Le marché des convertibles a perdu de son attractivité et ses performances ne sont guère séduisantes tant sur un an que trois ans. A l'avenir, la dynamique outre-Atlantique pour cette classe d'actifs sera déterminante.
Une photographie intéressante d'une catégorie dont la santé traditionnellement liée à celle des grands économies montre ici sa capacité à s'en extraire...
La photo est séduisante et les performances moyennes sur douze mois également pour cette catégorie phare. Mais le futur très proche ne garantit plus un environnement aussi favorable, il s'en faut.
Par la profondeur de son univers d'investissement, cette catégorie est dédiée à la gestion active. Dans leur ensemble, les gérants améliorent leur performance depuis le printemps dernier.
Après des années difficiles, les fonds d'obligations convertibles de la zone euro se reprennent et profitent, avec la hausse des taux, de conditions désormais favorables.
Si ces fonds améliorent (un peu) leurs performances depuis le premier trimestre, la catégorie n’incite pas à l’optimisme compte tenu de l’environnement économique actuel.
L'économie américaine fait preuve d'une belle résilience. Les meilleurs fonds de la catégorie en profitent et affichent des performances à deux chiffres sur un an, voire approchent les 100 % sur cinq ans...
Le secteur immobilier en berne n'empêche pas les fonds investis sur cette classe d'actifs d'améliorer leurs performances depuis le début de l'année. Grâce notamment à l'inflation.
La performance moyenne de cette catégorie n'a cessé de s'améliorer au cours des derniers mois. Attention toutefois, le ciel économique n'est pas vraiment dégagé pour la zone euro.