Neuberger Berman vient d’annoncer la clôture finale d’un fonds d’investissement à long terme européen (Eltif), après avoir levé 210 millions d’euros. Clôturé au 31 octobre, le véhicule dénommé NB Eltif 2022 a dépassé sa cible initiale de 150 millions d’euros. Il s’agit d’un deuxième fonds Eltif de la société de gestion. Le fonds investira dans des actifs de capital-investissement, notamment dans des buy-outs ainsi que dans des situations spéciales, du capital-développement et du crédit. Lors de sa clôture finale, le véhicule avait déjà engagé près de 20% du fonds auprès de 13 investissements directs (co-investissements). La société de gestion a par ailleurs lancé une Société de libre partenariat (SLP) française. Il s’agit du fonds nourrice de NB ELTIF 2022, éligible aux unités de compte en assurance-vie française. Neuberger Berman comptait 408 milliards de dollars d’encours sous gestion au 30 septembre 2022.
Le fournisseur d’indices Ftse Russell, propriété du London Stock Exchange, a confirmé le retour de la société de gestion abrdn dans l’indice phare de la Bourse de Londres, le FTSE100, qu’elle avait quitté début septembre. A l’inverse, le gérant alternatif Intermediate Capital Group (ICG) en sort et retourne dans l’indice FTSE250. Le European Smaller Companies Trust de Janus Henderson (677 millions de livres d’encours fin octobre 2022) entre également dans le FTSE250.
La stratégie zéro Covid du président Xi Jinping devait manifester la suprématie du Parti communiste chinois face aux choix des Occidentaux. Impuissante à éradiquer le virus, qui contamine actuellement plus de 40.000 personnes par jour dans le pays, elle suscite désormais le ras-le-bol de la population. En témoignent ces manifestations à Pékin (photo) ou à Shanghai le week-end dernier, dont la médiatisation a valu à un journaliste de la BBC d’être molesté et arrêté par la police locale. Les investisseurs sont restés relativement sereins, lundi 29 novembre, face à ces troubles sociaux qui visent aussi l’omnipotence de Xi Jinping. Gageons que leur réaction serait plus violente si le régime venait à être déstabilisé.
BNY Mellon IM vient de boucler la cession d’Alcentra à Franklin Templeton le 1er novembre. Sa directrice générale Hanneke Smits expose la stratégie du gérant d’actifs américain.
Le Collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF) a requis une amende de 75 millions d’euros assortie d’un blâme pour H20, dans le dossier des actifs illiquides liés à la holding Tennor. Le Collège a hésité avec la sanction maximale de 100 millions d’euros, mais a décidé de préserver les finances du gestionnaire afin qu’il puisse avoir la capacité de payer d’éventuels dommages et intérêts aux investisseurs dans le procès civil à venir. Bruno Crastes, fondateur de la société de gestion, encourt une amende de 15 millions d’euros et l’interdiction d’exercer pendant dix ans au sein d’une société de gestion européenne (direction et gestion). Vincent Chailley, cofondateur et directeur des investissements est visé par une amende de 3 millions d’euros et un blâme.
Encore un cas de pantouflage qui ne va pas redorer le prestige des instances européennes ! En cause : un ex-haut fonctionnaire de la Direction générale de la santé de la Commission européenne, Jan Hoffman, a été recruté par une entreprise, Dentsu, un prestataire qui avait travaillé avec la Commission dans un dossier sur la traçabilité des produits du tabac. Or la députée européenne Michèle Rivasi soulève la question du conflit d’intérêts que présente l’affaire, Dentsu étant lié à plusieurs cigarettiers. Le passage de José Manuel Barroso, ex-président de la Commission européenne, chez Goldman Sachs en 2016 avait soulevé un tollé et l’on avait espéré que la pratique des « portes tournantes » allait cesser. Mais il n’en est rien, le cas de Jan Hoffman l’atteste. Bien mieux, la nouvelle recrue de Dentsu non seulement ne respecte pas le critère G de l’ESG (critères de l’environnement, du social et de la gouvernance) mais rejoint une industrie qui foule au pied le S du cadre mis en avant par la Commission dans tous ses travaux !
Esma, SEC, Efama, Mif, Emir : de nombreux sigles et acronymes sont utilisés par les spécialistes de la finance. En voici une sélection. Certains sont particulièrement pointus.
Claire Thibeau vient de rejoindre CPR Asset Management en tant que directrice du marketing et de la communication, selon un post sur LinkedIn. Elle arrive de Lyxor AM, où elle était directrice de la communication pour les investissements actifs et durables depuis 2013. Lyxor AM, ancienne filiale de la Société générale, a été racheté récemment par Amundi, la société-mère de CPR AM. Auparavant, Claire Thibeau a occupé plusieurs postes seniors au sein du département de la communication chez Société Générale Corporate and Investment Banking de 2004 à 2009.
Dans un communiqué paru ce 29 novembre, les membres de l’Efama, l’association européenne de la gestion d’actifs, ont indiqué «suivre de près» les discussions en cours au Parlement européen et au Conseil pour parvenir à un compromis sur la révision de la directive MIF. «Avec une large majorité d’acteurs du marché, y compris le sell-side et les plateformes de négociation alternatives, nous avons toujours plaidé en faveur d’une base de données post-négociation en temps réel pour les actions avec l’inclusion de données pré et post-négociation. Étant donné que la conception de la base de données post-négociation prévoit une compensation équitable pour les fournisseurs de données (c’est-à-dire les bourses), il n’y a absolument aucune raison de proposer une base de données post-négociation retardée, lente ou contenant autre chose que des flux de données en direct», indique le communiqué. L’Efama estime que ses membres connaissent «mieux que quiconque» la valeur des données qu’ils demandent, et que ne pas produire une telle base de données post-négociation «entravera la progression de l’Union des marchés de capitaux (CMU), et institutionnalisera une faiblesse que nous avons vis-à-vis d’autres juridictions pour les années à venir». «Nous sommes surpris que la livraison de données en temps réel soit même contestée, étant donné que la position de l’industrie a été reconnue et soutenue par le Parlement européen sur ce sujet, et par la proposition de la Commission européenne elle-même», conclut l’association.
BlackRock a commencé à étudier comment la plomberie qui sous-tend le marché des crypto-monnaies peut être appliquée à son activité traditionnelle de gestion d’actifs, rapporte Financial News. «Nous l’explorons en ce moment», a déclaré Stephen Cohen, responsable de l’activité de BlackRock en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, à Financial News. «La tokénisation vise à donner à davantage de personnes l’accès aux investissements. Ce sera l’objectif ultime», a déclaré Stephen Cohen.
BlackRock Italie et l’Association italienne du private banking (AIPB) se sont associés pour créer deux bourses d’étude pour accéder à la troisième édition du Master AIPB in Private Banking & Wealth Management, qui débutera le 1er mars 2023, rapporte Bluerating. L’initiative découle de l’idée partagée par BlackRock Italia et l’AIPB de la centralité de la formation pour le développement d’une nouvelle génération de professionnels et de la valeur d’une présence équilibrée entre les hommes et les femmes. «En tant que promoteurs d’une croissance économique et sociale de plus en plus inclusive, nous sommes motivés pour soutenir les programmes éducatifs qui favorisent l'équilibre entre les genres. Nous pensons que le secteur financier a le devoir de contribuer à la création d’une société plus représentative ; c’est un engagement que nous prenons également envers les générations futures», a commenté Giovanni Sandri, country head BlackRock Italie. Les bourses ont une valeur de 10.000 euros chacune.
L’Agefi remettait hier soir les prix de la finance durable qui récompensent la démarche RSE/ESG des banques, assureurs et sociétés de gestion et au cours de laquelle Jean-Marc Jancovici, associé-fondateur de Carbone 4 et président de The Shift Project a été interviewé. Ce sont quelque 51 institutions financières qui ont participé à ce concours, dont la majorité étaient des sociétés de gestion. Dans cette catégorie, c’est Sycomore AM, société de gestion créée en 2001, qui a gagné le prix. Les autres nommés étaient Ecofi et Mirova. Laurent Clerc, directeur de la recherche et de l’analyse des risques à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et membre du jury, a indiqué que pour ce prix, le jury s'était beaucoup appuyé sur la gouvernance et le suivi de la clientèle, l’engagement, les choix faits dans le développement des méthodes et l’analyse des données. Frédéric Ponchon, directeur de la recherche et de la stratégie ISR de Sycomore AM a notamment rappelé que Sycomore AM avait créé une métrique baptisée la Net Environmental Contribution (NEC), mise en open-source pour être partagée avec d’autres investisseurs dont avait découlé la NEC Initiative, une société au capital de laquelle d’autres sociétés de gestion sont présentes. Sycomore AM a aussi évolué d’une société qui pratiquait l’exclusion et l’intégration «best-in-class», vers une société pratiquant la notion de contribution positive des critères extra-financiers et de recherche d’impact. Dans la catégorie banque, La Banque Postale est le grand vainqueur. Etaient nommés également LCL et la Société Générale. Enfin, dans la catégorie des assureurs, c’est la Maif qui a reçu le prix. Les autres nommés étaient Abeille Assurances et Axa France. L’Agefi a également remis le prix de la personnalité de l’année dans le private equity en lien avec la finance durable à deux personnalités ex aequo. Il s’agissait de Virginie Morgon, présidente du directoire d’Eurazeo et Fanny Picard, présidente d’Alter Equity. Le jury était notamment composé de Michèle Pappalardo, présidente du Comité du Label ISR et Bertrand Badré, fondateur de Blue Like an Orange Sustainable Capital.
On connaissait la chanson The Good Life, standard international du jazz interprété par Tony Bennett et plus tard repris en français par Sacha Distel. Désormais, The Good Life se décline aussi en un fonds d’investissement qu’a lancé, mi-novembre, le gestionnaire d’actifs français Fourpoints Investment Managers. Ce nouveau fonds commun de placement investit dans des sociétés qui prennent en compte la notion de «plaisir» et de «confort» des consommateurs. Il s’adresse aux conseillers de gestion de patrimoine, banques privées et fonds de fonds des sociétés de gestion.
Hargreaves Lansdown, la plateforme d’investissement britannique, vient d’annoncer la promotion de Ziad Abou Gergi, jusqu’ici gérant senior depuis 2021, au poste de directeur de l’équipe multigestion Il sera chargé de la supervision de la gestion de 11 fonds de fonds. Ziad Abou Gergi a auparavant travaillé chez Barclays Wealth Management pendant près de 17 ans. Il a démarré sa carrière en 2005 comme gérant et stratégiste avant d’être nommé gérant senior et responsable de la sélection de fonds en 2011. En 2019, il a été promu directeur des gérants multi-actifs. Hargreaves Lansdown comptait 122,7 milliards de livres sterling d’encours au 30 septembre 2022.
LGT Capital Partners, la branche de gestion d’actifs de la banque liechtensteinoise éponyme, va ouvrir un bureau à San Francisco mi-décembre. Il sera dirigé par la partner Martha Heitmann. Présente depuis 2007 chez LGT, elle a notamment dirigé le département de private equity secondaire. Il s’agira du troisième bureau aux Etats-Unis pour LGT Capital Partners, après New York et Raleigh (Caroline du Nord).
Pictet AM vient de créer une équipe de dette privée, spécialisée sur le direct lending («prêt en direct»). La firme suisse a, pour ce faire, recruté plusieurs spécialistes de cette classe d’actifs. Andreas Klein, ancien de l’Intermediate Capital Group, va diriger l'équipe. Axel Cordonnier, qui arrive d’Ares Management, dirigera la dette privée en France. Jan Reichenbach, ex-Muzinich, va diriger les marchés germanophones. Enfin, Christian Eckert, qui travaillait jusqu’ici pour la NIBC Bank à Francfort, les accompagnera en tant que senior investment manager. Un premier fonds de prêts directs sera lancé début 2023, avec un focus sur les petites et moyennes entreprises.
La société de gestion américaine BlackRock s’attend à 10 millions de nouveaux investisseurs européens dans ses fonds indiciels cotés (ETF) iShares au cours des cinq prochaines années. Cette estimation a été dévoilée au cours d’un événement auquel participaient des cadres du plus gros gestionnaire d’actifs au monde et des clients spécialisés dans les plateformes d’investissement en ligne. BlackRock prévoit que les ETF représenteront 500 milliards d’euros dans les canaux d’investissement digitaux en Europe d’ici 2026. En 2022, selon BlackRock, les plans d'épargne ETF d’iShares en Europe ont crû de 22% et sont abondés chaque mois à hauteur de 3,1 millions d’euros. «La croissance remarquable de l’investissement numérique et des plans d'épargne ETF en Europe a permis à des millions d’investisseurs de participer aux marchés financiers pour la première fois.Son plus grand moteur a été l'évolution des plateformes de négociation sans commission - plus de 40 millions de nouveaux comptes d’investissement autogérés ont été ouverts dans le monde depuis 2020", a déclaré Christian Bimueller, directeur de la distribution digitale pour l’Europe continentale chez BlackRock.
La plateforme de gestion iM Global Partner s’apprête à lancer prochainement le fonds iMGP DBi Managed Futures. Il s’agira de la version Ucits de la stratégie de son partenaire Dynamic Beta Investments (DBi) sur les fonds commodity trading advisors (CTA), ces fonds alternatifs utilisant exclusivement les contrats à termes (futures). Le fonds cherche à répliquer les rendements d’un panier de 20 fonds managed futures de premier plan à travers un portefeuille de contrats à terme liquides ajusté de manière dynamique.Le portefeuille est diversifié entre différentes sous-stratégies et vise à minimiser le risque lié à la sélection d’un seul gestionnaire. Aux Etats-Unis, la stratégie de Dynamic Beta Investments est exploitée depuis 3 ans à travers un ETF dont les encours sont passés de 60 millions d’euros à un milliard de dollars en un an.
UBS Asset Management et Swiss Life Asset Managers viennent d’annoncer la clôture initiale d’un fonds d’infrastructures durables en Suisse. Dénommé Clean Energy Infrastructure Switzerland (CEIS 3), ce fonds compte 772 millions de francs suisses (783 millions d’euros) levés auprès de 38 investisseurs institutionnels, à la suite de son lancement ce mois-ci. Le véhicule, destiné aux investisseurs qualifiés, est détenu à 51% par Swiss Life AM, qui en sera le gérant. UBS AM fournira des services à la société de gestion et co-distribuera ce fonds. Ce fonds investira dans des actifs privés suisses axés sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, les infrastructures énergétiques et la décarbonation, auxquels s’ajouteront les actifs des services aux collectivités, des transports et des télécommunications. Il comprend également des investissements dans les centrales hydroélectriques, les réseaux électriques, les réseaux de chauffage local et urbain, les centrales solaires, les installations de traitement des déchets et de recyclage ainsi que des entreprises spécialisées dans le stockage de l’énergie et les compteurs intelligents.
Equileap, un fournisseur de données et d’informations sur l'égalité homme-femme, et Euronext se sont associés pour lancer l’indice Euronext Equileap Gender Equality France 40. Cet indice est constitué d’entreprises incluses dans l’indice SBF 120. Les 40 entreprises éligibles les mieux classées en termes de notation par Equileap sur des critères d'égalité homme-femme et des critères ESG (environnement, social, gouvernance) sont sélectionnées. Sanofi, LVMH et L’Oréal arrivent en tête des pondérations à ce jour. Equileap précise que pour être admises dans l’indice, les entreprises doivent satisfaire à des critères de liquidité ainsi qu'à d’autres critères : ● Le classement de la diversité est calculé par Equileap à partir de 19 critères couvrant quatre catégories : équilibre homme-femme au sein du management et des employés, égalité de rémunération et équilibre entre vie professionnelle et vie privée, politiques favorisant l'égalité homme-femme, engagement, transparence et responsabilité. «En outre, toutes les entreprises ayant connu des incidents de discrimination sexuelle ou de harcèlement sexuel ayant déclenché des jugements ou des décisions de justice sont exclues de l’indice», précise un communiqué. ● Les entreprises présentant les caractéristiques suivantes ne sont pas éligibles : les entreprises signalées en non-conformité par rapport à l’une des normes internationales du Pacte mondial des Nations Unies (UNGC) ou de NBS. Cela s’applique également aux entreprises qui sont impliquées dans les armes biologiques, les armes chimiques, les armes nucléaires, les armes à sous-munitions, l’uranium appauvri ou les mines anti-personnel. Les entreprises sont également exclues si elles sont impliquées dans l’industrie énergétique et extractive tels que l’extraction du charbon et la production d'électricité associée, les sables bitumineux, le pétrole et le gaz de schiste et le tabac. ISS fournit des points de données de recherche liés à ces activités ESG, à la conformité au Pacte mondial des Nations Unies et aux activités controversées. Cet indice sera suivi de l’indice Euronext Equileap Gender Equality Eurozone 100 Index, constitué à partir des sociétés incluses dans l’indice Euronext Eurozone 300. Celui-ci comprendra les 100 sociétés les mieux classées, évaluées selon les mêmes critères d'égalité de genre et ESG.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a sanctionné EDF d’une amende de 600.000 euros pour des infractions relatives aux données personnelles et à la prospection commerciale, a indiqué mardi le gendarme français. Saisie de plusieurs plaintes, l’institution a décidé de rendre publique la sanction prononcée le 24 novembre. Le montant de l’amende tient «compte de la coopération de la société et de l’ensemble des mesures qu’elle a prises au cours de la procédure pour se mettre en conformité sur tous les manquements qui lui étaient reprochés». EDF n’a pas répondu dans les délais aux personnes souhaitant exercer leurs droits d’accès ou d’opposition à l’utilisation de leurs données et la Cnil a aussi sanctionné un défaut de sécurisation des mots de passe.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est dégradée comme prévu en novembre dans un contexte d’inflation élevée et de crainte d’une récession, montre mardi l’enquête mensuelle du Conference Board. L’indice de confiance calculé par l’organisation patronale est ressorti à 100,2 contre 102,2 en octobre (102,5 en première estimation) et un consensus le donnant à 100. Les anticipations du consommateur sur l’inflation à l’horizon d’un an donnent un taux de 7,2% en novembre, après 6,9% en octobre.
Le sentiment économique dans la zone euro a rebondi légèrement plus que prévu en novembre, montrent des données publiées mardi, marquant sa première progression depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février à la faveur d’un optimisme accru des consommateurs et dans les services. L’indice mensuel de la Commission européenne a augmenté à 93,7 en novembre, contre 92,7 en octobre, dépassant légèrement les estimations du consensus des économistes interrogés par Reuters, qui prévoyaient une hausse à 93,5. Le climat dans l’industrie s’est néanmoins détérioré sur un mois, tombant de -1,2 à -2,0 en novembre, un chiffre nettement inférieur à celui de -0,5 attendu par le marché.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a sanctionné EDF d’une amende de 600.000 euros pour des infractions relatives aux données personnelles et à la prospection commerciale, a indiqué mardi le gendarme français des données personnelles. Saisie de plusieurs plaintes, l’institution «a considéré que la société avait manqué à plusieurs obligations prévues par le règlement général sur la protection des données (RGPD) et le code des postes et des communications électroniques (CPCE)», et a décidé de rendre publique la sanction prononcée le 24 novembre, détaille un communiqué.
Michele Mezzarobba a annoncé la création d’une société de capital investissement, Mircap Partners, avec François Pinel de Golleville, également ancien du groupe Rothschild, rapporte Les Echos. Après le lancement d’un premier fonds, Mircap Opportunities, l'équipe souhaite lancer un véhicule tous les 12 à 18 mois, avec un plafonnement à 100 millions d’euros.
Une femme a porté plainte contre Leon Black, accusant le co-fondateur d’Apollo Global Management de l’avoir attaquée et violée en 2022 au domicile de Jeffrey Epstein, rapporte le Wall Street Journal. Dans la plainte, déposée lundi devant la Cour Suprême de New York, la femme, Cheri Pierson, affirme que Leon Black l’a violé dans une suite privée de l’appartement d’Epstein à Manhattan. Cheri Pierson dit qu’elle est entrée dans la pièce en pensant qu’elle allait faire un massage à Leon Black, au cours d’un rendez-vous arrangé par Jeffrey Epstein. L’un des avocats de Leon Black a qualifié les accusations de «catégoriquement fausses».