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L’Autorité de la concurrence britannique (CMA) a approuvé, ce mercredi 12 février, le rachat de Preqin par la société de gestion américaine BlackRock, mettant un terme à son enquête préliminaire sur d’éventuels risques concurrentiels. L’opération, annoncée en juillet pour 2,55 milliards de livres (3 milliards d’euros), permet au numéro un mondial de la gestion d’actifs d’intégrer les bases de données et outils d’analyse de Preqin à sa plateforme Aladdin. Preqin, spécialisé dans les données sur les actifs alternatifs (capital-investissement, dette privée, hedge funds, infrastructures), compte 48.000 clients à travers le monde.
Après trois ans passés chez Triodos Investment Management, Vuk Srdanovic quitte la société « pour de nouvelles aventures », annonce-t-il sur Linkedin. Il y était en charge des relations investisseurs dans les marchés nordiques.
La banque italienne a obtenu des engagements d’actionnaires représentant 21% du capital de la société de gestion d’actifs. Elle propose désormais un prix de 7 euros par action.
La société de gestion britannique Jupiter lance un ETF dans l’espoir d’attirer des clients, alors que les investisseurs continuent de sortir des fonds traditionnels, rapporte le Financial Times. Elle vient de coter un ETF d’obligations gouvernementales mondiales géré activement sur le London Stock Exchange. Il s’agit d’une décision symbolique pour la boutique, qui gère 50 milliards de livres et vend des fonds traditionnels depuis sa création il y a 40 ans. « Le risque est que si vous restez là à ne rien faire, les ETF vont continuer à cannibaliser les actifs détenus dans les fonds traditionnels », commente Matthew Beesley, directeur général de Jupiter.
Les cinq gestionnaires d’actifs italiens cotés en Bourse ont fait état d’une collecte nette combinée de 3,15 milliards d’euros en janvier, contre 1,19 milliard d’euros pour le même mois en 2024, rapporte Reuters. La collecte nette dans les actifs les plus rémunérateurs s’est inscrite en hausse à 1,72 milliard d’euros au total sur la période, à comparer à une décollecte de 215,7 millions d’euros un an plus tôt, précise Reuters, citant les mêmes données.
PGIM Investments vient de nouer un accord de distribution avec Online SIM, plateforme italienne spécialisée dans la distribution de fonds en ligne. Cet accord est le premier de ce type pour PGIM Investments en Italie. La société a ouvert un bureau dans le pays en mars 2022.
La Financière de l’Échiquier (LFDE) annonce la commercialisation du fonds Tocqueville Biodiversity ISR en Suisse, selon Allnews. Lancé en 2022 en France, ce véhicule investit dans des entreprises mondiales qui s’engagent à réduire leur impact ou qui fournissent des solutions pour la préservation de la biodiversité. Il cible quatre thématiques : l’agriculture et l’alimentation durables, l’économie circulaire, les bâtiments verts, ainsi que les solutions et services environnementaux.
LBP AM a fait état, ce 11 février, d’une collecte nette totale de 2,3 milliards d’euros pour l’année 2024. Ce montant inclut les chiffres de La Financière de l’Echiquier, acquise en 2023.
Le fournisseur de données et de solutions technologiques FactSet a annoncé, lundi 10 février, l’acquisition de LiquidityBook pour un prix d’achat brut de 246,5 millions de dollars (239 millions d’euros) en numéraire. La clôture de l’opération est intervenue le 7 février.
Tuttle Capital va proposer d’investir dans la « technologie extraterrestre inversée » (« reverse-engineered alien technology») avec le fonds UFO Disclosure AI Powered ETF, pour lequel le fournisseur d’ETF (fonds cotés en Bourse) américain a déposé une demande d’enregistrement auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), avec sept autres nouveaux produits, rapporte le Financial Times, citant des documents réglementaires.
La société a développé une méthodologie d’investissement durable innovante, bouleversant l’approche traditionnelle par les notations extra-financières, plus subjectives.
La société de gestion BlackFin et Arnaud Llinas, ex-responsable responsable monde de l’activité ETF d’Amundi, co-investissent au sein de la fintech pour l'ériger en outil de Place.
Le gestionnaire d’actifs français Moneta Asset Management va changer de dépositaire et de valorisateur pour ses fonds Moneta Long/Short et Moneta Multi Caps. Selon des lettres aux porteurs de parts lues par L’Agefi, la société de gestion va transférer la délégation de plusieurs fonctions (dépositaire, gestion administrative et comptable, centralisation des souscriptions-rachats) de Caceis, filiale du Crédit Agricole, à Société Générale. Le changement entrera en vigueur au 19 mars pour le fonds Moneta Multi Caps et au 2 avril pour le fonds Moneta Long/Short.
Le fournisseur américain de recherche et d’indices sur les hedge funds HFR a enrichi sa gamme d’indices en lançant des déclinaisons de ses indices composites et de ses indices focalisés sur une catégorie de fonds alternatifs liquides. Ces déclinaisons sont établies sur la liquidité des fonds sous-jacents inclus dans les indices, avec d’un côté, les fonds à liquidité mensuelle ou plus fréquente, et de l’autre, les fonds à la liquidité plus longue (trimestrielle, etc).
La société de gestion française regrette que certains indices passifs ne puissent plus être reconnus par la nouvelle version du label sur l'investissement socialement responsable.
La société de gestion Comgest a embauché Kasumi Haruta en janvier, en tant qu’analyste spécialisée sur les actions japonaises. L’intéressée est basée à Tokyo et couvrait précédemment les secteurs de la santé et de la pharmaceutique chez UBS et Credit Suisse. Elle a également travaillé chez Deutsche Bank Securities et Morgan Stanley.
Près de la moitié des SCPI ont diminué leur dividende l’an dernier. En moyenne, il a reculé de 3% et la collecte brute de 38%. L’hémorragie des SCI s’accentue, aggravée par la défiance des assureurs et les incertitudes réglementaires portant sur ces véhicules. Quant aux OPCI, plus rien ne semble pouvoir enrayer leur déclin.
Les rachats en Europe ont dépassé 500 millions d’euros. Rendus nerveux par la politique de l’administration Trump, les investisseurs ont privilégié les indices mondiaux plus larges et les sous-jacents de dette souveraine.