Algebris Investments vient de recruter Amedeo Sambuy en tant que directeur du développement au sein de son équipe commerciale italienne. L’intéressé se consacrera au investisseurs institutionnels italiens et sera rattaché à Alex Lasagna, directeur général adjoint d’Algebris Investments. Amedeo Sambuy vient de Columbia Threadneedle où il a passé douze ans comme responsable du wholesale et des institutionnels. Il a aussi travaillé pour American Express et Standard Chartered dans la distribution de produits financiers. Algebris gère 16 milliards d’euros.
Legal & General Investment Management (LGIM) vient de déclasser un ETF de la catégorie article 8 à 6, selon le règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR), rapporte ETFStream. Il s’agit du fonds L&G Gold Mining Ucits ETF (AUCP). Un fonds classifié article 6 ne prend pas en compte les critères ESG lors de son processus de gestion. Ce déclassement fait suite à une évaluation de la proposition d’investissement. Le fonds réplique l’indice Stoxx Global Gold Miners NR USD index. Lancé en 2008, il compte aujourd’hui 134,7 millions de dollars d’encours sous gestion.
Le gestionnaire d’actifs australien First Sentier Investors (FSI) a annoncé, ce lundi, plusieurs nominations au sein de son département d’investissement responsable. En premier lieu, Kate Turner a été nommée directrice mondiale de l’investissement responsable, succédant à Will Oulton, qui prendra sa retraite à la fin de l’année et dont elle était l’adjointe depuis avril. Avant de rejoindre FSI en 2019, Kate Turner a travaillé chez Sustainalytics. Elle a également fait partiede l’Australian Sustainable Finance Initiative entre 2019 et 2020. En outre, Finian Power, auparavant responsable de la gestion des investissements de FSI à Dublin, a été nommé responsable de la politique et de la règlementation ESG. Bjorn De Smedt a rejoint l'équipe investissement responsable après 12 ans passés chez Institutional Shareholder Services (ISS).Une équipe que rejoindront Rhys Foulkes, analyste crédit chez FSI, et Belinda White, jusqu’ici directrice principale de la communication de la firme, en janvier 2023 en tant que spécialistes.
M&G vient de recruter Sandy Trust en tant que directeur de risque organisationnel, selon un post sur LinkedIn. Il sera chargé du risque de durabilité et de réputation pour le groupe, dont la gestion d’actifs et de la fortune. Sandy Trust arrive de E&Y, où il était chargé des solutions de durabilité pour des institutions financières depuis 2019. Auparavant, il a été senior manager chez Grant Thornton UK. Il a occupé le poste de directeur des fonds en unité de comptes chez Prudential pendant un an. Il a également travaillé chez KPMG comme conseiller principal de 2009 à 2014. Il a démarré sa carrière comme conseiller actuariel chez Watson Wyatt de 2002 à 2003 et chez E&Y de 2004 à 2006.
Savills Investment Management vient d’annoncer la nomination de Lucy Williams au rang de directrice de la levée de fonds et des relations clients pour le Royaume-Uni. Basée à Londres, elle sera rattachée à Giuseppe Oriani, co-directeur du capital des clients pour l’EMEA. Au sein de son nouveau poste, Lucy Williams sera chargée de la supervision des relations clients ainsi que de la levée de fonds sur le marché britannique. Elle sera responsable du renforcement des relations existantes ainsi que du développement des nouveaux clients pour la division des actions immobilières et la dette privée. Elle sera également chargée des relations avec des consultants, en tandem avec Apwinder Foster, directeur de la stratégie produit chez DRC Savills IM, la plateforme de dette immobilière commerciale. Lucy Williams arrive de M&G Real Estate, où elle était directrice du développement commercial et des relations investisseurs depuis 2018. Elle y est entrée en 2014 comme directrice de l’activité institutionnelle au Royaume-Uni et en Europe. Auparavant, elle a été directrice chargée du développement commercial et des relations investisseurs chez Lothbury Investment Management Limited de 2007 à 2013. Savills IM a également recruté Victoria Morrison en tant que responsable de la rédaction des appels d’offres et des présentations. Elle arrive d’abrdn, où elle était responsable senior des appels d’offres en EMEA depuis 2015 ainsi que directrice adjointe des appels d’offres en APAC. Elle a démarré sa carrière chez abrdn en 2009 comme analyste de performance avant de devenir responsable des appels d’offres en 2013.
Amundi vient de promouvoir Grégoire Pesques au poste de directeur des investissements obligataires et des stratégies multi-obligataires, a annoncé ce dernier sur LinkedIn. Il était depuis 2020 directeur des investissements en crédit pour la zone euro et la zone monde. Auparavant, il a été directeur crédit monde pendant dix ans. Par le passé, il a travaillé douze ans chez Société Générale AM comme directeur adjoint du crédit puis comme directeur crédit et convertibles. Il a également été gérant de fonds de dettes décotées pendant quatre ans à la Banque Transatlantique.
La société de gestion américaine Franklin Templeton a rouvert son fondsinvesti en actions Europe de l’Est, Franklin Templeton Eastern Europe, le 11 novembre dernier.La valeur nette d’inventaire du fonds était suspendue depuis le 28 février.Franklin Templeton a isolé les actifs russes faisant l’objet d’une sanction dans un fonds side-pocket.Le fonds cantonné valorise les investissements en actions russes à 0,01 euro. En février 2022, les encours du fonds Franklin Templeton Eastern Europe s'élevaient à 151 millions d’euros. La Russie représentait 38,45% des actifs détenus par le fonds.
Le gestionnaire d’actifs britannique Fundsmith a renforcé sa collaboration avec la ManCo FundRock pour la distribution des fonds de sa Sicav luxembourgeoise dans l’Union européenne via sa filiale FundRock Distribution. La société fondée et dirigée par Terry Smith, star de la gestion d’actifs outre-Manche, faisait déjà appel à FundRock pour des services de gestion. Fundsmith dispose d’une Sicav luxembourgeoise depuis 2011 avec une version Ucits de son fonds phare Fundsmith Equity Fund, plus gros fonds actif actions domicilié au Royaume-Uni (22 milliards de livres d’encours à fin octobre 2022) et une version plus durable Fundsmith Sustainable Equity Fund, qui exclut un certain nombre de secteurs. Mark Laurence, directeur des opérations de Fundsmith, a indiqué dans un communiqué que ce partenariat avec FundRock permettrait à la société de gestion de cibler en particulier le marché italien avec le nouveau directeur commercial de FundRock, Giuseppe Bellavia, qui évoluait précédemment chez Allianz Global Life et dirigera la distribution de Fundsmith depuis l’Italie. En décembre 2021, NewsManagers révélait que Fundsmith avait établi une société par actions simplifiée (SAS) en France baptisée Fundsmith Europe. Une succursale que le gestionnaire n’aura pas développé puisque l’entité concernée fait l’objet d’une procédure de dissolution anticipée sans liquidation depuis le 31 octobre selon les informations de NewsManagers.
Bank of Valletta Asset Management (BOV AM) est devenu le représentant officiel du gestionnaire d’actifs Fidelity International pour le marché maltais, rapporte le média local Times of Malta. L’annonce a été faite par le directeur général de Bank of Valletta, Kenneth Farrugia, lors d’un événement organisé pour les intermédiaires financiers de BOV AM vendredi dernier. Les fonds de Fidelity International seront disponibles via la banque privée et les plateformes d’investissement de BOV. Des lancements conjoints de solutions d’investissements sur le marché maltais sont également envisagés dans le cadre de ce partenariat.
Le Conseil de l’Union européenne a validé vendredi 25 novembre la nomination de Dominique Laboureix en tant que président du Conseil de résolution unique (CRU). Il succédera à Elke König à partir de janvier 2023. Créé en 2015, le Conseil de résolution unique organise et gère les plans de résolution des banques des 21 pays membres de l’Union bancaire européenne. Les Etats-membres disposent, par ailleurs, de leur autorité de résolution nationale. En France, il s’agit de l’ACPR, une institution que connaît bien Dominique Laboureix puisqu’il en était jusqu’ici le secrétaire général. Le prochain secrétaire général de l’ACPR sera nommé d’ici à janvier 2023 par arrêté du ministre chargé de l’économie, sur proposition du président de l’Autorité.
Face aux pressions contre les pays membres de l’UE, Bruxelles étoffe son arsenal de ripostes. L’ultime phase de négociations de ce nouveau bouclier s’annonce décisive.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) a décidé de créer une nouvelle identité pour répondre aux besoins de sa clientèle privée, baptisée Echiquier Gestion Privée. Ses services seront accessibles via son site internet dédié. Le gérant cible les investisseurs privés détenant entre 500.000 euros et 2 millions d’euros de patrimoine. Bertrand Merveille, directeur général délégué de LFDE et désormais directeur d’Echiquier Gestion Privée, pilotera une équipe de 25 professionnels dont 16 gérants privés seniors qui sera elle-même en charge de près de 8.000 clients et de deux milliards d’euros d’encours conservés. Le nouveau patron souhaite d’ici cinq ans, «faire passer de deux à trois milliards d’euros la conservation de ses clients privés grâce notamment à une offre patrimoniale enrichie», indique-t-il dans un entretien à l’Opinion. Cinq recrutements sont prévus d’ici à fin 2023, notamment dans les activités de middle-office.
Abeille Assurances, qui détient 74,99% du capital et des droits de vote de la société Union Financière de France Banque (UFF Banque), va déposer un projet d’offre publique d’achat simplifiée en numéraire sur les actions UFF au prix de 21 euros par action. Le prix proposé valorise 100% des titres à 341 millions d’euros, ce qui fait ressortir une prime de 51% par rapport au dernier cours coté de l’action et une prime de 55% sur le cours moyen pondéré par les volumes de l’action au cours des 60 derniers jours de bourse. La cotation des actions a été suspendue ce jour et reprendra le 29 novembre 2022. Sous réserve du respect desconditions légales et réglementaires, l’assureur a l’intention de demander le retrait obligatoire visant les actions UFF à l’issue de l’offre prévue au mois de janvier 2023. L’offre sera financée par les fonds propres d’Abeille Assurances Holding, sans recours à un financement externe. Abeille justifie cette opération afin de favoriser le développement d’UFF notamment via la modernisation de ses systèmes d’information. Par ailleurs, l’opération doit simplifier le fonctionnement de l’assureur et ses filiales et supprimer les coûts et contraintes liées à l’inscription de la société à la cote sur un marché réglementé, précise un communiqué. En pratique, le Conseil d’administration de l’UFF a mis en place un comité ad hoc composé de trois administrateurs indépendants, afin de désigner un expert indépendant chargé d’émettre une recommandation au Conseil d’administration sur l’intérêt de l’offre pour la Société, ses actionnaires et ses salariés. Le Conseil d’administration d’UFF émettra, sur recommandation du comité ad hoc, un avis motivé et rendu public sur l’offre ainsi que ses conséquences pour l’UFF, ses actionnaires et ses salariés.
La Financière de l’Echiquier a de nouvelles ambitions pour son activité de gestion privée globale. La société de gestion a décidé de créer une nouvelle identité pour répondre aux besoins de sa clientèle privée. Baptisée Echiquier Gestion Privée, l’entité compte s’appuyer sur des stratégies patrimoniales personnalisées ainsi que sur la disponibilité de ses équipes. Ces services seront accessibles via son site internet dédié. Bertrand Merveille, directeur général délégué de La Financière de l’échiquier et désormais directeur d’Echiquier Gestion Privée, devra diriger une équipe de 25 personnes qui sera elle-même en charge de près de 8.000 clients et de deux milliards d’euros d’encours conservés. Le nouveau patron souhaite d’ici cinq ans, «faire passer de deux à trois milliards d’euros la conservation de ses clients privés grâce notamment à une offre patrimoniale enrichie», nous apprennent nos confrères de l’Opinion. Evolution de l’offre «Avec l’accélération des encours conservés, dans un contexte complexe pour les investisseurs, le moment était propice pour lancer Echiquier Gestion Privée (…)», explique Bertrand Merveille. L’évolution de l’offre a vocation à servir un accompagnement global grâce à des expertises plurielles et doté d’un conseil patrimonial personnalisé. «La Financière de l’Echiquier étoffe ainsi ses savoir-faire historiques forgés sur les marchés financiers, par nature exigeants, d’expertises diversifiées telles que les produits garantis ou encore l’immobilier, permettant de répondre à toutes les problématiques rencontrées par les investisseurs», indique la société de gestion dans une note.
La Financière de l’Echiquier (LFDE) a de nouvelles ambitions pour son activité de gestion privée globale. La société de gestion a décidé de créer une nouvelle identité pour répondre aux besoins de sa clientèle privée, baptisée Echiquier Gestion Privée. Ses services seront accessibles via son site internet dédié. Le gérant cible les investisseurs privés détenant entre 500.000 euros et 2 millions d’euros de patrimoine.
La filiale chinoise du gestionnaire d’actifs américain Neuberger Berman a déclaré vendredi que l’autorité chinoise de réglementation des valeurs mobilières (CSRC) lui avait accordé une licence pour exercer des activités de gestion d’actifs, indique l’agence Reuters qui cite le compte officiel de Neuberger Berman sur l’application WeChat.
Allianz France n’a pas trouvé preneur pour ses 52% de Génération Vie, une coentreprise créée avec Oddo BFH, selon des informations des Echos. L’assureur avait mandaté la banque Rothschild pour vendre sa participation sur la base d’une valorisation totale de 200 à 300 millions d’euros, mais n’a pas trouvé preneur au prix espéré, écrit le journal. Le portefeuille de 5 milliards d’euros contiendrait majoritairement des actifs risqués via les unités de compte, ce qui aurait joué en sa défaveur avec la chute des marchés. Allianz «travaille au développement de cette filiale et sa prospérité», aurait fait savoir l’assureur au quotidien.
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont connu un nouveau mois de décollecte en octobre. Ils ont vu sortir un peu plus de 2 milliards d’euros, soit un peu moins qu’en septembre (2,6 milliards d’euros), selon les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Depuis le début de l’année, la collecte est toutefois positive à près de 8 milliards d’euros. La décollecte a été tirée par les fonds obligataires, qui ont subi des rachats de plus de 1 milliard d’euros. Les fonds flexibles voient aussi sortir 943 millions d’euros. En revanche, les fonds actions parviennent à réunir 687 millions d’euros. En ajoutant les fonds fermés et les mandats, le secteur a collecté 967 millions d’euros. Generali et Poste Italiane sont les deux groupes qui affichent les plus fortes collectes en octobre, avec respectivement 1,2 milliard d’euros et 1,1 milliard d’euros. En revanche, UBS accuse une décollecte de 779 millions d’euros.
Selon un article publié la semaine dernière dans le quotidien espagnolCinco Dias, BBVA aurait renoncé à céder ses activités de conservation d’actifs à la suite de l’échec des négociations menées exclusivement durant ces derniers mois avec Caceis, filiale de Crédit Agricole et du numéro un espagnol Santander. Les deux établissements ne seraient pas parvenus à se mettre d’accord sur le montant de la transaction. Des informations avaient déjà fait état il y a un mois d’un gel de la vente de ces activités, dont la banque espérait tirer 400 millions d’euros. BBVA aurait depuis lors décidé de conserver cette activité dans son bilan, selon Cinco Dias. Contactés par l’Agefi, BBVA et Caceis n’ont pas souhaité commenter. En Espagne, BBVA et Bankinter sont les deux seules banques à détenir encore des activités de conservation d’actifs, selon Cinco Dias. Le plus gros acteur est Cecabank, avec 213 milliards d’euros d’actifs.
La Commission des sanctions de l'AMF doit juger le rôle de H2O AM et de ses dirigeants concernant les investissements dans les titres non cotés de sociétés liées au groupe Tennor.
Schroders vient d’annoncer la nomination de Swa Wu au poste nouvellement créé de directrice des investissements pour les fonds crédits. Basée à Hong Kong, elle sera rattachée à Jonathan Harris, directeur mondial des investissements crédit. Elle sera chargée des stratégies crédit asiatique et monde. Swa Wu arrive de JP Morgan Asset Management, où elle travaillait depuis 2009 comme gérante senior obligataire. Elle occupait le poste de directrice exécutive depuis 2016. Schroders comptait 773,4 milliards de livres sterling d’encours (898,4 milliards d’euros) au 30 juin 2022, dont 146,9 milliards de livres sterling dans la gestion obligataire.
Aviva Investors, la société de gestion de l’assureur éponyme, vient d’annoncer la nomination de David Hedalen au rang de directeur de la recherche pour des actifs réels. Basé à Londres, il sera rattaché à Melanie Collett, managing director pour la gestion d’actifs et des actifs réels chez Aviva Investors. Au sein de ce poste, il sera responsable pour la direction de la recherche stratégique à travers la plateforme des actifs réels de la société de gestion. David Hedalen arrive d’abrdn, où il occupait le poste de directeur de la stratégie d’investissement immobilière pour le Royaume-Uni et l’Europe depuis 2020. Entré chez abrdn en 2010 comme stratégiste du fonds immobilier, il a été promu au poste de directeur de la stratégie d’investissement immobilier en 2018. Il a également travaillé chez Investment Property Databank (IPD) et M&G Investments. Aviva Investors comptait 232 milliards de livres sterling d’encours au 30 juin 2022.
Natixis Investment Managers va intégrer l’équipe commerciale et marketing de son affilié australien Investors Mutual Limited (IML) pour créer une «plateforme de distribution multicanaux» en Australie. IML est une société de gestion spécialisée dans les actions australiennes créée en 1998, dans laquelle Natixis IM a acquis une participation majoritaire (51,9 %) en 2017. Cette plateforme de distribution australienne réunira l’équipe commerciale de Natixis IM, qui couvre les clients institutionnels, et celle d’IML, centrée sur les canaux retail et wholesale, «afin d’offrir une expérience client améliorée». Dans ce cadre, Danny King a été promu responsable des ventes institutionnelles et Jason Guthrie sera responsable du wholesale, pour Natixis Investment Managers en Australie. Les deux seront rattachés à Louise Watson, responsable de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande de Natixis IM. IML va ainsi se concentrer sur la gestion et la conception de produits. Natixis IM et ses affiliés gèrent plus de 30 milliards de dollars d’encours en Australie et en Nouvelle Zélande.
La société de gestion DWS, filiale de la banque allemande Deutsche Bank, pourrait changer de structure juridique pour se rendre plus attrayante auprès d’un panel d’actionnaires plus large et au-delà du marché allemand, rapporte Bloomberg. L’agence, qui cite des sources proches du dossier, indique que le directeur général de DWS, Stefan Hoops, réfléchit à l’idée de troquer la structure actuelle (Kommanditgesellschaft auf Aktien ou KgaA) contre une structure plus proche du modèle anglais de société (German Aktiengesellschaft, ou AG). Un tel changement amènerait aussi davantage de pouvoir décisionnaire à DWS vis-à-vis de sa maison mère Deutsche Bank, indique Bloomberg. Stefan Hoops, nommé il y a environ six mois après la démission de son prédécesseur Asoka Woehrmann suite à des accusations d’éco-blanchiment, sera attendu au tournant lors de la journée des investisseurs de DWS le 7 décembre prochain.
En cas de victoire dans le procès au civil à venir, les membres du Collectifs Porteurs H2O ne devraient sans doute pas repartir les mains vides. La société de gestion H2O AM a provisionné quelques 500 millions d’euros pour faire face à d’éventuelles amendes et indemnisations de porteurs de parts, a révélé l’un de ses dirigeants ce vendredi 25 novembre devant la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF), dans le cadre des poursuites liées aux investissements dans les obligations illiquides de sociétés liées à la holding Tennor. H2O AM a, d’une part, mis de côté 299 millions d’euros pour financer un futur plan de remédiation, a expliqué Loïc Guilloux, le président de la structure H2O AM Europe, chargé du dossier des side pockets. Ce plan est financé à hauteur de 166 millions d’euros par des commissions de performances tirées de deux fonds et non-distribuées en 2019, et de 133 millions d’euros via des dividendes non-versés qui ont été placés dans un fonds d’investissement interne lancé en juillet 2019. D’autre part, un compte a été mis en place dans le cadre de l’accord de dénouement du partenariat entre H2O AM et son ancien actionnaire majoritaire Natixis, qui détient encore quelques 23% du capital. Ce compte, doté de 200 millions d’euros et financé chaque année par H2O AM sur la base d’un pourcentage du chiffre d’affaires global, doit servir à payer de possibles amendes et indemnisations de porteurs. Il pourrait déjà bientôt être ponctionné si la Commission des sanctions de l’AMF infligeait une sanction pécuniaire à la société de gestion. Le Collège de l’AMF, l’autorité chargée de la poursuite, a requis ce vendredi 25 novembre une amende de 75 millions d’euros contre la société. Les sommes provisionnées par H2O AM ne suffiront donc pas, à elles seules, à couvrir la valeur initiale des obligations cantonnées d’environ 1,6 milliard d’euros, ni la dernière valorisation des side pockets de 1,07 milliard d’euros à fin septembre. Un remboursement par Tennor, même partiel, reste possible. L’homme d’affaires allemand Lars Windhorst, à qui la holding appartient, a promis fin août un paiement de 550 millions d’euros à H2O AM, financé par la croissance des réserves de trésorerie des différentes sociétés de la holding au premier semestre 2022. Tennor pourrait également peut-être utiliser l’argent frais issu de la vente du club de football du Hertha Berlin au fonds 777 Partners, réalisée la semaine dernière. Lars Windhorst s’est engagé à dévoiler prochainement les conditions financières de cette transaction. Sa holding avait investi 375 millions d’euros dans le club depuis l’achat de près 65% du capital en 2019. Mais rien pour l’instant n’indique qu’il serait prêt à utiliser les fonds perçus pour rembourser ses créances.
Le spécialiste suédois du recouvrement de créances Intrum a clôturé sur un repli de 16,8% vendredi à la Bourse de Stockholm, à 134,60 couronnes suédoises, effaçant 3,25 milliards de couronnes de capitalisation (environ 300 millions d’euros). Le groupe a annoncé jeudi soir une série d’ajustements comptables pour un total de 4,3 milliards de couronnes (environ 394 millions d’euros) suite à la vente par AB CarVal à la société d’investissement Kistefos de sa participation de 37,5 % dans un véhicule ad hoc (SPV) de créances titrisées dont Intrum détenait 62,5 %. Le prix, inférieur à la valeur de son investissement réalisé en 2018, le conduit à en déprécier la valeur. Intrum indique que «l’ajustement négatif est un élément hors trésorerie et n’aura pas d’incidence sur les performances clés d’Intrum et sur les mesures de levier, car il est ajusté comme un élément affectant la comparabilité» comptable. Il prévoit de tenir une réunion investisseurs ce lundi pour détailler les conséquences de l’opération.
L’Autorité des marchés financiers sort le bazooka contre H2O AM et ses dirigeants. Le collège du gendarme boursier a requis vendredi une amendede 75 millions d’euros ainsi qu’un blâme contre la société de gestion, qui avait dû geler plusieurs de ses fonds en 2020 après avoir investi dans des actifs illiquides liés au sulfureux financier allemand Lars Windhorst. Il s’agit d’une sanction record dans les annales de l’AMF. Les deux cofondateurs de H2O AM, Bruno Crastes et Vincent Chailley, ne sont pas en reste. Le premier encourt une amende de 15 millions d’euros, le maximum prévu par la loi,ainsi qu’une interdiction d’exercer une activité de gérant oude dirigeant d’une société de gestion pendant 10 ans en Europe. Le second écoperait d’une amende de 3 millions d’euros et d’un blâme si la commission des sanctions suit les réquisitions du collège. Affilié de Natixis IM, H2O AM a piégé des milliers d'épargnants en gelant des fonds investis en obligations illiquides du groupe Tennor, lié à Lars Windhorst. Un article du Financial Times, en juin 2019, avait révélé ces liens, déclenchant des retraits massifs. L’affaire a pesé lourd dans le départ du directeur général de Natixis, François Riahi, un an plus tard, remplacé par Nicolas Namias. Le collège de l’AMF reproche à la société de gestion d’avoir violé les règles d’investissement figurant dans les prospectus de ses fonds. H2O AM a aussi cassé le ratio d’emprisequi interdit à un fonds de détenir plus de 10% d’un même actif. L’asset manager a enfin mené des opérations d’achat/vente avec Tennor sur les titres émis par la galaxie Windhorst, une pratique jugée illicite.
Une dépréciation qui coûte cher. Le spécialiste suédois du recouvrement de créances Intrum plonge de près de 17 % vendredi à la Bourse de Stockholm, à 134,90 couronnes suédoises en milieu de journée, effaçant 3,25 milliards de couronnes de capitalisation (environ 300 millions d’euros) en cours de séance.