards fin décembre, soit une baisse 9,7%.
La Banque de France, l’ACPR et l’AMF ont engagé ces dernières années des démarches innovantes ambitieuses. Et recrutent des experts en intelligence artificielle, data science, blockchain ou cybersécurité.
Le Groupe Syz a annoncé avoir enregistré un bénéfice net consolidé en forte hausse, à 2,7 millions de francs suisses au premier semestre 2022, contre 100.000 francs au premier semestre 2021. Le groupe suisse indique dans un communiqué que « toutes les entités du groupe (Bank Syz, Syz Capital et Syz Asset Management) sont en ligne avec leur plan stratégique », sans plus de précision mais que « les conditions de marché très défavorables se sont traduites par une baisse des volumes de transactions et des actifs sous gestion au cours du premier semestre 2022. » Interrogée par NewsManagers, la banque précise que les encours sous gestion se sont inscrits à 24,9 milliards de francs suisses à fin juin, contre 27,6 milliards fin décembre, soit une baisse 9,7%.
UniCredit dit avoir reçu l’accord de la Banque centrale européenne (BCE) pour l’exécution de la deuxième tranche de son programme de rachat d’actions initié en 2021 pour un montant allant jusqu'à un milliard d’euros, soit 32 points de base du ratio de capital CET1 de la banque italienne au deuxième trimestre, a-t-ele fait savoir dans un communiqué.
Le bénéfice consolidé de Pictet s’établit à 380 millions de francs suisses au 30 juin 2022. Il recule de 40% par rapport au résultat enregistré à la même période de l’exercice précédent. Mais l’effet de base était élevé. Les comptes du premier semestre 2021 avaient bénéficié d’un produit extraordinaire généré par l’opération de cession-bail conclue pour le bâtiment principal du siège de Pictet, à Genève. En neutralisant cet élément exceptionnel, il est quasi-stable sur un an (+1%). Les actifs sous gestion ou en dépôt, soumis aux fluctuations des marchés, se montaient à 610 milliards de francs au 30 juin 2022, contre 698 milliards au 31 décembre 2021.
Trois ans après l’entrée en vigueur du règlement européen sur la titrisation, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a publié, mardi, la synthèse de contrôles courts (SPOT) sur des titrisations simples, transparentes et standardisées (STS). Elle encourage les professionnels à renforcer la qualité des dispositifs d’octroi, de contrôle et de retrait de ce label optionnel. Depuis 2019, le règlement impose aux acteurs d’opérations de titrisation des obligations nouvelles de rétention du risque (pour les initiateurs, sponsors ou prêteurs initiaux) et de transparence (pour les initiateurs, sponsors et entités de titrisation), avec l’objectif de permettre le développement du marché dans un cadre plus sécurisé. En respectant des critères prédéfinis, certaines titrisations peuvent faire l’objet du label STS, qui permet un traitement prudentiel plus favorable pour les investisseurs, à condition d’une notification préalable à l’Autorité européenne des marchés financiers (l’Esma) et d’une information au régulateur national. En contrôlant cinq prestataires de services d’investissement (PSI) – trois sponsors, un initiateur et un arrangeur–, le régulateur a constaté «d’importantes insuffisances dans les pratiques des établissements du panel, en raison parfois d’une mauvaise compréhension de la réglementation en vigueur». Il observe l’absence de procédures dédiées (deux cas), de comité encadrant l’octroi du label (quatre) et de contrôles. La «notification STS» a été réalisée sur toutes les opérations, mais «dans des délais excessifs», et l’information à l’AMF connaît «des délais très variables», ou «n’a pas été communiquée» dans un cas. Un prestataire a même octroyé deux labels à des opérations ne disposant pas d’entité/véhicule de titrisation (SPE ou SPV) alors que c’est obligatoire pour une titrisation classique (vs synthétique). Concernant le contrôle de conformité, la mission a constaté que les dispositifs ex ante étaient limités (trois cas) ou inexistants (deux) en dépit de la mise en responsabilité du PSI sur ce point (avec ou sans «tiers vérificateur»). Et que seuls deux prestataires réalisent des contrôles ex post «de premier niveau», aucun «de deuxième niveau». Enfin, trois établissements sont dotés d’un dispositif de suivi/retrait du label, dont deux l’ont utilisé du fait de la non-conformité de certaines opérations. Les deux autres n’en disposent pas, l’un invoquant le caractère statique de plusieurs critères, l’autre en raison du faible nombre d’opérations.
Les Républicains redoublent d’efforts pour empêcher les investisseurs de prendre en compte les critères environnementaux et autres dans leurs décisions, rapporte le Wall Street Journal. La semaine passée, le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, et d’autres dirigeants ont interdit aux gérants du fonds de pension de l’Etat d’intégrer des critères ESG (environnementaux, sociaux et gouvernance) dans leurs investissements. Le contrôleur du Texas, Glenn Hegar, a placé sur liste noire BlackRock, BNP Paribas, Credit Suisse et d’autres car ils «boycottent les entreprises d’énergie». La Virginie de l’Ouest a pris une décision similaire en juillet, bannissant BlackRock, JPMorgan Chase et d’autres, estimant que l’ESG pénalise son économie. Les critiques se concentrent sur la conviction que Wall Street et les investisseurs empêchent les producteurs de combustibles fossiles d’obtenir des prêts et des investissements. Les Républicains accusent également les investisseurs d’essayer de forcer les entreprises à suivre un programme libéral au détriment de la recherche du profit.
«Notre scénario est celui d’un accroissement progressif du risque à la fin de cette année et durant probablement toute l’année 2023», a déclaré Nicolas Théry, le président de la Fédération bancaire française, par ailleurs président du groupe bancaire mutualiste Crédit Mutuel, dans un entretien à Reuters en marge de la Rencontre des entrepreneurs de France (LaREF, ex-université du Medef). «Je ne vois pas de moteur de croissance dans les prochains mois. Le ralentissement chinois est clair, avec des répercussions fortes sur l’Allemagne et la zone euro. Le ralentissement aussi dans les pays développés et [les pays] émergents se constate», a-t-il souligné, estimant que «la situation des banques françaises est particulièrement solide, […] les mauvaises créances ne sont pas un enjeu pour le système financier français».
L’assureur Axa a annoncé ce mardi 30 août avoir bouclé la cession de ses activités d’assurance en Malaisie à son concurrent italien Generali. Dans le cadre de cette transaction, Axa a cédé à Generali sa participation de 49,99% au capital d’Axa Affin General Insurance et sa participation de 49% dans Axa Affin Life Insurance. Les activités en Malaisie de ses entités Axa XL et Axa Partners ne font pas partie du périmètre de la transaction, a précisé le groupe français. Axa avait initialement annoncé cette transaction en juin 2021. Il avait alors indiqué qu’elle serait réalisée pour un montant de 688 millions de ringgits malaisiens, soit environ 150 millions d’euros.
Les assureurs comptent profiter de la résiliation à tout moment qui entre en vigueur ce jeudi pour le stock de prêts. Ils pourraient amener les banques à ajuster leurs tarifs.
La gestion de l'assurance vie est plus complexe que dans les années 70, mais les possibilités de défense plus grandes, juge Olivier Héreil, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif, qui intervenait à l'occasion des Universités d'été de l'Asset Management à Paris Dauphine.
Faute avouée est à moitié pardonnée. Encore faut-il que cette faute ne soit pas trop importante et qu’elle ait été déclarée à l’Autorité des marchés financiers (AMF) de la propre initiative du fautif. Un intervenant qui s’était signalé à l’AMF après avoir identifié, à l’occasion d’une revue interne, des anomalies dans ses notifications de ventes à découvert au régulateur, a écopé d’une simple lettre d’observation. Après s’être assurée que ces anomalies étaient peu significatives et qu’elles étaient, pour la quasi-totalité, inférieures au seuil de 0,5% impliquant une publicité au marché, l’AMF a pris en considération le fait que l’intéressé se soit rapproché du régulateur spontanément, son implication et sa coopération active durant l’enquête et durant la phase de définition et de mise en œuvre de mesures de remédiation afin de s’assurer que les anomalies constatées ne se reproduisent plus à l’avenir.
Plusieurs groupes financiers placés sur la liste noire d’entreprises que le Texas juge hostile aux énergies fossiles ont attaqué le processus ayant conduit à ce choix, le qualifiant de politisé et d’arbitraire, rapporte le Financial Times. Le contrôleur financier du Texas, Glenn Hegar, applique une loi de 2021 qui demande aux fonds de pension et fonds des écoles de céder les actions dans les groupes financiers cotés qui, selon l’opinion du gouvernement, «boycottent les entreprises d’énergie». Les critiques fustigent le fait que le Texas ne s’est appuyé que sur un seul classement ESG (en l’occurrence, MSCI) pour réduire la liste à 19 banques et sociétés de gestion. De plus, les sociétés ciblées affirment que l’Etat a communiqué avec elles de manière si hasardeuse que les entreprises ne savaient pas toutes à l’avance qu’elles figuraient sur la liste des dix annoncée la semaine dernière. Cette liste inclut BlackRock, Credit Suisse, UBS et BNP Paribas. Les sociétés présentes sur la liste des 350 fonds que le Texas a aussi ciblés ont aussi critiqué les méthodes du Texas.