Toute l'actualité du groupe Crédit Mutuel (stratégie, résultats, investissements, ressources humaines), une des principales banques et sociétés d'assurance française, du CIC et du Crédit Mutuel Arkéa.
Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Le cours du contrat TTF à échéance la plus proche a atteint 49,50 euros/MWh vendredi, le niveau intrajournalier le plus bas depuis le 1er septembre 2021. L’Europe se dirige vers la fin de la saison hivernale avec un stockage plein à 65 %, bien au-dessus de sa moyenne à dix ans de 54 %. La reprise des exportations de gaz naturel liquéfié depuis le port de Freeport, deuxième exportateur américain, a aidé à maintenir les prix à un niveau bas. La baisse record de la demande en gaz de l’UE est liée pour l’essentiel à des facteurs ponctuels, remarque toutefois l’Agence Internationale de l’Energie. La météo clémente compte pour 35% de cette baisse de la demande. La destruction de demande industrielle compte pour 20 % supplémentaire, et la substitution de combustibles moins chers (fioul et charbon), 25 % de plus. La réduction structurelle de la demande ne représente donc que 20% de la baisse de la consommation en 2022 et elle devra progresser si l’Europe veut se dispenser du gaz russe.
Le cours du contrat TTF à échéance la plus proche a atteint 49,50 euros/MWh vendredi, le niveau intrajournalier le plus bas depuis le 1er septembre 2021. L’Europe se dirige vers la fin de la saison hivernale avec un stockage plein à 65 %, bien au-dessus de sa moyenne à dix ans de 54 %. La reprise des exportations de gaz naturel liquéfié depuis le port de Freeport, le deuxième exportateur américain, a aidé à maintenir les prix à un niveau bas.
En 2022, le ratio de dette publique sur PIB de l’Espagne s’est amélioré de 5 points, à 113,1 points, a annoncé vendredi la Banque d’Espagne. C’est la plus forte baisse jamais enregistrée en un an par le pays après une hausse de 20 points de pourcentage pendant la crise du Covid.
La production industrielle dans la zone euro a chuté de 1,1% en janvier par rapport à décembre, alors que le marché s’attendait à une baisse de 0,8%. Sur une base annuelle, la production industrielle a chuté de 1,7%, le premier mois de baisse depuis juillet, alors que le marché s’attendait à une baisse de 0,7%. La baisse est d’abord liée à la chute de la production de biens intermédiaires (-2,8% en décembre contre 0,5 % en novembre), suivie par la production de biens de consommation durables (-1,4% contre -0,1%), les biens de consommation non durables (-1,0% contre 1,3%) et les biens d'équipement (-0,4% contre 1,2%).
La production industrielle dans la zone euro a chuté de 1,1 % en janvier par rapport à décembre, alors que le marché s’attendait à une baisse de 0,8 %. Sur une base annuelle, la production industrielle a chuté de 1,7 %, le premier mois de baisse depuis juillet, alors que le marché s’attendait à une baisse de 0,7 %. La baisse est d’abord liée à la chute de la production de biens intermédiaires (-2,8 % en décembre contre 0,5 % en novembre), suivie par la production de biens de consommation durables (-1,4 % contre -0,1 %), les biens de consommation non durables (-1,0 % contre 1,3 %) et les biens d'équipement (-0,4 % contre 1,2 %).
La Commission européenne a revu sa copie. Dans ses dernières prévisions, publiées lundi matin, l’institution estime ainsi que la zone euro et l’Union européenne (UE) échapperont à la récession technique anticipée dans ses prévisions de novembre. Les perspectives de croissance pour 2023 ont été relevées à 0,8% dans l’UE (+0,5 point par rapport aux dernières prévisions) et à 0,9% dans la zone euro (+0,6 point). Le taux de croissance pour 2024 reste inchangé, à 1,6% et 1,5% pour l’UE et la zone euro, respectivement. La Commission a aussi revu à la hausse la croissance pour 2022, à 3,5%. La situation favorable sur le gaz a permis d’éviter le pire, mais la force du marché du travail européen a aussi soutenu l’activité. Le chômage dans l’UE demeure à un niveau historiquement bas, 6,1% en décembre. L’inflation globale devrait de son côté passer de 9,2% en 2022 à 6,4% en 2023, et à 2,8% en 2024 dans l’UE. Dans la zone euro, elle devrait décélérer de 8,4% en 2022 à 5,6% en 2023 et à 2,5% en 2024, des prévisions plus basses que celles du dernier rapport.
La présidente du Conseil italien et sa coalition étaient lundi soir en passe de remporter les élections des 12 et 13 février dans les deux principales régions italiennes, renforçant l’emprise de la droite dure sur le pays. Le bloc dirigé par Giorgia Meloni devrait évincer l’administration de centre-gauche en place dans le Latium (Rome) avec 50,5% à 54,5% des voix selon les sondages à la sortie des urnes. Il semblait également garder le contrôle de la Lombardie avec 49,5% à 53,5% des votes exprimés. Les deux régions représentent plus d’un quart de la population et d’un tiers du PIB de l’Italie. Ces victoires laisseraient la droite à la tête de 15 des 20 régions italiennes, en plus du gouvernement central. Ce premier test depuis les législatives de septembre confirmerait qu’elle bénéficie toujours d’un fort soutien dans ces régions, malgré un taux de participation historiquement bas (42%). Une grande attention sera accordée à la répartition des votes entre les trois partis : Fratelli d’Italia (Georgia Meloni), Forza Italia (Silvio Berlusconi) et la Ligue (Matteo Salvini).
L’indice des prix aux normes européennes (HICP) a augmenté moins que prévu en janvier en Allemagne selon la première estimation publiée jeudi par Destatis, à 0,5% sur un mois et 9,2% sur un an. Les économistes prévoyaient en moyenne 1,2% d’un mois sur l’autre et une accélération à 10% en rythme annuel. En décembre, l’indice HICP avait reculé de 1,2% sur un mois et progressé de 9,6% sur un an. Eurostat n’avait pu s’appuyer sur ces données à cause d’un problème technique lors de son estimation pour la zone euro le 1er février, et avait dû prendre pour hypothèse une inflation d’environ 8,5% sur un an pour l’Allemagne, alors que plusieurs analystes estimaient que la hausse des prix s’était accélérée en janvier.
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier aux Pays-Bas, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre. Globalement, l’inflation sous-jacente (hors énergie, alimentation, alcool et tabac) a atteint un nouveau record de 6,4%, après une accélération de 6,2% en décembre.
Le taux d’inflation annuel est confirmé à 7,6% pour janvier, son niveau le plus bas depuis février dernier selon l’institut statistique CBS, principalement grâce à une baisse des prix de l’énergie (-3,4% après +30%), et en particulier du gaz (-19,3%). En rythme mensuel, les prix à la consommation ont chuté de 1,4% en janvier (+0,5% en décembre). L’indice HICP aux normes européennes ressort à +8,4% en glissement annuel en janvier, après +11% en décembre.
L’indice des prix aux normes européennes (HICP) a augmenté moins que prévu en janvier en Allemagne selon la première estimation publiée jeudi par Destatis, à 0,5% sur un mois et 9,2% sur un an, quand les économistes prévoyaient en moyenne plutôt 1,2% d’un mois sur l’autre et une accélération à 10% en rythme annuel. En décembre, l’indice HICP avait reculé de 1,2% sur un mois et progressé de 9,6% sur un an.
Les commandes à l’industrie ont progressé plus que prévu en décembre en Allemagne, de 3,2% sur un mois en données ajustées des variations saisonnières, montre la publication de Destatis lundi. Les analystes tablaient sur une hausse de 2% seulement après une baisse de 4,4% en novembre (chiffre révisé). La progression en décembre est principalement due aux commandes à grande échelle : fabrication d’appareils de distribution d’électricité, de moteurs et de turbines, et de machines aéronautiques et spatiales. Hors ces commandes, elles ont affiché une baisse de 0,6% au cours du mois. A quelques exceptions près, les nouvelles commandes n’ont cessé de baisser en 2022, pour atteindre un niveau de 10,1% inférieur en décembre 2022 par rapport à décembre 2021. Par rapport à décembre 2019, avant la pandémie de coronavirus, les commandes des usines ont augmenté de 1,2%.
Les ventes au détail de la zone euro ont reculé conformément aux attentes en décembre, soulignant la faiblesse de la demande des consommateurs en fin d’année face à une inflation élevée, selon Eurostat. Le volume des ventes au détail dans les 19 pays partageant alors l’euro a diminué de 2,7% en décembre en glissement mensuel et de 2,8% en glissement annuel. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 2,5% sur un mois et une baisse de 2,7% sur un an.
Les commandes à l’industrie ont progressé plus que prévu en décembre en Allemagne, de 3,2% sur un mois en données ajustées des variations saisonnières, montre la publication de Destatis lundi. Les analystes tablaient sur une hausse de 2% seulement après une baisse de 4,4% en novembre (chiffre révisé).
Les ventes au détail de la zone euro ont reculé conformément aux attentes en décembre, soulignant la faiblesse de la demande des consommateurs en fin d’année face à une inflation élevée, selon Eurostat. Le volume des ventes au détail dans les 19 pays partageant alors l’euro a diminué de 2,7% en décembre en glissement mensuel et de 2,8% en glissement annuel. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur une baisse de 2,5% sur un mois et une baisse de 2,7% sur un an.
L’activité en zone euro a rebondi en janvier, selon des données publiées vendredi par Eurostat. Son PIB a augmenté de 0,1% au quatrième trimestre en rythme séquentiel, et de 1,9% sur l’année. L’indice PMI est venu confirmer cette reprise, repassant en zone d’expansion, à 50,3 points contre 49,3 points en décembre. Le constat est plus nuancé dans les principales économies de la zone euro. L’indice PMI composite allemand s’est établi à 49,9 en janvier, indiquant une stagnation de l’activité du secteur privé, après six mois consécutifs de contraction. En France, l’indice PMI composite s’est établi à 49,1 en janvier 2023, sans changement par rapport au mois précédent. L’indice PMI composite italien est passé de 49,6 en décembre à 51,2 en janvier 2023. C’est la première fois que cet indice passe en territoire positif depuis juin 2022 dans ce pays.
L’activité en zone euro a rebondi en janvier, selon des données publiées vendredi par Eurostat. La zone euro a cru de 0,1% du PIB au quatrième trimestre par rapport au trimestre précédent, et de 1,9% sur l’année. L’indice PMI est venu confirmer cette reprise, repassant en zone d’expansion, à 50,3 points contre 49,3 points en décembre. Même si la demande a de nouveau chuté, l’indice des nouvelles commandes s’est nettement rapproché du seuil de l'équilibre. La hausse de l’emploi dans le secteur a aussi contribué à une amélioration du moral des entreprises, à un plus haut depuis avril. L’indice de la production future est passé de 55,5 à 60,4. Le sous-indice des prix à la production est passé de 61,0 à 62,0, inférieur aux niveaux observés l’an dernier. Plus précisément, la croissance de l’indice PPI des prix à la production a ralenti à 24,6% en glissement annuel en décembre, le niveau le plus bas depuis novembre 2021, mais un niveau bien supérieur aux attentes du marché (22,5 %). Les pressions inflationnistes devraient se maintenir. D’autant que, malgré les hausses de prix, le PMI du secteur des services est ressorti à 50,8, première hausse au-dessus du seuil des 50 depuis juillet. Il était à 49,8 en décembre.