Des cheveux en moins et de l’épaisseur en plus, Lionel retrouve L’Agefi en 2022 en tant que rédacteur en chef adjoint après une parenthèse d’une vingtaine d’années. Une double décennie passée dans la presse boursière française, chez Investir et Le Revenu, à couvrir les grandes entreprises cotées. Il manque rarement l’occasion de partager, auprès d’oreilles généralement bienveillantes, les citations qu’il affectionne. Comme celle-ci, nietzschéenne, «l’ennemi de la vérité, ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions».
Après un nouveau millésime en demi-teinte marqué par un plongeon de 10 % des montants des opérations en fonds propres des entreprises en Europe, les ingrédients en faveur d'un regain de levées de capitaux ne manquent pas. Pour l'heure, la France hérite du bonnet d’âne avec des volumes en recul de 40%.
Michaël Fribourg, le PDG du groupe, initie une OPA au prix de 12 euros par action, sans toutefois avoir l’intention de retirer de la cote ce spécialiste des activités de niche industrielles et de services. A la clé, une prime instantanée de 34,1%.
Le groupe fondé par David Layani franchit le cap des 10% du capital, à 11,4%, et réclame des postes au sein du conseil d'administration. Il critique les conditions de la cession des activités historiques d’infogérance à Daniel Kretinsky.
Le groupe fondé par David Layani, désormais considéré par Atos comme son «actionnaire de référence» profite de son audace qui l’a vu monter à 9,9 % du capital du groupe de services numériques. L'accord porte sur la transformation numérique.
Le cigarettier efface pour 29,2 milliards d’euros d’actifs. Ce coup de torchon comptable est la conséquence d’une perte de valeur jugée inéluctable en raison des changements d’habitudes des consommateurs.
Les actions remontent à 45% des portefeuilles du Panel Allocation de L'Agefi, contre 43% en novembre et 44% en octobre. Un regain effectué au détriment de la poche de cash qui recule à 5% contre 7%.
La foncière, détentrice d’un patrimoine de 8,7 milliards d’euros, veut discuter avec ses prêteurs pour repousser l’horizon de sa dette au-delà de 2025.