La société de gestion Investcorp et la division de private equity de Fung Investments vont lancer un fonds de buy-out de 500 millions de dollars. Ce véhicule, domicilié à Hong Kong, investira dans des entreprises de valeur moyenne dans la région chinoise de Greater Bay Area (GBA), c’est-à-dire la province de Guangdong ainsi que Hong Kong et Macao. Selon les gérants, cette région comprend plusieurs entreprises innovantes en plein croissance. Il s’agit d’un quatrième partenariat entre Investcorp et Fung Investments. Le fonds investira dans des fonds propres ou liés à des fonds propres négociés de manière privée dans des entreprises soit basées à GBA ou soit ayant des liens avec cette région. Il se concentrera sur des entreprises de taille moyenne. Fung Investments est la division d’investissement des familles de Victor Fung et William Fung, qui sont les dirigeants de Fung Group, une multinationale hongkongaise active dans les secteurs de la logistique, de l’approvisionnement, de la distribution et du retail. Investcorp gère actuellement près de 35 milliards de dollars.
La société de gestion française Amiral Gestion se lance à la conquête du marché portugais avec sa gamme de fonds Sextant. L'équipe responsable des ventes en Espagne, représentée par Pablo Martinez et Borja Aguiar, sera en charge de la commercialisation des fonds au Portugal. En dehors de la France, il s’agit du cinquième marché pénétré par Amiral Gestion après l’Espagne, la Suisse, le Luxembourg et l’Italie.
La société d’investissement Wendel a fait état vendredi d’un actif net réévalué (ANR) de 155,20 euros par action au 30 septembre 2022, en baisse de 17,5% par rapport au 31 décembre 2021. Cette diminution «s’explique essentiellement par la baisse des marchés boursiers, tandis que la performance meilleure qu’anticipé des sociétés non cotées et un effet de change ont contribué positivement», a indiqué Wendel dans un communiqué. «Retraité du dividende par action de 3 euros payé en juin 2022, l’ANR est en baisse de 4,5% depuis fin juin et de 15,9% depuis le début de l’année», a précisé l’entreprise. Au 30 septembre 2022, la décote sur ANR s'élevait à 50,9%. Le chiffre d’affaires consolidé des sociétés du groupe s’est établi à 6,51 milliards d’euros sur 9 mois, en amélioration de 17,9% sur un an en données publiées et de 10,9% en données organiques en rythme annuel. Au 30 septembre 2022, Wendel disposait de 1,7 milliard d’euros de liquidités, dont 973 millions d’euros de trésorerie disponible et 750 millions d’euros de lignes de crédit non tirées.
Le processus a été rapide et efficace. Il aura fallu moins d’un mois et demi au conseil de surveillance de BPCE pour nommer le directeur général de Natixis, Nicolas Namias, comme nouvel homme fort du groupe,en remplacement de Laurent Mignon à la présidence. Si l’annonce du départ de ce dernierau mois de septembre pour rejoindre Wendel a été une surprise, la nomination ce vendredi de Nicolas Namias à la présidence du conseil d’administration du groupe s’inscrit dans la continuité. Il n’a d’ailleurs jamais été question pour la banque de recourir à un profil externe. «Nous avions en interne toutes les compétences pour la suite de Laurent Mignon», assure-t-on à la banque. En choisissant Nicolas Namias, le conseil de surveillance a opté pour un profil de fin technicien, issu de la banque de financement et d’investissement. Un choix réfléchi, à un moment où les conditions économiques se tendent en Europe.Il a été préféré à Daniel Karyotis, autre candidat en lice, qui faisait valoir sa doubleexpérience à la tête d’une Caisse d’Epargne et d’une Banque Populaire. Thierry Cahn, président du conseil de surveillance du Groupe BPCE salue d’ailleurs dans un communiqué «deux candidatures internes de très grande qualité». Chantiers en cours Les prochains mois ne seront pas de tout repos pour le nouveau président. Dès sa prise de fonction, celui-ci devra réfléchir au nouveau plan stratégique du groupe. En 2021, BPCE avait fixé sa feuille de route jusqu’en 2024, mettant l’accent sur la transition environnementale, la santé, l’assurance non-vie, le crédit à la consommation et sur l’accélération de sa présencesur le segment desentreprises de taille intermédiaire(ETI). Mais le plus gros morceau de ce plan a été le mouvement le plus notable pour la banque ces dernières années, à savoir le retrait de la cote de Natixis et son intégration dans le nouveau pôle Global Financial Services (GFS) de BPCE. L’organisation du groupe a été simplifiée, mais le nouveau pôle (GFS) va devoir maintenant délivrer ses promesses. Surce point, la nomination de Nicolas Namias, qui en assurait la direction, constitue un atout pour le groupe.Outre le développement du chiffre d’affaires promis par la banque en 2021, les optimisations de coûts, liées à la nouvelle organisation, à la mutualisation des achats ou encore la meilleure intégration des services informatiques (IT), devront porter leurs fruits. Se posera ensuite la question de la cotation de sa gestion d’actifs. Car si le retrait de la cote de Natixis avait tout son sens, la direction de BPCE n’a jamais caché que la mise sur le marché des activités de gestion n’était pas exclue. Mais les valorisations du secteur ont aujourd’hui chuté, et si les mouvements de consolidation peuvent être financés par la Bourse, rien ne presse aujourd’hui. La banque se prépare aussi à l’avenir. Et la montée en puissance du numérique et des paiements constituera, sans aucun doute, une de ses priorités pour les prochaines années. Enfin, la nouvelle direction devra aussi gérer un changement de taille pour les équipes de l’organe central qui prendront dans les prochains mois pleinement possession de leurs nouveaux locaux au sein des tours Duo.
T.Rowe Price, 14ème plus grosse société de gestion au monde en 2021, a perdu 6% de ses encours au cours du troisième trimestre 2022 (-79,7 milliards de dollars). Ses actifs sous gestion, diminués par un effet de marché défavorable de 55,1 milliards de dollars et une décollecte nette de 24,6 milliards de dollars, s’élevaient à 1.230 milliards de dollars (1.236 milliards d’euros) fin septembre. Les rachats nets sont beaucoup plus élevés que le montant attendu par les analystes, à savoir 11,1 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, la perte d’encours cumulée du gestionnaire américain coté se chiffre à 458 milliards de dollars et les sorties nettes à 44,6 milliards de dollars. Son résultat opérationnel net a baissé de 1% sur le trimestre à 573,7 millions de dollars mais de plus de 42% sur un an glissant. «Les sorties nettes de 24,6 milliards de dollars observées sur le trimestre continuent d’être largement tirées par une poignée de stratégies actions orientées croissance (-15,9 milliards sur les fonds actions de T.Rowe Price) et ont été amplifiées ce trimestre par les rachats de quelques gros clients institutionnels. La décollecte sur l’obligataire est de 2,4 milliards de dollars sur le trimestre. Nous avons collecté sur notre franchise de fonds datés à échéance, notre recherche sur les actions américaines et nos services dédiés aux régimes à cotisations définies», a commenté le président et directeur général de T.Rowe Price, Rob Sharps. De nouveaux leviers envisagés Celui-ci se dit confiant sur la capacité du gestionnaire à renouer avec la collecte lorsque les marchés se seront stabilisés. Cependant, il rappelle aussi les mesures prises cette année face à la situation des marchés dont celles de réduire les dépenses, les embauches et le recours aux tierces-parties. «Nous continuons d’évaluer les conditions de marché et envisagerons d’autres leviers si nécessaire pour gérer la hausse de nos dépenses (+7% sur un an en raison de l’acquisition d’Oak Hill Advisors fin 2021) et soutenir notre capacité à investir dans des initiatives stratégiques», ajoute Rob Sharps, sans préciser quels seraient ces leviers.
La société de gestion japonaise Nikko AM vient d’annoncer la nomination de Hiroshi Yoh en tant que directeur mondial des investissements. Il remplacera Hiroki Tsujimura, qui conserve son poste d’executive corporate officer ainsi que ses responsabilités de supervision de la Corporate Office Division. Hiroshi Yoh, qui sera également executive corporate officer, sera rattaché à Stefanie Drews, directrice générale, et Hiroki Tsujimura. En tant que exective corporate officer, Hiroshi Yoh et Hiroki Tsujimura assisteront Stefanie Drews dans la direction stratégique de Nikko AM. Hiroshi Yoh a plus de 33 ans d’expérience dans l’industrie de la gestion d’actifs. Il a occupé des postes seniors comme directeur général et directeur des investissements au sein de plusieurs sociétés de gestion japonaises et internationales. Nikko AM gérait 206,1 milliards de dollars au 30 juin 2022.
Le gestionnaire d’actifs français Carmignac va fusionner deux fonds actions européennes le 2 décembre prochain. Le fonds Carmignac Portfolio Grande Europe, compartiment de la Sicav luxembourgeoise de Carmignac dont les encours s'élèvent à 552 millions d’euros, va absorber le fonds de droit français Carmignac Euro-Entrepreneurs. Dans une lettre aux investisseurs des fonds concernés, Carmignac souligne que son fonds Euro-Entrepreneurs «affichait moins de 150 millions d’euros d’actifs sous gestion au 31 mai 2022 (116 millions d’euros à fin septembre 2022) et les perspectives de développement de la stratégie apparaissent désormais limitées». La société souligne également le fait que les deux fonds sont gérés par la même équipe. Les deux fonds diffèrent par leur univers d’investissement (actions de petites et moyennes capitalisations pour Carmignac Euro-Entrepreneurs, grandes capitalisations pour Carmignac Portfolio Grande Europe). Carmignac avance aussi une performance supérieure du fonds Carmignac Portfolio Grande Europe sur les cinq dernières années. La performance annualisée nette de Carmignac Portfolio Grande Europe est de +6,42% sur les cinq dernières années contre +1,88% pour celle du fonds Carmignac Euro-Entrepreneurs.
Le groupe financier américain Lazard a publié, jeudi, ses résultats pour le troisième trimestre 2022. Son activité de gestion d’actifs affiche des encours sous gestion de 198 milliards de dollars fin septembre, en baisse de 9% par rapport à fin juin et de 28% sur un an. Cette diminution d’encours est lié à un effet de marché négatif de 10,3 milliards de dollars, un effet de change de devises négatif de 6,6 milliards de dollars et une décollecte nette de 2 milliards de dollars. Les rachats nets sur les neuf premiers mois de 2022 s'élèvent à 13,2 milliards de dollars tandis que les effets cumulés de marché et de devises ont effacé 62,8 milliards de dollars d’encours. Cela fait désormais 11 trimestres consécutifs que Lazard n’a pas eu de collecte positive sur son activité globale de gestion d’actifs. Néanmoins, sa filiale française Lazard Frères Gestion s’en était bien tirée en 2021 collectant 3,5 milliards d’euros. Le produit d’exploitation de la gestion d’actifs de Lazard est de 263 millions de dollars sur le troisième trimestre 2022 (840 millions sur les neuf premiers mois de 2022).
La société de gestion américaine GoldenTree Asset Management, spécialisée sur le crédit, a nomméKathy Sutherland en tant que directrice générale. Ce rôle est nouveau dans la structure du gestionnaire fondé et dirigé par Steve Tananbaum, associé-directeur et responsable des investissements. Actuelle responsable du développement et de la stratégie, Kathy Sutherland, qui a rejoint la firme en 2008 en tant qu’associée et responsable du développement en Europe, sera rattachée à Steve Tananbaum, qui conservera ses fonctions. Elle supervisera la stratégie mondiale ainsi que le développement de l’activité et produit de GoldenTree. GoldenTree gère 47 milliards de dollars d’encours.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont subi des rachats nets de 2,6 milliards d’euros en septembre. Depuis le début de l’année, leur collecte reste positive, à 11,6 milliards d’euros. Les encours ressortent à 1.074 milliards d’euros. Sur septembre, la décollecte a été tirée par les fonds obligataires (-1,8 milliard d’euros), les fonds flexibles (-1 milliard) et les fonds diversifiés (-693 millions). En revanche, les fonds monétaires attirent 880 millions d’euros et les fonds actions réalisent une petite collecte de 60 millions d’euros. En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, la décollecte se monte à 3,3 milliards d’euros et les encours s’établissent à 2.197 milliards d’euros. Dans ce contexte peu porteur, Amundi se distingue avec une collecte de 734,6 millions d’euros. Poste Italiane draine 318 millions et Mediolanum, 285,3 millions d’euros. En revanche, Intesa Sanpaolo, le leader du secteur, voit sortir 2,4 milliards d’euros.
Le fonds souverain norvégien a annoncé vendredi une perte de 449 milliards de couronnes (43,63 milliards d’euros) sur la période de juillet à septembre 2022, sa troisième perte trimestrielle d’affilée, en raison de la hausse des taux d’intérêt, de l’inflation et de la guerre en Ukraine. Le fonds, qui gère 1.155 milliards d’euros d’actifs, a fait état d’un rendement négatif de 4,4% au troisième trimestre, soit 0,14 point de pourcentage de plus que son indice de référence. Le retour sur investissement a été négatif pour les actions, les obligations à taux fixe et l’immobilier non coté, a précisé dans un communiqué, Trond Grande, directeur général adjoint de Norges Bank Investment Management. Le fonds avait investi 68,3% de ses actifs en actions à fin septembre, 28,5% sur le marché obligataire, 3,1% dans les biens immobiliers non cotés et 0,1% dans des infrastructures d'énergie renouvelable non cotées.
La plateforme de distribution BtoC de fonds de non coté, Moonfare, a annoncé ce 27 octobre avoir atteint les 2,18 milliards d’euros d’encours intermédiés à fin septembre, date de sa clôture comptable annuelle. La société allemande, qui vient d’ouvrir un bureau à Paris, compte désormais 3 272 investisseurs particuliers au sein de sa clientèle. Son linéaire est lui doté de 69 fonds.
Les fonds obligataires ont enfin à nouveau collecté, après deux mois de retraits ininterrompus, selon le Flow show, le bulletin d’analyse hebdomadaire des flux dans le monde des fonds d’investissements, élaboré parBofA Global Research. Entre le 20 et le 26 octobre, ils ont reçu un petit 1,4 milliard de dollars de flux nets, mais c’est déjà un grand pas comparé aux retraits de 12,2 milliards la semaine précédente. Sur les autres classes d’actifs, les fonds monétaires ont enregistré 28,4 milliards de dollars d’argent frais, et les fonds actions 22,9 milliards. Les fonds or ont eux rendu 0,5 milliard de dollars. La bonne santé retrouvée de la collecte obligataire est principalement due au retour des investisseurs sur les fonds de crédit investment grade (+0,8 milliard de dollars) et high yield (+2,1 milliards). Ils ont aussi placé leurs avoirs dans les fonds de dettes souveraines au nominal (+1,9 milliard). A l’inverse, les stratégies de dettes souveraines indexées à l’inflation ont rendu 1,6 milliard de dollars, et celles de dettes émergentes 2 milliards. Sur les actions, la quasi-totalité des flux se sont dirigés vers les fonds d’actions américaines (+21,4 milliards de dollars). Les investisseurs ont privilégié les stratégies de grandes capitalisations (+16,3 milliards), tech (+2,3 milliards), et value (+1,8 milliard). Dans le reste du monde, les fonds d’actions émergentes ont reçu 2,8 milliards de dollars nets, les fonds d’actions japonaises 0,9 milliard, tandis que les fonds d’actions européennes ont rendu 1,5 milliard. Il s’agit pour ces derniers de la 37ème semaine de décollecte d’affilée.
Le fonds souverain norvégien a annoncé vendredi une perte de 449 milliards de couronnes (43,63 milliards d’euros) sur la période de juillet à septembre 2022, sa troisième perte trimestrielle d’affilée, en raison de la hausse des taux d’intérêt, de l’inflation et de la guerre en Ukraine. Le fonds, qui gère 1.155 milliards d’euros d’actifs, a fait état d’un rendement négatif de 4,4% au troisième trimestre, soit 0,14 point de pourcentage de plus que son indice de référence.
La fintech et plateforme d’investissement de fonds alternatifs iCapital a signé un accord de partenariat exclusif avec le tierce-partie marketeur Unicorn Strategic Partners. Unicorn distribuera les produits d’iCapital - qui compte plus de 1.130 fonds sur sa plateforme - aux gérants de fortune d’Amérique latine et américains offshore dont la clientèle est basée en Amérique latine. En contrepartie, iCapital fournira un accès à son équipe de recherche et de due diligence de fonds à Unicorn ainsi qu'à des outils éducationnels à destination des clients.
Jean-Louis Nakamura a annoncé sur Linked-In qu’il allait quitter Lombard Odier, dont il est directeur de la gestion pour l’Asie-Pacifique et responsable du bureau de Hong Kong. Il va également quitter Hong Kong et revenir en Europe «pour ouvrir un nouveau chapitre». Jean-Louis Nakamura avait rejoint Lombard Odier en 2008 et il avait pris ses fonctions à Hong Kong en 2014. Avant cela, il avait travaillé pour le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) où il était directeur des investissements. Il a aussi fait un bref passage à l’Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique.
Efficacité opérationnelle et résilience de l’activité commerciale dans un contexte difficile. C’est ainsi que Valérie Baudson a résumé les résultats du troisième trimestre 2022 publiés ce 28 octobre par Amundi. La filiale cotée en gestion d’actifs du Crédit Agricole SA a fait état d’un résultat net ajusté en hausse de 5% sur le trimestre à 283 millions d’euros. Et ce alors même que le groupe a enregistré une décollecte sur ses actifs gérés de près de 13 milliards d’euros sur les trois mois se finissant en septembre. Les encours ont diminué de 2% pour s’afficher à 1.895 milliards d’euros. Sur le plan commercial, la directrice générale d’Amundi a mis en avant une décollecte limitée à 3,5 milliards d’euros si l’on ne retient que les actifs de moyen et long terme, c’est-à-dire hors monétaire. Le marché retail en France a collecté 900 millions d’euros tandis que l’international est aussi «bien orienté». Le retail enregistre une collecte positive en Allemagne, Italie et Espagne. Nicolas Calcoen, directeur général délégué d’Amundi, a souligné la bonne résistance des revenus à 758 millions d’euros sur le trimestre, grâce à la légère progression des commissions nettes de gestion favorisée par la collecte sur le retail et en gestion active, qui figurent parmi les activités les mieux margées. L’ensemble des co-entreprises décollecte par contre 1,3 milliard d’euros sur trois mois «en raison de sorties en produits de trésorerie et en Channel Business en Chine(produits gérés en extinction depuis deux ans dans sa co-entreprise avec ABC en raison d’une évolution réglementaire, ndlr)». Mais en actifs moyen et long terme, les flux sont positifs de 3,8 milliards d’euros, notamment grâce à l’Inde et la Corée. Pour Valérie Baudson, la co-entreprise indienne SBI MF «conforte sa position de leader» dans le pays. Le groupe a par ailleurs indiqué que l’intégration opérationnelle de Lyxor était totalement achevée et qu’il en recueillait les premiers fruits. Le rachat avait été signé fin décembre 2021, les équipes ont été intégrées en mars, les entités juridiques fusionnées en juin et les migrations informatiques viennent de se terminer. Les premières synergies de coûts ont été enregistrées au troisième trimestre et devraient monter en puissance d’ici la fin de l’année. Valérie Baudson a confirmé les objectifs de synergies issues de la fusion, à savoir 60 millions d’euros en année pleine dès 2024 pour les synergies de coûts, et 30 millions en année pleine dès 2025 pour les synergies de revenus. La dirigeante a confirmé aussi l’ensemble des objectifs du plan 2025 annoncé en juin, «malgré les conditions de marché difficiles». Interrogée sur son appétit quant à une acquisition qui pourrait se présenter justement en raison des conditions de marché actuelles, la directrice générale a rappelé qu’Amundi était un « consolidateur naturel du marché». «L’intégration de Lyxor a montré que nous avions cette expertise, assez rare finalement dans l’industrie de la gestion (..), de savoir assembler des sociétés de gestion avec efficacité. Si des opportunités se présentent et que les conditions de marché le permettent, nous les regarderons avec attention à condition qu’elles répondent à notre stratégie (…)», a-t-elle commenté tout en ajoutant que la croissance organique était la priorité.
A l'occasion du Climate Finance Day, le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire a jugé que la Place de Paris n’était pas à la hauteur des engagements de l’Accord de Paris.
La part des fonds verts et durables augmente sur la place financière de Paris. Le constat s’appuie sur les statistiques publiées ce jeudi par l’Observatoire de la finance durable pour l’année 2021. Il avait déjà été tiré par d’autres associations plus tôt cette année. L’Observatoire de la finance durable est co-pilotépar les fédérations professionnelles de l’industrie financière française (AFG, FBF, France Assureurs, France Invest et l’ASF) et Finance For Tomorrow, branche de Paris Europlace récemment rebaptisée Institut de la finance durable. Selon les données de l’association française de la gestion (AFG), les encours des fonds verts de sociétés de gestion locales ont augmenté de 38% sur un an pour atteindre 71,3 milliards d’euros fin décembre 2021. Les fonds d’obligations durables, vertes ou solidaires distribués par des sociétés de gestion françaises affichaient 124,1 milliards d’euros fin décembre 2021, soit un bond de 91% par rapport à fin 2020. Quelque 96 milliards d’euros d’encours étaient comptabilisés dans les stratégies spécialisées sur les obligations vertes au 31 décembre 2021. De manière globale, les encours investis dans des fonds labellisés durables, verts et/ou solidaires en France ont plus que doublé passant de 326,1 à 656,7 milliards d’euros, soit 17% des encours gérés en 2021. Néanmoins, ces chiffres sont à placer dans le contexte de la refonte à venir du label ISR français, qui devrait bientôt exclure le charbon et d’autres énergies fossiles. Aussi un certain nombre de fonds durables ont été recalés des listes de fonds considérés comme tels par des entités comme l’agence de notation de fonds Morningstar. Autre statistique, l’Observatoire de la finance durable, via les données de l’AFG, recense quelque 2.108 milliards d’euros investis dans des produits Article 8 et 9 dans le sens du règlement européen sur la publication d’informations extra-financières Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Ce montant équivaut à54,5% des encours gérés en 2021 et représente une hausse de 33% par rapport au montant observé en 2020. Un chiffre qu’il convient de manier avec prudence dans la mesure où la classification SFDR des fonds demeure du ressort des gestionnaires d’actifs. Enfin, selon les statistiques publiées ce jeudi, les encours investis dans des fonds à impact de sociétés de gestion françaises. Ceux-ci atteignaient 60 milliards d’euros fin 2021, soit 1,5% des encours gérés en France. Sur ces60 milliards, 28 milliards étaient investis dans des fonds visant l’objectif de développement durable numéro 13, à savoir les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques.
Le gestionnaire d’actifs américain Nuveen, filiale du groupe TIAA, a entériné, ce jeudi, un accord définitif pour l’acquisition d’une part majoritaire du capital du gérant de dette privée britannique Arcmont Asset Management. Ce rachat, qui doit être finalisé au cours du premier semestre 2023, inclut l’acquisition de la part minoritaire détenue par le fonds Dyal Capital Partners IV dans Arcmont. Les détails concernant l’aspect financier de la transaction n’ont pas été rendus publics. Nuveen juge cette acquisition complémentaire avec ses activités de private equity et de dette privée en Amérique du Nord gérées par Churchill Asset Management. Arcmont a été établi en 2011, d’abord comme équipe de dette privée de Bluebay Asset Management avant de prendre son indépendance en novembre 2019. Elle compte une centaine d’employés répartis dans six bureaux européens dont un à Paris. La firme a levé plus de 26 milliards de dollars de capitaux et engagé 20 milliards de dollars à travers 270 transactions en Europe. Les deux sociétés, Churchill et Arcmont, seront réunies en une même structure dénommée Nuveen Private Capital, qui deviendra l’un des plus gros gérants de dette privée au monde avec 60 milliards de dollars de capitaux investis, plus de 240 employés et près de 600 clients institutionnels et family-offices. Chaque entité gardera cependant sa marque et restera dirigée par son management actuel. Aucun changement ne sera apporté aux équipes d’investissement respectives. Ken Kencel, président et directeur général de Churchill, et Anthony Fobel, directeur général d’Arcmont, seront nommés co-directeurs généraux de Nuveen Private Capital, rattachés à William Huffman, responsable des actions et obligations chez Nuveen et futur président de Nuveen Private Capital. Les encours gérés sur le crédit alternatif par Nuveen s’élèveront à 178 milliards de dollars à l’issue de l’opération.
Le fournisseur américain de fonds indiciels cotés (ETF) Global X ETFs, propriété de Mirae Asset Global Investments depuis 2018, vient de recruter Tristan Grossetete en qualité de directeur des ventes pour les régions francophones. Basé à Londres, l’intéressé a annoncé la nouvelle, ce jeudi, sur son profil LinkedIn. Il a évolué dans un poste similaire précédemment chez Neptune puis chez Liontrust Asset Management lorsque ce dernier a racheté Neptune.
Le volume d'électricité à bas coût disponible pour les concurrents d’EDF via le mécanisme de l’Arenh sera ramené à 100 térawattheures (TWh) en 2023, contre 120 TWh en 2022, a annoncé jeudi le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. Afin de limiter la hausse des tarifs de l'électricité pour les ménages en 2022, le gouvernement a demandé à EDF de vendre davantage d'électricité nucléaire à prix réduit à ses concurrents, dans le cadre du dispositif d’accès régulé à l'électricité nucléaire historique (Arenh). Un décret publié à la mi-mars a ainsi relevé le plafond de l’Arenh de 100 TWh à 120 TWh pour l’année en cours. «J’ai toujours dit que c'était une mesure exceptionnelle. Nous avons donc décidé de revenir à 100 térawattheures de volume pour 2023», a expliqué le ministre.
L’écart entre Jair Bolsonaro, le président, et son concurrent, Luiz Inácio Lula da Silva, a fortement diminué. Le vainqueur sera confronté à d’importants défis économiques.
Les trimestres se suivent et se ressemblent pour Janus Henderson. La société de gestion a encore accusé des rachats nets au troisième trimestre 2022. Elle a vu sortir 5,8 milliards de dollars, en léger ralentissement par rapport aux 7,8 milliards de dollars de retraits au deuxième trimestre et aux 6,2 milliards de dollars au premier trimestre. Sur les neuf premiers mois de l’année, la décollecte se monte à 19,8 milliards de dollars, presque cinq fois celle observée sur l’ensemble de l’année 2021 (-4,2 milliards de dollars). La décollecte a concerné toutes les classes d’actifs, notamment les actions (-4,1 milliards de dollars) et l’obligataire (-1,2 milliard de dollars). «Les rachats nets dans tous les domaines sont alimentés par l’incertitude sur les marchés et la sous-performance de court terme dans des stratégies clés», commente la société de gestion. Les encours ont décliné de 8 % sur le trimestre à 274,6 milliards de dollars. Réductions de coûts Le bénéfice d’exploitation du troisième trimestre est ressorti à 120,7 millions de dollars, contre 143,9 millions au deuxième trimestre et 248,3 millions au premier trimestre. Ali Dibadj, le directeur général de Janus Henderson, a profité des résultats pour annoncer des réductions de coûts de 40 à 45 millions de dollars d’ici à fin 2023. Ces réductions de coûts seront contrebalancées par des investissements pour la croissance. Janus Henderson a parallèlement présenté une stratégie en trois volets. Le premier vise à protéger et faire croître les activités cœur de métier, notamment l’activité auprès des intermédiaires aux Etats-Unis. Ensuite, la société veut étendre sa gamme, notamment dans les solutions multi-asset, les alternatives liquides, l’ESG et les produits actions et obligations différenciants. Enfin, troisième volet de la stratégie, Janus Henderson veut continuer à se diversifier, notamment via des acquisitions. «Nous cherchons activement des opportunités dans des domaines ciblés pour combler notre gamme et nous étendre dans de nouveaux domaines dans lesquels les clients veulent travailler avec nous, comme le crédit privé et l’assurance», indique la société. Janus Henderson a récemment été cité parmi les prétendants au rachat de l’activité américaine de gestion d’actifs de Credit Suisse.
La société de gestion française Amundi figure dans la liste de présélection de la banque thaïlandaise Kasikornbank Pcl, afin de prendre une participation dans l’activité de gestion d’actifs de cette dernière, selon Bloomberg. Les deux autres candidats présélectionnés sont les entreprises de capital investissement CVC Capital Partners et TPG. Aucune décision n’a pas encore été prise. Depuis avril, Kasikornbank Pcl (plus connue sous le nom de KBank) cherche un partenariat stratégique afin de renforcer sa division de gestion d’actifs. La deuxième plus grande banque de Thaïlande travaille encore à la finalisation des conditions de ce partenariat, notamment sur l’ampleur de la part à prendre dans son activité de gestion d’actifs, majoritaire ou minoritaire. KBank s’attend à recevoir des offres fermes dès les prochaines semaines.
UBS Fund Distribution (Shenzhen) Company Limited, la filiale de distribution de la banque éponyme, vient d’annoncer le lancement d’une plateforme digitale de services de gestion de fortune en Chine. Dénommée WE.UBS, il s’agit d’une première plateforme numérique en Chine lancée par un gérant mondial. WE.UBS offre un service digital ainsi qu’une planification financière basée sur le big data et le point de vue du directeur des investissements d’UBS. Cette plateforme compte plusieurs partenariats avec des gérants externes afin d’offrir des solutions d’investissement locales et mondiales. A travers cette plateforme digitale, UBS souhaite renforcer sa présence en Chine, où le nombre d’individus fortunés va dépasser les 56 millions de personnes cette année. Une grande partie d’entre eux résident à Shenzhen et dans le Greater Bay Area.
Fidelity International et sa filiale d’actifs numériques Fidelity Digital Assets viennent de coter un fonds indiciel coté (ETF) sur le Bitcoin à la Bourse de Hong Kong. Destiné aux investisseurs qualifiés, ce véhicule est investi directement dans le Bitcoin. Le gérant a lancé un fonds similaire pour les marchés européens au début de cette année. A travers ce lancement, Fidelity souhaite répondre à une demande croissante en Asie-Pacifique pour les actifs digitaux, a souligné Rajeev Mittal, managing director pour l’Asie-Pacifique (hors Japon) chez Fidelity International. «Ce n’est qu’une première étape, nous prévoyons d’apporter d’autres solutions d’actifs numériques à nos clients à l’avenir», a-t-il ajouté. Fidelity International est en train de renforcer sa division d’actifs numériques avec plusieurs recrutements à Boston, New York, London et Dublin. Depuis mai dernier, la société de gestion a embauché près de 100 salariés au sein des divisions de services clients, des opérations, de la technologie, du marketing et de la compliance, selon Bloomberg. A la suite de ce recrutement, la division d’actifs comptera près de 500 personnes au début d’année prochain.