La société de gestion Fidelity International vient de promouvoir Sabrina Gan, jusqu’ici directrice de la distribution wholesale en Asie du Sud-Est, au rang de directrice de cette région. Elle a également été nommée responsable pays pour Singapour, où elle sera basée. Sabrina Gan sera rattachée à Rajeev Mittal, managing director pour l’Asie Pacifique hors Japon et Johann Santer, directeur de la banque privée, de la gestion de fortune et des relations clients dans cette région. Sabrina Gan remplace Lawrence Hanson, qui vient de s’installer en Australie en tant que managing director. Elle est arrivée chez Fidelity International en 2015, en tant que directrice de la distribution au sein de la banque privée en Asie (hors Japon). Elle a ensuite été promue au rang de directrice de la banque privée en Asie ainsi que son poste actuel de directrice de la distribution wholesale pour l’Asie du Sud-est. Auparavant, Sabrina Gan a travaillé chez BlackRock comme directrice de la distribution pour les clients particuliers à Singapour entre 2013 et 2015. Elle a également été chargée de la distribution auprès des intermédiaires chez Schroders dans la même région pendant près de 10 ans. Au début de sa carrière, elle a été associée chez EY.
Sylvain Pellerin, qui évoluait au sein de l'équipe d’analyse et de sélection de fonds de Fundquest Advisor depuis 11 ans, a rejoint l'équipe d’analyse de fonds de Société Générale Private Banking, dirigée par Nicolas Moussavi, a annoncé l’intéressé sur le réseau social LinkedIn. Dans ses nouvelles fonctions, il sera en charge de l’analyse des fonds actions européennes. Chez Fundquest Advisor, Sylvain Pellerin a été en charge de la sélection fonds actions thématiques investissant uniquement en Europe, actions pan-européennes et zone euro. Il a également été gérant de portefeuille discrétionnaire au sein de BNP Paribas Wealth Management.
AllianzGI a annoncé ce 2 novembre le lancement du fonds Allianz Climate Solutions Emerging Markets, une stratégie de dette mixte de solutions climatiques axée sur les marchés émergents. Ce fonds est lancé avec le soutien d’Allianz et d’une institution financière de développement régionale dont le nom n’a pas été dévoilé. La stratégie sera une structure à risques échelonnés d’un milliard de dollars, qui investira aux côtés de l’institution financière dans des projets conformes à l’Accord de Paris. La stratégie ciblera des actifs dans des secteurs faiblement émetteurs de carbone, en tenant compte à la fois de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à ce changement. Cela passera notamment par les secteurs de l'énergie, des infrastructures résilientes/de transition, des institutions financières, des entreprises agricoles, de la manufacture et des services. La société de gestion précise avoir levé plus de 2,5 milliards de dollars depuis 2017 via cinq produits sur des stratégies de finance mixte, mêlant capitaux publics et privés. Les investissements sont réalisés dans des projets qui soutiennent les objectifs de développement durable des Nations unies dans les pays en développement. Un de ces fonds, AfricaGrow, a par ailleurs récemment investi dans Ventures Platform, une société de capital-risque panafricaine basée au Nigéria qui fournit des capitaux précoces aux startups technologiques d’Afrique de l’Ouest. Ce fonds de fonds a été lancé en 2019 avec l’initiative Compact with Africa du gouvernement allemand, avec un cofinancement de 200 millions d’euros de la KfW pour le compte du ministère fédéral allemand et des compagnies d’assurance Allianz.
Sienna IM, société de gestion alternative dirigée depuis peu par Paul de Leusse, a nommé Viktor Speckinger, un ancien associé d’Unigestion, en qualité de directeur général de sa nouvelle branche d’activité baptisée Sienna Multi-Manager Private Equity (Sienna MM PE). Cette activité aura pour vocation de dénicher des gérants de private equity en primaire, en secondaire et en co-investissement. « Pour Sienna et ses différents domaines d’expertises (Venture Capital, Private Equity Direct, Dette Privée, Immobilier, et Actifs Cotés) le développement d’une stratégie Multi-Manager distincte est une évolution naturelle », assure un communiqué.
Le gestionnaire d’actifs américain Nuveen a lancé, ce mardi, une stratégie dénommée Nuveen Global Timberland qui cible les exploitations forestières de divers pays dont les Etats-Unis, le Canada, le Chili, l’Uruguay ou encore l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Nuveen entend réduire les émissions de CO2 en produisant plus de bois sur moins de terrain et au travers de la séquestration et du stockage du carbone dans le sol et les arbres. La stratégie sera gérée par sa filiale dédiée au capital naturel au sein de sa plateforme d’actifs réels, Nuveen Natural Capital. Elle vise un rendement net total de 5 à 7% par an, basé sur la vente du bois, la vente de terrain, la compensation carbone, les droits d’usage des exploitations forestières et l’appréciation des actifs. Le reporting carbone s’appuiera sur le protocole GHG, qui comptabilise les émissions de gaz à effet de serre provenant des activités des secteurs privé et public, et sera aligné sur les lignes directrices du Panel intergouvernemental sur le changement de climat (IPCC).
FE fundinfo, un fournisseur de données pour les fonds d’investissement, va étendre le périmètre des données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) européennes qu’il fournit au fabricant d’indices MSCI et ses clients. MSCI aura ainsi accès à l’ensemble des données des templates ESG européens (EET) de FE fundinfo. Ces fichiers EET, créés par le groupede travail européen du secteur financier (FinDatEx),regroupent et harmonisent, en un modèle de fichier unique, toutes les informations extra-financières des fonds concernés. Les distributeurs de fonds, les fonds de fonds et les assureurs sont censés utiliser ces informations notamment pour être en conformité dans leur reporting clients quant à la prise en compte des aspects extra-financiers tels que définis dans les directives européennes Insurance Distribution Directive (IDD), Mifid II, SFDR ou encore la taxonomie verte européenne. Philipp Portmann, responsable du développement de l’activité et de la stratégie chez FE fundinfo, estime qu’il «reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que la standardisation des informations et l’intégration des facteurs de durabilité au niveau des entités, des services et des produits ne deviennent la norme dans le secteur. Cependant, cet accord est un excellent exemple de la manière dont la collaboration des acteurs du marché peut apporter une plus grande transparence aux investisseurs en démocratisant les données, en facilitant leur accessibilité et en rationalisant leur distribution», commente-t-il dans un communiqué.
Franklin Resources, dont le nom commercial est Franklin Templeton, a annoncé la finalisation de l’acquisition de BNY Alcentra auprès de BNY Mellon, dont le projet avait été signé en mai dernier. Alcentra est un gestionnaire britannique de crédit et de dette privée avec 35 milliards de dollars d’actifs sous gestion au 30 septembre 2022. «Dans le cadre de cette transaction, il n’y aura aucun changement de la marque Alcentra en Europe ou des stratégies d’investissement d’Alcentra», assure un communiqué de Franklin Resources. Basé en Californie, ce dernier gérait environ 1.300 milliards de dollars d’actifs à fin septembre 2022.
LeQatar Investment Authority, fonds souverain du Qatar, travaille à une augmentation de sa participation chez Credit Suisse, a appris le Financial Times de sources proches du dossier. Le montant étudié n’est pas connu, mais le média britannique estime qu’un quart du capital de la banque suisse pourrait être détenu par des investisseurs du Moyen-Orient à l’issue du processus de levée de fonds en cours, via lequel Credit Suisse compte obtenir 4 milliards de dollars. La Banque nationale saoudienne s’est elle déjà engagée à hauteur de 1,5 milliard de dollars.
Sienna IM, société de gestion alternative dirigée depuis peu par Paul de Leusse, a nommé Viktor Speckinger, un ancien associé d’Unigestion, en qualité de directeur général de sa nouvelle branche d’activité baptisée Sienna Multi-Manager Private Equity (Sienna MM PE). Cette activité aura pour vocation de dénicher des gérants de private equity en primaire, en secondaire et en co-investissement. «Pour Sienna et ses différents domaines d’expertises (Venture Capital, Private Equity Direct, Dette Privée, Immobilier, et Actifs Cotés) le développement d’une stratégie Multi-Manager distincte est une évolution naturelle », assure un communiqué. Basé à Zurich, Viktor Speckinger, 48 ans, visera en priorité le segment du mid-market sur plusieurs secteurs et zones géographiques. «L’accent sera mis sur l’accompagnement de stratégies d’investissement qui s’inscrivent dans des secteurs en croissance, attractifs ou en consolidation et menées par des gérants aux compétences avérées en matière de stratégie et de transformation industrielle »,précise encore Sienna IM.
Edward Bonham Carter, le directeur de la politique actionnariale (stewardship) et ex-directeur général de Jupiter AM, va quitter la société de gestion britannique après 28 années en son sein, a appris le Financial Times. L’intéressé va désormais se concentrer sur ses rôles non exécutifs chez lE, développeur immobilierLand Securities Group et la chaîne télé ITV. Edward Bonham Carter est entré chez Jupiter en 1994 comme gérant, avant d’être promu directeur des investissements en 1999 puis directeur général en 2007. Il a mené à ce poste lemanagement buy-out du groupe, au cours duquel les employés ont pris 95% du capital.Il occupe ensuite la vice-présidence en 2014. Depuis 2021, il était directeur du stewardship et de la responsabilité d’entreprise. Au début de sa carrière, il a été gérant chez Schroders et Electra.
La société de gestion alternative Wafra a levé 1,5 milliard de dollars pour son quatrième fonds, Constellation Generation IV, relaie Reuters. La firme, propriété du fonds souverain koweïtien, va se servir de ce fonds pour prendre des parts minoritaires dans des sociétés de gestion alternatives dont les encours sous gestion n’excèdent pas 3 milliards de dollars, selon Daniel Adamson, managing director de Wafra cité par Reuters. L’argent a été levé auprès d’un consortium d’investisseurs institutionnels internationaux réunis dans une joint venture baptisée Capital Constellation, qu’a rejoint Mubadala Capital, filiale du fonds souverain émirati Mubadala Investment Company. Quelque 3 milliards de dollars ont déjà été levés dans les trois précédents fonds de Wafra destinés à investir au capital de gérants alternatifs.Wafra gère 32 milliards de dollars d’encours.
La victoire de Luiz Inacio Lula da Silva à l'élection présidentielle brésilienne, dimanche 30 octobre, pourrait faire infléchir la position du gestionnaire d’actifs suédois Nordea Asset Management sur le Brésil, rapporte Reuters. Depuis 2019, Nordea AM s’interdit d’investir dans les obligations souveraines brésiliennes en raison des incendies touchant la forêt amazonienne.Eric Christian Pedersen, directeur de l’investissement responsable chez Nordea AM, a indiqué à Reuters, ce lundi, que la firme pourrait lever cette interdiction suite à la victoire de Lula. Lula, qui a déjà été président du Brésil de 2003 à 2011, doit être intronisé président le 1er janvier 2023.
KKR a annoncé mardi 1er novembre une chute de 11% de son bénéfice net à 823,7 millions de dollars au troisième trimestre 2022, en raison d’une forte baisse de ses commissions de transactions due à la rareté des introductions en Bourse et au moindre dynamisme des opérations de refinancement de dette. En parallèle, le relèvement des taux d’intérêt américains a fait grimper les coûts de financement et alimenté la volatilité des marchés boursiers. Son bénéfice distribuable après impôts a néanmoins atteint 93 cents par action, contre un consensus de 85 cents en moyenne, selon les données de Refinitiv. Au 30 septembre dernier, le total des actifs sous gestion du groupe américain de private equity s’élevait à 496 milliards de dollars.
Les fonds d’investissement espagnols ont signé un 24ème mois de collecte consécutif en octobre selon les données préliminaires d’Inverco, association de la gestion d’actifs locale. Inverco comptabilise 2,9 milliards d’euros d’entrées nettes pour le mois dernier, ce qui porte la collecte cumulée pour l’année en cours à 11,9 milliards d’euros. En octobre, la gestion passive a été plébiscitée par les investisseurs espagnols qui ont souscrit 1,8 milliard d’euros à ces produits. Les fonds obligataires et monétaires ont enregistré des collectes nettes respectives d'1,4 milliard d’euros et 910 millions d’euros. Les fonds garantis ont aussi terminé octobre en territoire positif (+645 millions d’euros). A l’inverse, les fonds actions internationales ont subi des rachats de 632 millions d’euros. Les fonds globaux et obligataires mixtes n’ont pas trouvé davantage grâce aux yeux des investisseurs espagnols avec des sorties respectives de 558 et 534 millions d’euros. Les fonds investis en actions espagnoles ont décollecté 22 millions d’euros. Le patrimoine des fonds espagnols s'élevait à 300 milliards d’euros à fin octobre, selon Inverco.
Les sociétés de gestion ne sont pas logées à la même enseigne face aux frais demandés par les fournisseurs d’indices, de données ou de notations pour l’utilisation de leur travail. Que les prix négociés entre parties soient opaques n’est pas une surprise mais l’ampleur du différentiel de tarifs appliqué entre deux gestionnaires d’actifs pour des services identiques peut laisser pantois. Un consultant britannique, Substantive Research, a interrogé, sur le sujet, 40 sociétés de gestion dont 60% basés en Europe et 40% en Amérique du Nord et cumulant 5.000 milliards d’encours sous gestion. Il en ressort que certains fournisseurs de données de référence et de prix (reference and pricing data) appliquent des frais plus de dix fois supérieurs (1.075%) à certains gestionnaires par rapport à d’autres pour des produits et services similaires. Les agences de notation crédit, elles, peuvent appliquer un tarif trois plus élevé entre deux clients gestionnaires d’actifs pour des demandes similaires selon l’étude. Quant aux fournisseurs de recherche et d’analyse, ils peuvent demander à un gérant jusqu’à 3,5 fois le montant demandé à un autre pour le même service. Substantive Research note que seule une minorité de fournisseurs sur ce segment sont totalement cohérents sur les tarifs demandés aux sociétés de gestion via une offre standardisée. En matière d’inégalité de prix, la palme revient toutefois aux fournisseurs d’indices sur les marchés développés. Certains d’entre eux vont jusqu’à faire payer un prix 13 fois supérieur à certains gérants par rapport à d’autres pour des produits et services similaires. L’étude de Substantive Research suggère que les augmentations de prix suivant l’inflation sont «appliquées de manière incohérente» et que cette incohérence s’est amplifiée chaque année entre 2020 et 2022. La difficulté d’une grille de tarifs standardisée Dans ses conclusions, le consultant observe que l’incohérence des prix appliqués ne saurait être expliquée par des différences en termes de structures, besoins ou demandes des clients.Il souligne aussi qu’avec une grille de tarifs cohérente et standardisée, les fournisseurs de données, de notations, d’indices et de recherche seraient en difficulté. Cette difficulté reposerait sur trois raisons. Leurs clients gestionnaires d’actifs, comme eux-mêmes, font l’objet de fusions-acquisitions et la taille de chaque client évolue en fonction des cycles de marché. Aussi, les demandes émanant des gestionnaires deviennent-elles de plus en plus sophistiquées. Mike Carrodus, directeur général de Substantive Research, constate que plusieurs fournisseurs historiques ont réussi à devenir incontournables en investissant dans leurs produits, leur technologie et leurs capacités de marketing. Ce, de manière à ce que leur influence sur les prix soit considérée comme une récompense naturelle de ces efforts. «Cependant, dans un climat de marché volatile, les acheteurs sont plus que jamais concentrés sur l’efficacité de leurs budgets de données de marché, créant une dynamique de négociation conflictuelle qui est exacerbée lors des périodes difficiles», commente-t-il, militant pour une meilleure transparence sur les prix.
La société de gestion américaine BlackRock vient de promouvoir Stephen Fisher, membre du groupe mondial de politique publique, en tant que co-directeur de cette division dans la région EMEA, selon un post sur LinkedIn. Au sein de ce groupe, Stephen Fisher était chargé d’influencer les politiques règlementaires impactant les investisseurs finaux, notamment celles liées à la structure du marché, aux ETF, aux dérivés et aux indices financiers. Il est actuellement membre et co-président du comité de la politique règlementaire de l’International Capital Market Association (ICMA) depuis 2020. Avant de rejoindre BlackRock en 2010, Stephen Fisher était directeur des affaires européennes et internationales à la Dutch Banking Association. Il était responsable de l’établissement du bureau de l’Association à Bruxelles. Auparavant, il a été conseiller des marchés financiers à la European Banking Federation entre 2004 et 2009. Il a également travaillé comme associé au sein du gendarme financier britannique, la Financial Conduct Authority, entre 2000 et 2004, comme chargé de la supervision bancaire.
Ostrum AM, la filiale de Natixis IM, souhaite déléguer une partie du portefeuille investi dans des actifs asiatiques au bureau singapourien de sa maison-mère, selon Citywire Asia. Philippe Setbon, directeur général d’Ostrum AM, a souligné qu’une partie croissante des actifs des clients d’Ostrum AM sont dédiés à l’Asie, ce qui a conduit àcette décision. Afin de déployer son expertise au niveau local, Ostrum AM s’appuiera sur la distribution et les capacités d’investissement de Natixis IM, a souligné le directeur généram. Ostrum AM gère 2,7 milliards de dollars pour des clients asiatiques, notamment au Japon et à Taiwan.
Le hedge fund quantitatif parisien Capital Fund Management vient de recruter Mark Fleming-Williams au poste de directeur du sourcing de données. Il a, par le passé, occupé le poste d’analyste senior pour l'économie mondiale et l’Europe chez Stratfor (2014-2018). Après un master en milieu de carrière dédié au big data, il présente depuis deux ans The Alternative Data Podcast, un podcast dédié à la donnée alternative en gestion d’actifs.
UniCredit vient de lancer onemarkets Fund, une nouvelle gamme de fonds dédiée aux clients des réseaux du groupe. Dans un premier temps, trois fonds multi-asset et quatre fonds actions seront mis à la disposition des clients en Italie, en Allemagne et en Autriche. Ces fonds ont été conçus sur mesure avec l’aide d’Amundi, BlackRock, Fidelity, J.P. Morgan et Pimco. L’offre sera graduellement élargie, dans une logique d’architecture ouverte.
La société de gestion britannique M&G Investments vient de promouvoir Anuj Babber, jusqu’ici directeur de la titrisation du crédit, au rang de directeur de la recherche et de l’analyse pour les actifs structurés et privés, selon un post sur LinkedIn. A ce nouveau poste, il sera chargé de travailler avec des équipes diverses de M&G afin de faciliter l’accès aux opportunités ainsi que sur la structure du capital. Anuj Babber est arrivé chez M&G en 2003 en tant que directeur de titrisation crédit. Auparavant, il a été associé chargé de la titrisation chez Morgan Stanley entre 2000 et 2003.
Ces derniers mois, une quarantaine de fonds qui étaient répertoriés dans la catégorie «article 9», la plus exigeante en termes de durabilité, sont passés en «article 8».
La Commission européenne a adopté lundi une modification de l’encadrement temporaire de crise pour les aides d'Étatpour permettre aux États membres de continuer d’exploiter la flexibilité prévue par le réglementation pour soutenir l'économie dans le contexte du conflit russo-ukrainien. La modification prolonge jusqu’au 31 décembre 2023 toutes les mesures prévues dans l’encadrement temporaire de crise. Bruxelles introduit une flexibilité supplémentaire en ce qui concerne le soutien de trésorerie aux entreprises énergétiques dans le cadre de leurs activités de négociation et accroît les possibilités de soutien pour les entreprises touchées par la hausse des coûts de l'énergie. Elle relève aussi les plafonds fixés pour des montants d’aide limités jusqu'à concurrence de 250.000 euros et de 300.000 euros pour les entreprises des secteurs de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture et jusqu'à 2 millions d’euros pour les entreprises des autres secteurs. Enfin, la Commission a clarifié les critères d'évaluation des mesures de soutien à la recapitalisation des entreprises.
La société de gestion suisse Eric Sturdza Investments s’est associée au hedge fund américain Crawford Fund Management, basé à Boston, pour lancer un fonds long/short actions. Le fonds Strategic Long Short est géré par Christopher Crawford, Scott Utzinger et Jonathan Saunders, co-fondateurs de Crawford Fund Management en mars 2009. Le portefeuille long du fonds se concentre sur les titres non découverts et peu suivis, en mettant l’accent sur les sociétés exploitées par leur propriétaire, où les incitatives et la rémunération de la direction sont étroitement alignées sur celles des investisseurs, indique un communiqué. Quant à la partie courte du portefeuille, elle s’appuie sur deux stratégies : des options de vente sur de jeunes sociétés dont le modèle d’entreprise n’a pas fait ses preuves, et du levier sur des titres confrontés à de potentielles difficultés. Le fonds, classé article 8 au sens du règlement européen SFDR, est initialement distribué en Irlande et le sera sur d’autres marchés européens prochainement.
La société de gestion Robeco vient de lancer officiellement le fonds thématique RobecoSAM Biodiversity Equities pour lequel elle avait recruté David Thomas comme cogérant il y a quelques mois. Ce véhicule vise à investir dans des entreprises qui soutiennent l’utilisation responsable des ressources naturelles. Il investira également dans des technologies, des produits et des services axés sur la réduction des menaces sur la biodiversité ainsi que la restauration des habitats naturels. L’univers d’investissement comprendra quatre segments: l’utilisation responsable des terrains, les réseaux d’eau douce, les systèmes marins, et des produits traçables. Le fonds sera conseillé par la World Wildlife Fund for Nature Netherlands (WWF-NL) sur la partie biodiversité. Cogéré par David Thomas et Aaron Re’em, il s’agit d’un fonds classifié «Article 9» selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation. Robeco comptait 178 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 juin 2022.
Lombard Odier vient de nommer Yankai Shao au poste de directeur des solutions d’investissements pour l’Asie, a appris Finews. Il remplace à ce poste Jean-Louis Nakamura, parti il y a quelques jours. Yankai Shao travaille chez Lombard Odier depuis le début de sa carrière en 2011. Il était gérant discrétionnaire depuis huit ans à Genève.
Quelques jours après l’annonce de son plan de transformation, Credit Suisse a précisé les modalités de la double augmentation de capital qui doit lui permettre de lever 4 milliards de francs suisses. La première opération, menée auprès d’investisseurs qualifiés, donnera lieu à la vente de 462 millions de nouveaux titres au prix unitaire de 3,82 francs suisses, représentant une décote de 6% sur le cours moyen enregistré par l’action les 27 et 28 octobre derniers. Elle permettra au groupe de lever 1,76 milliards de francs, contre 1,85 milliard envisagés initialement, dont 1,175 milliard auprès de la banque nationale saoudienne qui devrait détenir 9,9% du capital de Credit Suisse à l’issue des levées de fonds. Parallèlement, la société émettra 889 millions d’actions à destination de ses actionnaires actuels. Sept droits préférentiels de souscription donneront le droit d’acquérir deux nouvelles actions au prix de 2,52 francs suisses. Credit Suisse espère lever 2,24 milliards de francs par ce biais. Vingt banques Pour l’aider à atteindre cet objectif, le groupe helvète s’est adjoint le concours de nombreuses banques européennes et américaines. Vingt au total, sans compter Credit Suisse AG lui-même qui agira comme coordinateur global. Deutsche Bank, Morgan Stanley, RBC Capital Markets et la Société Générale agiront en tant que cochefs de file et teneurs de livre associés. ABN AMRO, en coopération avec Oddo BHF SCA, Banco Santander, Bank of America, Barclays, BNP Paribas, Citi, Commerzbank, Crédit Agricole CIB, Goldman Sachs International, ING, Intesa Sanpaolo, Keefe, Bruyette & Woods - A Stifel Company, Mediobanca, SMBC Nikko Capital Markets, Wells Fargo Securities International agiront comme teneurs de livre associés. Pour lancer ces opérations, Credit Suisse doit encore obtenir l’aval de ses actionnaires à l’occasion d’une assemblée générale qui sera organisée le 23 novembre. En cas de refus, le groupe prévoit d'émettre 1,767 milliard de nouvelles actions viaune seule augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription au prix unitaire de 2,27 francs par titre.
Deux régulateurs européens ont décidé de mieux réguler les fonds de LDI («liability-driven investment», ou investissements adossés au passif), rapporte le Financial Times. La Banque centrale d’Irlande a ainsi demandé aux gérants de ces fonds de lui indiquer toute action qui augmenterait l’effet de levier, tandis que Claude Wampach, le directeur de la Commission de Surveillance du Secteur Financier au Luxembourg, a lui déclaré qu’il était intervenu sur ce marché, sans donner plus de détail. Les fonds de LDI ont été au coeur des conditions de marché chaotiques pour les fonds de pension britanniques fin septembre.
Quarante et un fonds ont été rétrogradés de l’article 9 à l’article 8 au troisième trimestre, selon la dernière étude de Morningstar sur les fonds relevant de la réglementation SFDR. Il s’agit notamment de fonds de NN IP (qui appartient désormais au groupe Goldman Sachs), de Deka, d’Axa Investment Managers et de Neuberger Berman. Ces reclassements font suite à la publication des questions-réponses de la Commission européenne en juin 2021 et à l’annonce de l’enquête de l’AFM, le régulateur néerlandais, en septembre 2022, observe Morningstar. Celles-ci ont précisé que les fonds classés article 9 ne peuvent investir que dans des investissements durables sur la base de la définition fournie par l’article 2 n° 17 du règlement Disclosure, à l’exception des liquidités et des actifs utilisés à des fins de couverture. NN IP a été parmi les premiers gestionnaires d’actifs à reclasser les fonds de l’article 9 en fonds de l’article 8 au deuxième trimestre, et a déclassé près de 20 stratégies cette année. Plus récemment, Deka Investment a déclassé sept ETF climatiques. Les ETF Deka MSCI Climate Change ESG Select suivent des indices de référence conçus pour réduire l’intensité carbone des portefeuilles conformément à la norme de l’EU Climate Transition Benchmark. Deka a noté que les indices sous-jacents ne sont pas conçus pour inclure uniquement des investissements durables tels que définis par SFDR ; par conséquent, les fonds n’ont pas pu conserver leur classification article 9. Neuberger Berman a également changé le statut de quatre fonds de l’article 9 à l’article 8, dont le Neuberger Berman Global Sustainable Equity Fund et le Neuberger Berman Systematic Global Sustainable Value Fund, pour la même raison. Neuberger Berman a indiqué qu'à l’origine, elle «avait fixé un seuil minimum d’investissement durable de 80 % pour les fonds de l’article 9». Ce qui est insuffisant. Axa IM a déclassé 21 stratégies de l’article 9 à l’article 8 au cours des derniers mois et a fait part de son intention de déclasser 24 autres stratégies dans un avenir proche. En outre, fin septembre, Robeco a annoncé qu’elle allait reclasser sept stratégies article 9 en article 8, les deux plus importantes étant RobecoSAM Global SDG Credits et RobecoSAM Global SDG Engagement Equities. Selon Robeco, ces stratégies ne peuvent pas être considérées comme des investissements durables selon la définition de SFDR car elles investissent dans des entreprises qui peuvent contribuer négativement aux ODD. À la lumière de tous ces développements récents, Morningstar anticipe une diminution du nombre de produits relevant de l’article 9 diminue au cours des six prochains mois par rapport à son niveau actuel de 1.080 fonds (représentant 4,3 % des fonds distribués dans l’UE). Malgré une baisse de l’univers, les fonds article 9 ont enregistré une collecte de 12,6 milliards d’euros, soit le double de celle du deuxième trimestre, portée par les stratégies passives. Au total, les actifs des fonds relevant des articles 8 et 9 ont augmenté de près de 3% au cours du troisième trimestre pour atteindre 4.300 milliards d’euros. La part de marché des actifs des fonds article 8 et article 9 a continué d’augmenter et a atteint 53,5% à la fin du mois de septembre.
Richard Dunbar, directeur de la recherche multi-actifs chez abrdn depuis 2018, vient d’annoncer son départ via un post sur LinkedIn. Il n’a pas dévoilé les détails de sa prochaine mission. Il était arrivé chez abrdn en 2014 comme directeur adjoint de la stratégie mondiale. En 2016, il a été nommé directeur de la recherche économique et thématique. Avant de rejoindre abrdn, Richard Dunbar a travaillé chez CFA UK pendant six ans, où il a occupé des postes divers notamment ceux de directeur et président. Auparavant, il a été directeur des investissements chez Scottish Widows Investment Partnership pour près de 15 ans. Au début de sa carrière, il a travaillé comme gérant chez Blairlogie Capital Management pour 7 ans et Murray Johnstone pour 4 ans.
L’annonce a ému dans les rangs des députés suisses socialistes et démocrates-chrétiens. La Banque nationale saoudienne (SNB) va injecter 1,5 milliard de francs dans Credit Suisse, devenant,à l’issue de son augmentation de capital, le deuxième actionnaire de la banque avec 9,9% des parts. Inédit de la part du royaume, ce mouvement n’est pourtant pas politique mais bien commercial. Détenue à 37,6% par le fonds souverain d’Arabie Saoudite (le PIF), la SNB est l’une des plus grandes banques du Moyen-Orient, totalisant 257 milliards de dollars d’actifs, 11 millions de clients, 16000 employés et une valorisation boursière de 75 milliards de dollars. La SNB est née en 2020 de la fusion de la banque commerciale nationale, plus vieille institution saoudienne créée en 1953 après un décret royal, et de la banque Samba. Une consolidation souhaitée par le royaume en vue d’en faire le bras armé de son programme de développement économique «Vision 2030». Porté par le prince héritier Mohammed Ben Salmane, il a pour objectif de diversifier l’économie saoudienne pour la rendre moins dépendante des revenus issus du pétrole. Cette vaste transformation passe notamment par une série de privatisations dans laquelle la SNB joue un rôle de premier plan. Rien que cette année, le régulateur local a recensé 70 demandes d’introductions en Bourse, selon Bloomberg. La SNB joue également un rôle dans le financement des méga projets du royaume, via les émissions de dettes ou d’actions. Un chemin déjà emprunté par le Qatar Sa prise de participation dans Credit Suisse a ainsi «surpris» les analystes de JPMorgan qui s’étonnent que la banque «réalloue du capital en dehors des opportunités de croissance saoudiennes». L’Arabie Saoudite cherche, de fait, à diversifier ses investissements en dehors du royaume, comme l’a fait le Qatar en venant renflouer Barclays après la crise de 2008, ou encore en entrant au capital de Deutsche Bank en 2014. En février dernier, l’agence Bloomberg rapportait que la SNB était à l’affût de cibles en Europe et en Asie. Outre Credit Suisse, elle se serait intéressée à Julius Baer, DNS et Standard Chartered. L’entrée au capital de Credit Suisse doit permettre à la SNB d’«élever ses capacités au niveau mondial», explique son président Ammar Alkhudairy dans un communiqué. Elle ambitionne de mettre la plateforme de Credit Suisse en gestion de fortune et en gestion d’actifs au service de la clientèle «en Arabie Saoudite et dans la région», en lui fournissant «les meilleurs services, produits et capacités pour répondre à ses besoins financiers». La Banque nationale saoudienne espère conclure «des partenariats stratégiques dans des activités spécifiques» avec Credit Suisse à l’issue de l’augmentation de capital, fait-elle savoir. «Ces coopérations et partenariats seront soumis aux autorisations réglementaires et internes applicables ainsi qu'à la conclusion d’accords contraignants» entre les deux banques, précise-t-elle. Contactée par L’Agefi, Credit Suisse n’a pas voulu commenter. La SNB se dit, par ailleurs, prête à participer à une éventuelle introduction en Bourse de CS First Boston, alors que Credit Suisse a annoncé jeudi la scission partielle de ses activités de conseil dans cette franchise américaine. La banque suisse a, dans le même temps, déclaré qu’elle souhaitait «attirer des capitaux tiers» au sein de First Boston. La SNB «pourrait participer à une future levée de fonds de Credit Suisse afin de soutenir la création d’une banque d’investissement indépendante axée sur les activités de conseil et les marchés de capitaux», fait-elle savoir.