Economiste de formation, Pierre-Jean a débuté au service actionnaires de Total, avant de se tourner vers le journalisme financier. Après plus de 15 ans à la rédaction de l’agence Option Finance, il commente et décrypte depuis fin 2022 l’actualité boursière au sein de l’agence Agefi-Dow Jones.
Le laboratoire mène une course contre la montre alors que se profile pour 2031 la fin de l’exclusivité de son blockbuster. Sortie partielle de la santé grand public, hausse de la R&D, volontarisme dans les acquisitions, les choix du directeur général Paul Hudson ne sont pas sans risques. Mais le juge de paix pour les investisseurs repose sur le pipeline, avec d’importants rendez-vous dès 2025.
Coté depuis bientôt trois ans, le fabricant de principes actifs pharmaceutiques connaît un vrai chemin de croix en Bourse. Les leviers d’un renouveau financier restent, à ce stade, bien fragiles.
En octobre dernier, le groupe avait prévenu qu'il pourrait diminuer son objectif de croissance de son excédent brut d'exploitation pour 2025 de plus de 12% à au moins 10%. Il a en revanche annoncé le doublement de son plan de rachat d'actions.
Quelques jours après Bpifrance, le premier investisseur du fabricant de câbles, le chilien Quinenco, a vendu 5% du capital avec une décote de plus de 6%. Le titre Nexans est pénalisé en Bourse.
Le spécialiste de la restauration collective a dévoilé des comptes annuels supérieurs aux attentes mais ses objectifs pour l'exercice en cours sont sensiblement inférieurs aux prévisions.
La nomination de Robert Kennedy Jr, vaccinosceptique revendiqué, comme secrétaire de la santé pénalise les grands groupes pharmaceutiques cotés. Au-delà des vaccins, les investisseurs s’inquiètent d’un plafonnement des prix des médicaments et d’un bouleversement des instances de régulation, comme la FDA.
Le spécialiste de la réassurance a été pénalisé par sa branche L&H, en perte de plus de 200 millions d'euros, mais les dirigeants se montrent confiants pour la suite.