Le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur 2022-2027 (Lopmi) continue son chemin législatif. Après avoir débuté leurs discussions sur le texte en début de semaine, les sénateurs ont adopté, mercredi, l’article 4 de la Lopmi qui conditionne le remboursement des cyber-rançons par les assureurs au dépôt de plainte de la victime. Alors que le texte donnait, dans sa version initiale, 48 heures après le paiement de la rançon à la victime pour porter plainte auprès des autorités compétentes, les sénateurs ont adopté un amendement, porté par le socialiste Rémi Cardon, qui réduit à 24 heures ce délai. Précisément, il propose de conditionner le remboursement au dépôt d’une «pré-plainte dans les 24 heures suivant l’attaque et avant tout paiement». «Cet amendement propose d’informer au plus vite les autorités compétentes pour agir dès l’attaque et réduire le nombre de rançons versées», a expliqué le sénateur.