Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
La Commission européenne a publié hier un projet de réforme visant à simplifier la vie des petites entreprises d’investissement et à soumettre les plus grandes d’entre elles qui revêtent une importance systémique à la même réglementation que les banques européennes (L’Agefi du 18 décembre). Une initiative saluée par Bercy, mais avec des réserves. «La France tient à exprimer ses préoccupations sur les propositions de la Commission concernant le régime applicable aux entreprises d’investissement plus grandes et plus risquées», indique-t-on au ministère. Paris estime ainsi que l’Autorité européenne des marchés (Esma), basée à Paris, a son rôle à jouer pour surveiller les activités de marché de ces institutions, et non pas seulement le Mécanisme de supervision unique.
La Commission européenne a publié mercredi un projet de réforme visant à simplifier la vie des petites entreprises d’investissement et à soumettre les plus grandes d’entre elles qui revêtent une importance systémique à la même réglementation que les banques européennes (L’Agefi du 18 décembre). Une initiative saluée par Bercy, mais avec des réserves.
Le Parlement européen a approuvé mardi la prolongation jusqu’en 2020 du Fonds européen pour les investissements stratégiques (FEIS), encore appelé «plan Juncker», et l’extension de son objectif de levée de fonds à 500 milliards d’euros. Lancé mi-2015, ce programme qui mobilise jusqu'à 21 milliards d’euros de fonds et de garanties européennes pour attirer des capitaux privés devrait également être réorienté vers les régions les moins riches et les projets innovants à risque qui ne trouvent pas leur financement sur le marché.
Après des mois d'enlisement, les deux parties ont trouvé un accord, ce vendredi, sur la première phase des négociations du divorce portant sur ses modalités, ouvrant la voie aux discussions sur leurs relations futures.
Les pays de l’Union européenne ont voté hier en faveur du renouvellement pour cinq ans du glyphosate, l’un des composants essentiels de l’herbicide Roundup de Monsanto, contre l’avis de la France. La Commission européenne a indiqué dans un communiqué que 18 pays avaient voté pour ce renouvellement, que neuf avaient voté contre et qu’un autre s'était abstenu. Suite à cette décision, Emmanuel Macron a déclaré avoir demandé au gouvernement d’agir pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France au plus tard dans trois ans.
Les pays de l’Union européenne ont voté lundi en faveur du renouvellement pour cinq ans du glyphosate, l’un des composants essentiels de l’herbicide Roundup de Monsanto, contre l’avis de la France. La Commission européenne a indiqué dans un communiqué que 18 pays avaient voté pour ce renouvellement, que neuf avaient voté contre et qu’un autre s'était abstenu. La France avait fait savoir qu’elle voterait contre un renouvellement pour une durée de cinq ans.
Pression. La Première ministre britannique a précisé cette semaine la date et l’heure de la sortie de son pays de l’Union européenne. Mais c’est son estimation du solde de tout compte que les Européens attendent désormais pour avancer dans les négociations. Au niveau national, Theresa May doit aussi rendre des comptes. Les députés ont voté une résolution afin que soit présentée une étude d’impact du Brexit sur 58 secteurs de l’économie britannique. L’UE estime à environ 60 milliards d’euros le montant du chèque que lui doit le Royaume-Uni mais Londres n’a avancé pour l’instant aucun chiffre. Le négociateur pour la Commission Michel Barnier a souhaité que ces clarifications interviennent avant la prochaine session de négociations, le 4 décembre prochain, et le Conseil européen des 14 et 15 décembre. A défaut, la poursuite des discussions pourrait être reportée à 2019.
la publication des "Paradise papers" a eu comme effet de conduire l'Union européenne à établir une lmiste noire des paradis fiscaux. Celle-ci devrait être connue en décembre. ,
La Commission européenne a indiqué que le projet de budget italien pour 2018 propose des ajustements structurels inférieurs à ses attentes et aux efforts promis. Bruxelles a demandé au gouvernement d’apporter des éclaircissements d’ici au 31 octobre. La Commission avait fixé à 0,6% du PIB 2018 l’ampleur des ajustements structurels à accomplir. Le gouvernement n’a proposé que la moitié.
La Commission européenne a indiqué que le projet de budget italien pour 2018 propose des ajustements structurels inférieurs à ses attentes et aux efforts promis. Bruxelles a demandé au gouvernement d’apporter des éclaircissements d’ici au 31 octobre. La Commission avait fixé à 0,6% du PIB 2018 l’ampleur des ajustements structurels à accomplir. Le gouvernement n’a proposé que la moitié.
La politique des Etats-Unis est plus complexe que ne le laissent penser les déclarations présidentielles. La réglementation financière en offre une bonne illustration.
La Commission européenne a annoncé hier qu’elle ouvrait une enquête approfondie sur le projet de regroupement des segments mèches d’acétate du fonds de capital investissement Blackstone et du spécialiste américain des matériaux spéciaux Celanese. «Au terme de son enquête initiale, la Commission estime qu’Eastman et Daicel, les deux derniers grands concurrents encore présents, n’exerceraient pas une pression concurrentielle suffisante sur l’entité issue de la concentration», explique la Commission dans un communiqué. La Commission décidera d’ici le 5 mars si elle autorise cette opération ou pas.