Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Donald Tusk a été reconduit hier à la présidence du Conseil européen malgré l’opposition de son pays natal, la Pologne, en obtenant le soutien des 27 autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne. Le président français, François Hollande, avait défendu la candidature de l’ancien Premier ministre polonais «à la fois pour des raisons de continuité, de cohérence, de stabilité». Le Premier ministre tchèque, Bohuslav Sobotka, a annoncé que seule la Première ministre polonaise, Beata Szydlo, s'était opposée à cette décision.
L’ancien Premier ministre polonais Donald Tusk a été réélu aujourd’hui à la présidence du Conseil européen en dépit de l’opposition exprimée par la Pologne, a annoncé Xavier Bettel, le Premier ministre luxembourgeois, sur Twitter. Vingt-sept des 28 pays membres de l’Union européenne se sont prononcés en faveur de Donald Tusk, précise Reuters.
La Commission européenne devrait imposer de lourdes amendes à plusieurs compagnies aériennes, dont Air France-KLM, plus d’un an après le rejet par la justice de l’UE d’une précédente sanction d’un montant total de quasiment 800 millions d’euros pour entente sur les prix du fret aérien énoncée en 2010 contre 11 compagnies, rapportait hier Reuters de deux sources proches du dossier. Air France avait écopé en 2010 de l’amende la plus élevée, 182,9 millions d’euros, devant KLM avec 127,2 millions. Les deux transporteurs ont fusionné en 2004 pour créer Air France-KLM. Les autres compagnies sanctionnées étaient Air Canada, Martinair, British Airways, Cargolux, Cathay Pacific Airways, Japan Airlines, LAN Chile, Qantas, SAS et Singapore Airlines. Lufthansa avait échappé à toute sanction en ayant fait office de lanceur d’alerte.
La Grande-Bretagne doit payer près de deux milliards d’euros à l’Union européenne (UE) afin de compenser les pertes du budget communautaire nées d’une fraude liée à des importations britanniques de textiles et de chaussures chinois, a annoncé hier l’Office européen de lutte antifraude (Olaf). Cet organisme, qui ne dispose pas de pouvoirs disciplinaires, a recommandé à la Commission européenne (CE) de récupérer cet argent. L’Olaf précise que la fraude persiste, impliquant un dommage encore plus élevé pour le budget communautaire, donc une ardoise encore plus lourde pour Londres.
La Chambre des Lords a accordé hier soir aux parlementaires britanniques des pouvoirs supplémentaires pour rejeter les termes qui seraient négociés pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Le texte de loi amendé tel que voté par les Lords requiert désormais l’approbation du Parlement britannique pour tout accord de sortie qui serait négocié avant qu’il ne soit débattu au Parlement européen. Si les discussions échouent, il est prévu que les parlementaires seront appelés à voter pour approuver une décision de quitter l’UE sans accord. La loi sur le déclenchement de l’article 50, qui doit être votée en des termes identiques par les deux chambres du Parlement, repart la semaine prochaine devant les Communes.
En cas de sortie sans accord de l’Union européenne, le Royaume-Uni n’aura plus aucune obligation légale de contribuer au budget européen, a annoncé samedi une commission de la Chambre des Lords britannique. Cette conclusion est en opposition frontale avec celle de responsables européens estimant la facture à environ 60 milliards d’euros. Le quotidien britannique Times rapportait samedi que les avocats du gouvernement étaient également arrivés à la même conclusion que le Royaume-Uni n’avait rien à payer à l’Union européenne une fois sorti.
Le Portugal devrait sortir de la procédure pour déficit budgétaire excessif engagée par Bruxelles si ses dernières prévisions se confirmaient pour cette année et 2018, a déclaré vendredi le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, à Lisbonne. Le gouvernement portugais a réduit son estimation du déficit budgétaire de 2016, désormais vu à 2,1% du produit intérieur brut (PIB), contre 2,3% précédemment. Il avait atteint 4,4% du PIB en 2015 alors qu’il était censé être de 2,5%. Les dernières prévisions en date de la Commission portent sur un déficit budgétaire de 2% cette année et de 2,2% en 2018.
Le Portugal devrait sortir de la procédure pour déficit budgétaire excessif engagée par la Commission européenne si ses dernières prévisions sont confirmées pour cette année et 2018, a déclaré cet après-midi le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. Le gouvernement portugais a abaissé son estimation du déficit budgétaire de 2016, désormais vu à 2,1% du produit intérieur brut (PIB), contre 2,3% précédemment. Il avait atteint 4,4% du PIB en 2015 alors qu’il était censé être de 2,5%. Les dernières prévisions en date de la Commission pour le Portugal portent sur un déficit budgétaire de 2% cette année et de 2,2% en 2018.
L’appel de la France, de l’Allemagne et de l’Italie en faveur d’une réglementation plus dure en matière d’investissements étrangers dans des entreprises détenant des technologies clés mérite d'être étudié, a déclaré hier la Commission européenne. «Les idées comme celles figurant dans la lettre de l’Allemagne, de la France et de l’Italie, méritent d'être étudiées», a déclaré Daniel Rosario, porte-parole de la Commission lors d’un point presse. Les gouvernements européens doivent s’attaquer au problème, a-t-il ajouté, relevant que toutes les mesures doivent respecter la réglementation en vigueur dans l’UE et les engagements internationaux.
La Grande-Bretagne devra honorer ses engagements financiers auprès du budget européen comme le font des amis qui s’offrent des tournées au pub, a prévenu mardi le porte-parole de la Commission européenne, Margaritis Schinas. «Ce sera un élément essentiel des négociations sur une séparation en bon ordre. Et comme tous les engagements sont pris de concert, s’ils ne sont pas honorés par le Royaume-Uni, les 27 autres Etats membres devront régler la note», a-t-il ajouté. Selon certains responsables européens, la facture globale que pourrait exiger l’Union européenne avoisine les 60 milliards d’euros.
Donald Tusk, président du Conseil européen dont le mandat expire en mai, est prêt à en accomplir un second. «Après avoir parlé à beaucoup de dirigeants qui ont exprimé leur soutien, je vous informe que je suis prêt à poursuivre mon travail, mais cela dépendra de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement», a annoncé à la presse l’ancien Premier ministre polonais, à l’issue du sommet européen de La Valette. La présidence maltaise va entamer des consultations sur le sujet. Seul son pays, où ses adversaires ultraconservateurs du parti Droit et justice (PiS) sont aux affaires, est pour le moment ouvertement hostile à sa candidature. Le mandat de deux ans et demi est renouvelable une fois.
Donald Tusk, président du Conseil européen dont le mandat expire en mai, se dit prêt à en accomplir un second. «Après avoir parlé à beaucoup de dirigeants qui ont exprimé leur soutien, je vous informe que je suis prêt à poursuivre mon travail, mais cela dépendra de la décision des chefs d’Etat et de gouvernement», a annoncé à la presse l’ancien Premier ministre polonais, à l’issue d’un sommet européen à La Valette.
Amazon, visé par une enquête de la Commission européenne sur les livres numériques, a proposé de renoncer à certaines clauses de ses accords avec les éditeurs, a annoncé hier l’exécutif communautaire. Cette offre pourrait permettre au géant américain du commerce en ligne d'éviter une possible amende. Le numéro un de la distribution de livres numériques en Europe propose entre autres de ne plus obliger les éditeurs à lui offrir des conditions commerciales au moins aussi favorables que celles proposées à ses concurrents.
Amazon, visé par une enquête de la Commission européenne sur les livres numériques, a proposé de renoncer à certaines clauses de ses accords avec les éditeurs, a annoncé l’exécutif communautaire. Cette offre pourrait permettre au géant américain du commerce en ligne d'éviter une possible amende. Le numéro un de la distribution de livres numériques en Europe propose entre autres de ne plus obliger les éditeurs à lui offrir des conditions commerciales au moins aussi favorables que celles proposées à ses concurrents.
La Cour suprême britannique demande, ce mardi, au gouvernement de Theresa May de soumettre aux élus un projet de loi permettant d’engager les négociations sur la sortie du Royaume-Uni d'Europe.
La Première ministre britannique Theresa May a contesté hier l’interprétation qui a été faite de ses propos tenus la veille sur Sky News, considérés comme une prise de position en faveur d’un «Brexit dur». Les marchés en avaient déduit qu’elle voulait privilégier le contrôle des frontières au détriment de l’accès au marché unique, ce qui a précipité la livre sterling à la baisse vers un creux de dix semaines.
La Première ministre britannique Theresa May a déclaré lundi que l’interprétation de ses propos de la veille dans une interview télévisée comme étant une prise de position en faveur d’un «Brexit dur» était erronée. Interrogée dimanche par la chaîne Sky News, la dirigeante conservatrice a ignoré les appels des milieux d’affaires, des députés et de l’opposition à préciser sa stratégie de divorce, se bornant à répéter qu’elle chercherait le meilleur accord.