La banque britannique NatWest, toujours partiellement détenue par l’Etat, s’apprête à augmenter son enveloppe de bonus pour 2022 entre 350 et 400 millions de livres (395 à 450 millions d’euros), a déclaré une source proche à Reuters, confirmant des informations de Skynews. Cette enveloppe représenterait une augmentation allant jusqu'à environ un tiers des 298 millions de livres versés au personnel l’année précédente. Cette hausse des bonus intervient alors que les politiques du pays veulent examiner la manière dont les banques ont soutenu leurs clients dans un contexte de forte augmentation du coût de la vie en Grande-Bretagne. « Au milieu d’une crise du coût de la vie, les banques comme NatWest devraient faire plus pour répercuter les gains sur leurs clients en difficulté, ou subir le même sort que les sociétés énergétiques avec une taxe exceptionnelle prélevée sur les bénéfices excédentaires », a déclaré Simon Youel de Positive Money, qui milite pour un système financier équitable.
L’assureur finlandais Sampo a annoncé vendredi une baisse plus importante que prévu de ses bénéfices au quatrième trimestre 2022, citant un environnement difficile sur les marchés des capitaux. Son bénéfice avant impôt a chuté de 67% à 390 millions d’euros d’un an sur l’autre, manquant le consensus des analystes qui tablaient en moyenne sur 553 millions d’euros, selon un sondage fourni par la société. L’action perdait 7,2% à 44,8 euros en fin de matinée sur la Bourse d’Helsinki.
Une douzaine d’investisseurs mettent un milliard d’euros sur la table pour doter à nouveau le dispositif. La première poche de 1,7 milliard d’euros devrait être totalement déployée à la fin du premier semestre 2023.
La banque boucle une année 2022 au même niveau que la précédente mais les chiffres du dernier trimestre laissent augurer un millésime 2023 plus difficile.
Le séisme qui a endeuillé le sud-est de la Turquie et la Syrie cette semaine aura aussi des conséquences économiques. Le tremblement de terre le plus important dans la région depuis 1999 devrait entraîner des pertes économiques comprises entre 2 et 4 milliards de dollars, indique FitchRatings dans une première estimation qui reste prudente. En raison du faible taux de couverture dans les régions touchées, les pertes assurées atteindraient alors 1 milliard de dollars. « La grande majorité des pertes assurées seront couvertes par la réassurance mais le montant cédé sera probablement insignifiant par rapport à la taille totale du marché et sans incidence sur la notation des réassureurs », précise l’agence de notation dans une note. Le secteur de la réassurance offre notamment une protection au pool turc d’assurance contre les catastrophes créé en 1999 à la suite du tremblement de terre d’Izmit. FitchRatings estime à 2 milliards de dollars cette protection des réassureurs avec un point d’attachement d’environ 300 millions de dollars.
Bloomberg améliore son service de négociation par demande de cotation (resquest for quote, RFQ) sur les parts d’ETF (exchange traded funds) en élargissant ses fonctionnalités afin de permettre aux clients de négocier plusieurs titres en un seul clic.
La banque boucle une année 2022 au même niveau que la précédente mais les chiffres du dernier trimestre laissent augurer un millésime 2023 plus difficile.
First Abu Dhabi Bank (FAB), la plus grande banque des Émirats arabes unis, pourrait renouveler une offre potentielle sur la britannique Standard Chartered, une fois que les règles de blocage de sa précédente offre avortée auront expiré, a rapporté Bloomberg jeudi. Les actions de StanChart ont grimpé de 9 % à la suite de cette information. Stanchart a refusé de commenter cette information.
Libéré de l'actionnariat d'Aviva, Abeille Assurances compte bien prendre le contrôle total de l'UFF afin notamment de moderniser ses outils et l'aider dans son développement.
Le maintien en emploi des seniors dans la banque et l’assurance, des métiers non réputés pénibles mais longtemps adeptes de la préretraite, ne va pas de soi.
Les Big Tech en tête Dans le classement Brand Finance Global 500 de 2023, le quatuor de tête – Amazon, Apple, Google, Microsoft – ne change pas, même si le rang de chacun évolue d’une année sur l’autre. Les Big Tech restent en haut du classement et, plus largement, les entreprises technologiques pèsent pour 15 % du total des 500 premières marques, soit près de 1.200 milliards de dollars, sur un montant total tous secteurs confondus de plus de 8.000 milliards de dollars. Et pourtant, Amazon et Apple ont tout de même perdu 15 % et 16 % de leur valeur par rapport à l’année dernière, tandis que Google gagne 7 % et Microsoft 4 %. D’autres marques technologiques occupent le top 10, comme Samsung, Verizon, Tesla et TikTok.
Solidité. Dans un contexte économique difficile, « l’assurance-vie a prouvé sa résilience », perçoit Philippe Crevel, le directeur du Cercle de l’Epargne. En 2022, la collecte nette s’est établie à 14,3 milliards d’euros (Md€). Les cotisations ont reculé de 3 %, à 144,4 Md€. « Après une année de rattrapage, elles retrouvent leur niveau d’avant la crise pandémique (144,6 Md€ en 2019) », replace France Assureurs. Le marché des PER (plans d’épargne retraite) assurantiels a confirmé sa dynamique, avec 1,3 million de nouveaux assurés en 2022, ayant versé 18,7 Md€. En 2023, dans un contexte encore difficile en matière de pouvoir d’achat, « la collecte nette devrait se situer dans le prolongement de celle de 2022. Une baisse de l’engouement pour l’immobilier, en raison de la hausse des taux, devrait néanmoins profiter à l’assurance-vie », prévoit Philippe Crevel.
C’est le prix, dividende compris, que la holding de la famille Rothschild propose pour racheter les actionnaires de Rothschild & Co et sortir la banque de la cote. Si l’opération va à son terme, un nouvel acteur financier quitterait donc Euronext Paris en moins de deux ans, après l’assureur CNP, avalé par La Banque Postale, et Natixis. Le numéro un du conseil en M&A en France serait valorisé 3,7 milliards d’euros dans le cadre de cette opération.
Garantie. A partir de 2024, les banques soumises à la supervision de la Banque centrale européenne (BCE) seront libérées de leur obligation de contribuer au Fonds de résolution unique (FRU). Les montants versés – près de 15 milliards d’euros en 2022 – ont affecté leur rentabilité au cours des huit dernières années, et continueront de peser sur les résultats cette année, en particulier pour la Société Générale (voir graphe). Le FRU, piloté par le Conseil de résolution unique (CRU) depuis 2016, sera doté d’environ 80 milliards d’euros à la fin de l’année afin de respecter le niveau cible de 1 % des dépôts garantis des établissements de crédit de l’Union européenne (UE). Sa création a été décidée après la crise de la zone euro de 2011 et 2012, pour garantir un soutien financier aux établissements bancaires en difficulté. Au cours des trois dernières années, les banques françaises ont multiplié les recours contre la BCE, s’estimant lésées par le mode de calcul retenu. Avec 34 % du total, elles sont en effet les principales contributrices du FRU, suivies des banques allemandes (25 %) et italiennes (10 %), selon les calculs d’Exane.
L’enfer réglementaire est décidément pavé de bonnes intentions. L’objectif de protection de l’investisseur vient d’accoucher en 2023 d’une aberration qui met directement l’épargnant au supplice sans passer par le purgatoire. Depuis le 1er janvier, le DIC, document d’informations clés, doit être remis à chaque souscription d’un placement collectif. L’idée, qui a germé dans les cerveaux bruxellois, était sur le papier limpide : offrir, en deux ou trois pages, la vision synthétique des caractéristiques, des risques et des gains d’un fonds ou d’une assurance-vie en unités de compte.
SMABTP et MACSF sont entrés en négociations exclusives pour acquérir 75% du capital de CCR RE dans une opération valorisant la filiale privée du réassureur public un milliard d’euros.
Un plan de départs volontaires a été présenté mardi aux partenaires sociaux. La banque compte également fermer les activités de Personal Finance dans plusieurs pays hors de la zone euro.
L'amortissement des survaleurs de sa filiale allemande pour presque un milliard d'euros n'a pas empêché la banque de tutoyer en 2022 son record de bénéfices de 2021.
La banque a modifié mercredi ses recommandations sur les deux groupes de réassurance. Elle relève son conseil à « acheter » sur Swiss Re avec un objectif de 115 francs suisses par action quand, dans le même temps, elle a réduit sa position sur Hannover Re. Le réassureur allemand se voit gratifié d’une position de « conserver » avec un objectif de cours de 193 euros.
La banque publique italienne Monte dei Paschi di Siena (MPS) a largement battu les prévisions des analystes en publiant un résultat net de 156 millions d’euros pour le quatrième trimestre 2022, soit environ le double des 75 millions d’euros prévus par le consensus fourni par la banque. MPS a également commencé à récolter les bénéfices de ses réductions de coûts. La banque mis en place un plan de départs volontaires le trimestre dernier, financé par une partie de son augmentation de capital de 2,5 milliards d‘euros au mois de novembre. MPS a déclaré que son ratio de fonds propres de base s'élevait à 15,6% à la fin décembre, contre 14,7% trois mois plus tôt.
Memo Bank propose une série de nouveaux services permettant à ses clients de mesurer l’emprunte carbone de leurs dépenses par carte. Non seulement la banque indique les émissions liées aux achats mais elle mesure aussi les émissions de CO₂e qu’engendre l’utilisation de ses services. Ces indicateurs s’appuient sur des données ouvertes, enrichies par les équipes de Memo Bank, et sur une méthodologie validée par le cabinet de conseil en stratégie climat Magelan.
En excluant l’impact de la vente de Rosbank, la banque a publié un résultat sous-jacent record de 5,6 milliards d’euros. Son programme de rachat d’actions est plus modeste qu’attendu.