M&G Investments vient d’annoncer deux promotions dans l’équipe actions internationales. Nicholas Cunningham, jusqu’ici analyste senior basé à Hong Kong, vient d’être promu au poste de gérant adjoint des stratégies Global Listed Infrastructure, représentant 4 milliards d’euros d’encours, et Global Themes, qui compte 3 milliards d’euros. Basé en Asie, il travaillera en étroite collaboration avec Alex Araujo, gérant actuel de ces deux fonds, à partir du janvier 2023. Nicholas Cunningham travaille chez M&G Investments depuis 2019. Auparavant, il a été analyste senior chez Port Meadow Capital Management, où il a travaillé pendant quatre ans en tant qu’analyste principal couvrant le transport, la logistique et les infrastructures. Nicholas a démarré sa carrière en tant qu’analyste des infrastructures et des services publics mondiaux cotés en Bourse chez Macquarie Funds Group à Sydney, en Australie. Après trois ans à ce poste, il est passé au Macquarie Securities Group à Tokyo, au Japon, où il a créé et dirigé l'équipe chargée des transports et de la logistique au Japon. Son Tung Nguyen, jusqu’ici analyste, a été nommé analyste senior. Il est actuellement analyste pour le compte du fonds M&G Global Listed Infrastructure Fund depuis son lancement en octobre 2017 et du fonds M&G Global Themes Fund depuis janvier 2019. M&G Investments a également étoffé cette division depuis le début de cette année, avec l’arrivée des analystes Ana-Cristina Mutilica et Georgi Gunchev. Ana-Cristina Mutilica se concentre sur le «stewardship», dont la stratégie d’entreprise, la durabilité et la gestion du risque climatique. Son homologue Georgi Gunchev sera chargé de la recherche des banques européennes, notamment des banques espagnoles et italiennes. L’équipe actions internationales gère actuellement près de 21 milliards d’euros d’encours. M&G Plc comptait 405 milliards d’euros d’actifs au 30 juin 2022.
Seulement une institution financière sur cinq - sur un panel de 395 sociétés du secteur - révèle publiquement son impact sur la planète et l’humanité. La statistique provient de la World Benchmarking Alliance (WBA), organisation à but non lucratif créée en 2018 et basée à Amsterdam. Celle-ci a dévoilé, ce mardi, un indice classant 395 institutions financières parmi les plus influentes au monde en fonction de leur contribution aux objectifs de développement durables (ODD) des Nations Unies auxquels elles ont adhéré mais aussi aux objectifs des Accords de Paris ainsi qu’aux principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme de l’ONU. Alors que les prises de positions, alliances et autres initiatives sur l’environnemental et le social se multiplient dans tous les segments de la finance, l’indice pointe plusieurs manquements du secteur financier. Comme le fait que moins de 40% des 395 institutions financières ciblées par WBA aient déjà publié des objectifs zéro carbone à horizon long-terme. Et dans ces engagements, seulement 2% se sont traduits par des objectifs intermédiaires dont seulement 1% est soutenu par des évidences scientifiques. Les données collectées par WBA pour établir son indice sur le secteur financier révèlent aussi que moins de 5% des 395 institutions financières analysées ont mis en place un processus pour identifier l’impact de leurs activités de financement sur la nature. Sur le social, les sociétés étudiées ne font pas beaucoup mieux. Elles sont moins de 10% à dévoiler leurs processus en place visant à identifier les risques et impacts liés aux droits humains dans leurs opérations et moins de 3% dans leurs activités de financement. Trois financières sur 395 obtiennent la moyenne L’indice de la WBA sur le secteur financier attribue une note sur 100 aux sociétés financières. Le score se compose de trois segments. Le premier, gouvernance et stratégie, compte pour 40 points. Il se concentre sur l’intégration des cibles et des considérations des impacts positifs et négatifs, attendus ou inattendus dans la stratégie et gouvernance des institutions. Les aspects relatifs à la préservation de la planète Terre (notamment les émissions de Co2 financées, l’impact sur la nature et la biodiversité, l’approche sur les énergies fossiles, l’engagement pour une trajectoire 1,5 degré) comptent pour 30 points. Les 30 points restants couvrent les efforts des institutions financières sur les aspects sociétaux (droits humains et des travailleurs, éthique, lutte contre la corruption, etc). Parmi les 395 institutions sondées, elles ne sont que trois à avoir un score supérieur à 50/100. La Canadienne Bank of Montreal domine le classement établi par WBA avec un score de 52,5 sur 100 devant Aviva (51,2/100) et EIB Group (50,9/100). Les Françaises BNP Paribas et Crédit Agricole complètent le top 5 avec des scores respectifs de 49,1 et 43,4 sur 100. BNP Paribas se classe première au classement général sur les aspects sociétaux et troisième sur les indicateurs environnementaux. Société Générale se classe 11ème avec un score de 39,9 sur 100 tandis qu’Axa se situe au 18ème rang avec un score de 36,4. Autres institutions financières françaises notées, BPCE se classe 94ème (20,5/100), Proparco, filiale de l’agence française de développement, 152ème (15/100), Crédit Mutuel 182ème (12,5/100), Groupama 226ème (8,9/100) et Apax Partners 313ème (2,2/100). Abrdn et CDPQ, les meilleurs dans leurs catégories Du côté des sociétés de gestion (62 sondées), le top 5se compose d’abrdn (14ème, 37,6/100), Schroders (19ème, 34,9/100), BlackRock (20ème, 34,4/100), Cathay (21ème, 34,3/100) et Fidelity International (28ème, 31,5/100). Amundi ne figure pas parmi les sociétés étudiées. Sur le segment gouvernance et stratégie, State Street devance BlackRock et abrdn. Concernant les aspects relatifs à la sauvegarde de la planète, Fidelity International se classe premier devant Schroders et Legal & General. abrdn, Cathay et Schroders forment le podium sur les aspects sociétaux. En outre, 18 gérants alternatifs ont été analysés mais les résultats sont peu reluisants. Seulement deux d’entre eux se voient gratifier d’un score supérieur à 10/100, en l’occurrence CVC Capital Partners et Carlyle Group. Enfin, du côté des 59 investisseurs institutionnels étudiés, la Caisse de Dépôt et de Placement du Québec (CDPQ), 26ème du classement général, fait mieux que ses pairs avec un score de 32,4 sur 100. Elle est suivie par les néerlandais APG (30ème, 31,2/100) et PGGM (35ème, 29,1/100), le danois ATP (61ème, 25,5/100) et le suédois Alecta (62ème, 25,3/100). La Caisse des Dépôts se place neuvième au classement des institutionnels et 96ème au général avec une note de 20,3 sur 100, taclée notamment sur les aspects sociétaux et la prise en compte des impacts dans sa stratégie et gouvernance. Dans la catégorie des fonds souverains (18 analysés), le fonds norvégien Norges Bank Investment Management (NBIM) avec sa note de 31 sur 100 se place loin devant CDP Group (21,1/100) et le fonds singapourien Temasek (9,2/100).
Allianz Global Investors (AllianzGI) a annoncé le lancement d’un fonds dédié au métavers, ce monde virtuel numérique persistant qui pourrait être l’avenir d’Internet. Baptisé Allianz Metaverse et géré depuis San Francisco, ce véhicule investira dans des actions de société au niveau mondial qui participent à la chaine de valeur de la création de mondes virtuels. Ce fonds favorisera des thèmes comme l’infrastructure Web 3.0 dont le matériel, le logiciel et les réseaux de cette nouvelle itération du World Wide Web, ainsi que dans des écosystèmes d’applications, par exemple l’informatique spatiale, c’est-à-dire l’interaction en 3D entre des personnes et des ordinateurs. Il investira également sur les technologies de blockchain, les expériences virtuelles, et l’économie basée sur les jetons. AllianzGI comptait 578 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 30 juin 2022.
Crédit Mutuel Asset Management a annoncé ce 8 novembre le lancement d’un fonds obligataire à échéance 2025. Dénommé CM-AM OBLI IG 2025, ce fonds utilise une stratégie d’investissement «buy and hold». Le portefeuille estdiversifié sur un grand nombre d’émetteurs de qualité de crédit majoritairement Investment Grade. Ce fonds d’obligations libellées en euro bénéficie également d’une diversification géographique et sectorielle. La maturité des obligations n’excédera pas trois mois au-delà de la dernière valeur liquidative du fonds en décembre 2025.
La société de gestion américaine Capital Group a recruté Scott Steele au poste de directeur du développement de l’activité obligataire pour l’Europe et l’Asie. Basé à Londres, il sera rattaché à Alexandra Haggard, responsable des produits et des services d’investissement en Europe et en Asie. Ses fonctions au sein de ce poste nouvellement créé consisteront à définir la stratégie de distribution des fonds obligataires et une feuille de route de développement produit dans l’optique de mieux répondre aux attentes des clients intermédiaires et institutionnels européens et asiatiques. Avant de rejoindre Capital Group, Scott Steele était directeur mondial de la gestion de portefeuille clients sur l’obligataire chez Janus Henderson Investors. Il a également travaillé chez Pimco et BMO.
La société de conseil aux investisseurs institutionnels Hexagone vient de recruter Julien Nuyts comme responsable de la sélection dans le non coté. Elle a également recruté Shankavi Sivarajah comme analyste non coté et immobilier. Le premier arrive du Crédit Agricole d'Île-de-France, où il était chargé d’affaires private equity fonds de fonds depuis quatre ans. La seconde travaillait depuis trois ans à l’ERAFP comme analyste non coté puis immobilier.
Groupama AM a annoncé avoir choisi StarQube pour intégrer la donnée ESG dans son processus de décision d’investissement «La solution de StarQube permettra dans un premier temps à Groupama AM d’assurer l’intégration et la mise en qualité des données ESG provenant de sources variées tout en renforçant la gouvernance de ses données. Elle permet également de manipuler les données ESG sélectionnées afin d’optimiser la recherche interne et de calculer ses propres scores, et ce à plusieurs niveaux (émetteurs, univers de gestion, portefeuilles). Ces données et scores propriétaires sont alors mis à la disposition des équipes de gestion instantanément via la solution, précise un communiqué.
Lombard Odier vient de nommer Geoffroy Vermeire en tant que responsable du bureau dédié à la clientèle privée du groupe en Belgique. Il arrive de Van Lanschot Kempen Belgique, où il était directeur commercial depuis 2014. Par le passé, il a travaillé sept dans chez Petercam comme directeur exécutif en charge du développement des activités de banque privée, ainsi qu’en tant que directeur non-exécutif de la succursale du groupe aux Pays-Bas. Il a aussi travaillé chez Delta Lloyd en Belgique et aux Pays-Bas.
Eurazeo a annoncé mardi anticiper une collecte d’environ 3 milliards d’euros en 2022, après avoir levé 2,1 milliards d’euros auprès d’investisseurs tiers au cours des neuf premiers mois de l’année. La société d’investissement a également dévoilé une hausse de son activité sur la période de janvier à septembre. Sur neuf mois, le chiffre d’affaires économique, qui correspond au chiffre d’affaires consolidé auquel est ajoutée la part proportionnelle du chiffre d’affaires des sociétés mises en équivalence, a progressé de 38% par rapport à la même période de 2021, à 3,76 milliards d’euros. Au 30 septembre, les actifs sous gestion du groupe ont progressé de 20% sur un an et de 5% par rapport à fin décembre 2021, pour s'établir à 32,14 milliards d’euros. «Eurazeo réalise sur les neuf premiers mois de l’année une croissance solide dans un contexte économique et géopolitique complexe et incertain. La bonne exécution du programme de levée de fonds, la croissance à deux chiffres des commissions de gestion, le niveau soutenu de la rotation d’actifs et la croissance de nos sociétés de portefeuille, confirment la poursuite de la dynamique du groupe, la pertinence de ses secteurs d’investissement et sa discipline et sa solidité», a indiqué Virginie Morgon, présidente du directoire, citée dans un communiqué. «Eurazeo a initié en 2022 les levées prometteuses de fonds flagships sur plusieurs de ses stratégies qui viendront alimenter la croissance du groupe en 2023", a précisé Virginie Morgon. En termes de perspectives, le groupe continue de tabler sur une trajectoire de doublement de ses actifs sous gestion qui pourraient atteindre 60 milliards d’euros à horizon cinq à sept ans, ainsi qu’une augmentation de la marge de FRE («Fee related earnings») à moyen terme à 35-40%, contre environ 30% en 2021.
L’Agefi organise la 4ème édition du Forum Private Assets le jeudi 17 novembre à l’Hôtel Lutetia à Paris.Le contexte macro-économique et géopolitique actuel, entre inflation et tensions sur les besoins énergétiques, est-il favorable au marché des actifs réels et privésou générateur de risques accrus?Si la guerre en Ukraine a précipité l’Europe dans une inéluctable flambée des prix de l’énergie et accélère les tensions sur l’approvisionnement, elle rend aussi plus palpable l’urgence à assurer le financement de la transition énergétique. Le secteur des infrastructures doit ainsi jouer son rôle à plein. Quelles sont alors les opportunités pour les investisseurs institutionnels dans le cadre du développement des EnR ou de la filière hydrogène?Dans le même temps, l’inflation pèse sur l’économie réelle et n’épargnera pas complètement les actifs réels: quelles seront notamment les conséquences sur le private equity et la dette privée?Enfin, alors que la prise en compte des critères ESG est un défi qui concerne plus que jamais l’ensemble des classes d’actifs réelles et privées, quels sont les moyens mis en place par les investisseurs pour prendre à bras le corps ces sujets? Comment investir dans l’immobilier de santé après le scandale Orpea? Quels sont les garde-fous pour se prémunir de risques ESG? Comment faire les bons choix pour faire rimer dette infrastructures et monde décarboné? Comment réussir l’intégration de l’ESG dans vos investissements en dette privée et dans quel cas peut-on parler de dette privée à impact?Ces questions, et bien d’autres encore, seront discutées lors de cette rencontre incontournable pour les investisseurs institutionnels et gérants d’actifs.Ne manquez pas cette nouvelle édition du Forum Private Assets le 17 novembre prochain qui vous propose:Un événement unique à Paris entièrement dédié aux investissements en actifs réels et privés : Immobilier, Infrastructures, Private Equity et Dette privée.Des thèmes clés couvrant l’actualité et les préoccupations du moment.Des débats concrets animés par les journalistes des rédactions de L’AGEFI et permettant des échanges et partages d’expériences entre gérants et investisseurs institutionnels.Inscrivez-vous en cliquant ici : https://diievents.dii.eu/forum-actifs-reels/inscription/
Lazard Frères Gestion lance les fonds Lazard Human Capital et Lazard Global Green Bond Opportunities, classés «article 9» selon la nomenclature SFDR. Il s’agit de ses deux premiers fonds investis à 100% de manière durable. Lancé le 31 août, Lazard Human Capital est un fonds d’actions internationales principalement investi dans les grandes capitalisations. Les entreprises du portefeuille sont filtrées selon leur capacité à fidéliser leurs salariés, les former, leur offrir une bonne couverture sociale et un cadre favorable à leur épanouissement. Ces notions, ainsi que la promotion de la parité femmes-hommes, font partie des cinq critères de «capital humain» retenus dans le cadre de la gestion du fonds. Lazard Frères Gestion s’engage également à dialoguer avec leur direction, questionner leur politique ESG et éventuellement déposer des résolutions en assemblée générale. Lazard Global Green Bond Opportunities, lancé le 30 septembre 2022, est un fonds flexible investi à plus de 90% en obligations vertes. Le fonds peut investir sur différents segments de marché: dettes souveraines vertes, titrescorporateInvestment Grade ou High Yield, dettes «Cocos» Green ou durables, ces dernières étant limitées à 10% de l’actif net du portefeuille. Le fonds est également flexible dans la gestion de sa sensibilité aux taux, celle-ci pouvant varier de -3 à +12. Dans sa gamme de fonds d’investissement responsable, Lazard Frères Gestion commercialise également de 14 fonds labellisés ISR, 3 fonds labellisés «Relance» et revendique plus de 20 milliards d’euros gérés au 30 septembre 2022 sur des fonds classés «article 8» au sens du règlement SFDR.
Willem Schramade, un ancien gérant impact de NN Investment Partners, vient de rejoindre Schroders en tant que responsable des conseils durables pour les clients, selon son profil Linked-In. Il sera chargé d’aider les clients à investir de manière plus durable et de concevoir de nouvelles solutions. Willem Schramade avait travaillé comme gérant à impact chez NN IP entre 2016 et 2019. Après cela, il avait créé une société de conseil.
Amundi vient de promouvoir Florian Neto, directeur des multi-actifs en Asie du Nord, au rang de directeur des investissements pour Hong Kong et Taiwan. Il sera également directeur de la gestion multi-classes d’actifs pour l’Asie. La société de gestion a également nommé David Poh, actuellement directeur de la recherche pour la joint-venture Amundi Bank of China Wealth Management, au poste de directeur des investissements et des stratégies ESG en Asie du Sud. Florian Neto travaille chez Amundi depuis 2012.Il a d’abord évolué dans la gestion du risque à Hong Kong, avant d'être nommé gérant multi-classes d’actifs en 2015. Il est directeur de la gestion multi-classes d’actifs pour l’Asie du Nord depuis 2019. Il fait également parti du comité exécutif de cette région. David Poh, pour sa part, a rejoint Amundi en 2018 comme directeur des actions, avant d’être promu au poste de directeur des investissements pour Singapour en 2019. Auparavant, il a travaillé chez Credit Suisse, Société Générale et Bank of Singapore. Amundi gère environ 1.900 milliards d’euros d’encours.
Les pertes de Tiger Global Management ont continué à se creuser en octobre après que le hedge fund new yorkais a été malmené par les valorisations fluctuantes des valeurs technologiques aux Etats-Unis et des ventes massives en Chine, rapporte le Financial Times. Le fonds phare de la société a perdu 5,4 % en octobre, portant la baisse depuis le début de l’année à 54,7 %, selon une source bien informée. Un fonds «crossover» a abandonné 4 % en octobre et 44 % depuis le début de l’année, selon un document lu par le FT. A mi-année, le fonds phare de Tiger avait perdu environ 50 %, tandis que le fonds crossover cédait près de 36 %.
BlackRock devrait bientôt reclassifier la totalité de sa gamme de fonds indiciels PAB (Paris-aligned Benchmark ) et CTB (Climate Transition Benchark) d’article 9 à article 8 selon la réglementation SFDR, a appris ETFStream, selon une source proche du dossier. Cela représenterait quelques 20 milliards d’euros d’encours, selon le média spécialisé. UBS aurait également pris la même décision. Les deux gérants seraient en train de mettre à jour leurs documentations de fonds et la reclassification rentrera en force à partir du début de l’année prochaine. Amundi, qui gère 19 milliards d’euros sous ces formats, étudierait également la question, indique ETFStream. Cette potentielle reclassification fait suite à la clarification de l’ESMA (European Securities and Markets Authority), qui précise qu’un fonds catégorisé article 9 devra être totalement investi dans des activités durables. Ce n’est pas le cas avec ces indices, qui cherchent plutôt à favoriser des entreprises qui fournissent des efforts sur la transition vers une économie bas-carbone.
Kairos Partners SGR, société de gestion italienne du groupe Julius Baer, vient de nommer Paolo Maria Cosmelli responsable de la banque privée, avec l’objectif de renforcer l’équipe de conseillers dédiés à la clientèle privée au sein de la division commerciale. Paolo Maria Cosmelli est arrivé au sein de Kairos en mars 2022 après une longue expérience au sein d’Azimut Wealth Management. Il succède désormais à Caternia Giuggioli, directrice commerciale, à qui il sera rattachée. Cette dernière reste responsable de la stratégie commerciale du groupe. Paolo Maria Cosmelli prendra aussi en charge les bureaux de Turin et Rome.
VanEck vient de nommer Alessandro Rollo product manager pour l’Italie. Basé à Francfort, l’intéressé sera rattaché à Sander Zboray, responsable du marketing et de la stratégie produits. Alessandro Rollo travaille chez VanEck depuis début 2022. «Alessandro sera une composante clé de l’équipe italienne de VanEck et son arrivée reflète l’importance croissante que le marché italien revêt», a déclaré Salvatore Catalano, responsable pour l’Italie de VanEck.
Amplegest a annoncé ce 7 novembre le lancement du fonds Amplegest Digital Leaders. Classé SDFR 9, ce fonds a pour objectif de soutenir les champions actuels de la tech, et de favoriser l’émergence de nouveaux acteurs disruptifs et centrés sur l’innovation.Ce fonds d’actions internationales, créé et géré parAbdoullah Sardi, investira dans tous les secteurs d’activité, «pour peu que les groupes offrent des biens et services à forte valeur ajoutée par le biais du digital». L’univers d’investissement comprend des valeurs en dehors de l’écosystème tech pur, par exemple des groupes d’assurance s’appuyant sur l’intelligence artificielle, mais aussi des fintechs ou encore des néo-banques. L’exposition géographique sera au minimum de 30% pour l’Europe.Le processus d’investissement comporte une approche ESG, avec en sus deux indicateurs internes :Le Digital for Impact Score, qui évalue le potentiel ESG d’un actif autour de 5 critères (environnemental, social, gouvernance, droits de l’Homme, controverse), Et le NICE (Negative Impact Contribution & Effects), qui souligne les externalités négatives des activités ciblées.
GAM Investments a décidé d’attribuer la gestion de deux fonds actions asiatiques à Jian Shi Cortesi, directrice d’investissement. Il s’agit des fonds GAM China et GAM Asian, qui comptaient respectivement 107 millions et 20 millions de francs suisses d’encours à fin septembre 2022. Le transfert de responsabilité de la gestion de ces fonds est soumis à autorisation réglementaire. Ils restent pour le moment gérés par leur gérant actuel, Rob Mumford. Jian Shi Cortesi gère déjà les fonds actions GAM Asia Focus (112 millions de CHF) et GAM China Evolution (114 millions de CHF). Elle sera désormais chargée de la gestion des stratégies chinoises et asiatiques. Elle sera épaulée par Wendy Chen, analyste senior. Elle collaborera avec l’équipe actions mondiales, gérée par Mark Hawtin, et avec Swetha Ramachandran, directrice d’investissement pour la stratégie autour des marques de luxe. Elle est rattachée à David Dowsett, directeur mondial des investissements. Basée à Zurich, Jian Shi Cortesi travaille depuis 12 ans pour GAM. La société de gestion GAM Investments comptait 74,6 milliards de francs suisses d’encours au 30 septembre 2022.
Le président d’UBS La Maison de Gestion, Johann Rivalland, a annoncé ce 7 novembre avoir été nommé directeur de la gestion privée d’UBS France. Ce polytechnicien était président de la société de gestion interne d’UBS France depuis 2019. Par le passé, il a notamment travaillé chez CM-CIC, BNP Paribas et Credit Suisse avant d’intégrer la banque d’investissement d’UBS en 2011 en tant que directeur de la distribution des dérivés action en France et BeLux. En 2014, il fut nommé co-responsable de la salle des marchés à Paris. En 2017, il devient responsable de projets stratégiques au sein de la division Wealth Management d’UBS en France avant de devenir, en septembre 2018, directeur général délégué d’UBS La Maison de Gestion.
M&G Real Estate vient de recruter Regina Lim au poste de directrice de la recherche pour l’Asie. Basée à Singapour, elle sera rattachée à Jing Dong Lai, directeur général et directeur des investissements pour M&G Real Estate en Asie. Elle sera chargée de la direction et de la supervision de l’équipe de recherche qui produit des recommandations d’investissement sur le marché immobilier de la région. Regina Lim arrive de JLL, où elle était directrice du conseil stratégique et de la recherche des marchés de capitaux dans cette région. Auparavant, elle a été directrice de la recherche actions à Singapour et de la recherche immobilière dans les pays de l’ASEAN chez Standard Chartered Bank. Elle a également été analyste pour la recherche immobilière chez UBS Investment Bank. Au début de sa carrière, elle a travaillé à l’Urban Redevelopment Authority of Singapore de 1998 à 2006, où elle a été chargée de la recherche immobilière au sein du département de la planification urbaine. M&G détenait 405 milliards d’euros d’encours sous gestion au 30 juin 2022, dont 36 milliards d’euros gérés par la filiale d’actifs réels au 31 décembre 2021.
Morgan Stanley Investment Management et Calvert Research and Management, une filiale de Morgan Stanley, ont annoncé en fin de semaine dernière le lancement de deux nouveaux fonds ISR. Le premier, MS INVF Calvert Sustainable Climate Transition Fund, est une stratégie actions dédiée à la transition climatique, et le second, MS INVF Calvert Sustainable Global Green Bond Fund, est un fonds d’obligations vertes. Ces deux véhicules répondent aux critères de l’article 9 du règlement SFDR, et sont domiciliés au Luxembourg.
Jean-Louis Nakamura, ex-directeur de la gestion pour l’Asie-Pacifique de Lombard Odier et directeur général du bureau hongkongais, a rejoint le gestionnaire suisse Vontobel Asset Management en tant que responsable de la boutique Sustainable Equities aux encours de 15 milliards de francs suisses. Il remplacera Hans Speich qui prend sa retraite. Dans ses nouvelles fonctions, Jean-Louis Nakamura superviseraune équipe de 35 professionnels de l’investissement basés à Zurich, Milan et Hong Kong. La boutique propose des solutions en matière d’actions durables émergentes, d’actions suisses, et d’investissements à impact et thématiques. Jean-Louis Nakamura sera rattaché à Christel Rendu de Lint, directeur des investissements adjoint chez Vontobel. L’intéressé a passé 14 années chez Lombard Odier et a précédemment été responsable multi-actifs et directeur mondial des investissements adjoint de Lombard Odier Investment Managers à Genève. Jean-Louis Nakamura a commencé sa carrière en tant qu'économiste senior au Trésor français puis attaché financier délégué au conseil de l’Union Européenne entre 1995 et 2003. Il a également occupé les fonctions de directeur financier du Fonds de pension de la fonction publique et du Fonds de réserve des retraites françaises entre 2003 et 2008.
Les millions de dollars des hedge funds et fonds de capital investissement affluent pour financer les élections de mi-mandat qui se tiennent mardi aux Etats-Unis, écrivent Les Echos. L’objectif est d’influer sur les futures décisions du Congrès en faveur de Wall Street. George Soros pour les démocrates et Ken Griffin coté républicain sont les deux principaux donateurs. Le quotidien cite un exemple parmi d’autres d’influences: en août, l’abrogation d’une niche fiscale persistante (carried interest) dont bénéficient notamment les fonds de capital investissement a échoué au Sénat. C’est le revirement de dernière minute de la sénatrice démocrate Kyrsten Sinema, mise sous pression par les lobbyistes, qui a permis à cette niche de perdurer. Or elle génère des milliards de dollars d'économies pour le secteur. Selon « Open Secrets », la sénatrice avait bénéficié du soutien des fonds pour le financement son élection. Sur les huit premiers mois de l’année, les hedge funds et fonds de capital investissement ont donné près de 350millions de dollars aux candidats des deux partis aux Midterms et à leurs groupes de soutien, d’après l’organisation non gouvernementale spécialisée sur la politique américaine et les lobbies. Depuis2016,les hedge funds apportent un soutien significatif dans les élections, présidentielles et de mi-mandat, le plus souvent en faveur des démocrates. Pour cette élection, ils s’approprient autour de 70% des donations.
Tikehau Capital doit annoncer ce matin le lancement d’un nouveau fonds à échéance 2025 à dominante Investment Grade et suivant une approche buy and hold dans le cadre de ses activités de stratégies de marchés de capitaux (Capital Markets Strategies). Le fonds «Tikehau 2025" pourra se diversifier notamment en accédant à des obligations à haut rendement (à hauteur de 50% maximum) ainsi qu’à des subordonnées financières (à hauteur de 30% maximum), explique un communiqué. Il pourra également accéder à des obligations avec une maturité résiduelle d’un maximum de 6 mois au 31 décembre 2025, et susceptibles d’être remboursées avant. La période de commercialisation du fonds s’étend jusqu’au 1er janvier 2023. Elle pourra être prorogée pour une durée de trois mois à deux reprises sur décision de la société de gestion.
UBS et Julius Baer ont testé des rendez-vous clients dans le métavers, mais ils ont eu du mal à surmonter les problèmes de sécurité des données et de mal des transports, rapporte le Financial Times. Les deux banques privées ont expérimenté l’utilisation de casques encombrants et d’avatars pixelisés pour interagir avec les clients, selon des sources impliquées dans l’étude. Mais aucune des deux n’est près de lancer une offre de réalité virtuelle à leurs clients fortunés, l’expérience ayant suscité des inquiétudes sur le confort de l’utilisation de la technologie et sa capacité à partager des documents de manière sécurisée.
KKR vient d’enregistrer le départ d’Elizabeth Seeger, managing director de l’investissement durable, après 13 ans de collaboration, selon un post sur LinkedIn. Elle quitte la société de gestion alternative afin de rejoindre l’International Sustainability Standards Board (ISSB) en tant que membre du conseil d’administration. Elizabeth Seeger a occupé plusieurs postes au sein des initiatives sur l’investissement durable. Entre 2017 et 2022, elle a été membre du comité des standards chez Sustainability Accounting Standards Board (SASB), qui a été intégré au sein d’ISSB. Elle a également été membre du comité de conseil pour le reporting et l’évaluation chez les Principes pour l’Investissement Responsable (les PRI). Avant de rejoindre KKR, elle a travaillé pour l’Environmental Defense Fund, une organisation à but non-lucrative. Auparavant, elle a été consultante chez Gartner ainsi que associée de la recherche chez Environmental Law Institute.