Toute l’actualité du secteur des transports et de ses principales entreprises, des compagnies aériennes (Air France-KLM, Lufthansa, Ryanair, EasyJet…) aux spécialistes du ferroviaire (SNCF, Alstom, Siemens Mobility), en passant par la logistique (CMA CGM, Maersk...).
La compagnie aérienne SAS, en partie détenue par les Etats danois et suédois, est parvenue à un accord avec les organisations syndicales pour mettre fin à une semaine de grève des pilotes qui a affecté quelque 380.000 passagers. Au total, SAS a dû annuler plus de 4.000 vols. L’accord conclu jeudi soir prévoit une augmentation de salaire de 3,5% en 2019 dans le cadre d’un nouveau plan portant sur trois ans, a précisé le PDG de la compagnie, Rickard Gutsafson.
Pénalisée par la hausse du prix du kérosène et par le recul de sa recette unitaire, la compagnie franco-néerlandaise a creusé sa perte d’exploitation qui a atteint 303 millions euros au premier trimestre 2019 contre un résultat négatif de 118 millions un an plus tôt. La baisse de 0,4% de ses coûts unitaires a été plus que contrebalancée par la hausse du carburant (+140 millions), la diminution des recettes et un effet devises négatif. Air France-KLM confirme toutefois ses prévisions 2019, à savoir une réduction des coûts comprise entre -1% et 0% à change et carburant constants, une facture carburant en hausse de 650 millions et un ratio dette nette/Ebitda en dessous de 1,5 fois (1,4 fois à fin mars).
Thomas Cook a fixé au 7 mai la date limite pour les manifestations d’intérêt pour son activité de transport aérien, selon Reuters, qui cite des sources. Indigo Partners et Lufthansa figurent parmi les candidats éventuels. IAG, EasyJet, et les sociétés de capital-investissement KKR et Apollo ont aussi manifesté leur intérêt. Le groupe britannique, lourdement endetté, a mis en vente son segment aérien en février après deux avertissements sur résultats en 2018. Il comprend sa filiale allemande Condor et des filiales britannique, scandinave et espagnole.
La date butoir de dépôt des offres pour participer au plan de sauvetage de la compagnie aérienne italienne Alitalia est mardi, a déclaré dimanche Luigi di Maio, vice-président du Conseil italien. Plusieurs journaux ont indiqué dimanche que le gouvernement italien pourrait devoir repousser cette date butoir, potentiellement après les élections européennes. La compagnie publique des chemins de fer italiens, Ferrovie dello Stato (FS) et la compagnie aérienne américaine Delta Airlines sont prêtes à participer à une nouvelle offre de sauvetage d’environ un milliard d’euros, mais il manque encore 400 millions d’euros.
American Airlines a abaissé vendredi sa prévision de résultat pour 2019, s’attendant à une perte de 350 millions dollars (314 millions d’euros) en raison de l’immobilisation de sa flotte de Boeing 737 MAX. La compagnie aérienne américaine prévoit désormais un bénéfice ajusté compris entre 4 et 6 dollars par action, contre une fourchette précédente de 5,50 à 7,50 dollars, et un consensus sur un bénéfice de 5,63 dollars par action. Elle anticipe en outre un revenu unitaire en hausse de 1% à 3% au deuxième trimestre. Son bénéfice net à fin mars est ressorti à 185 millions de dollars, soit 41 cents par action, contre 159 millions (34 cents/action) un an plus tôt.
American Airlines a abaissé vendredi sa prévision de résultat pour 2019, s’attendant à une perte de 350 millions dollars (314 millions d’euros) en raison de l’immobilisation de sa flotte de Boeing 737 MAX. La première compagnie aérienne américaine en termes de trafic passagers prévoit désormais un bénéfice ajusté compris entre 4 et 6 dollars par action, contre une fourchette précédente de 5,50 à 7,50 dollars. Les analystes tablaient en moyenne sur un bénéfice de 5,63 dollars par action. Elle anticipe en outre un revenu unitaire en hausse de 1% à 3% au deuxième trimestre.
Privatisation ou pas, ADP sait ce qui lui reste à faire pour attirer le chaland à Roissy et Orly : installer la plus grande fontaine intérieure du monde. Le Jewel Changi Airport de Singapour a ouvert ses portes au grand public ce 17 avril, et le Rain Vortex dévoilé aux médias la semaine dernière constitue sa principale attraction (photo). Sponsorisée par HSBC, cette chute d’eau de 40 mètres de hauteur se transformera le soir venu en spectacle son et lumière. Sous l’immense canopée de l’aéroport, les voyageurs pourront aussi se perdre dans un labyrinthe végétal ou encore se promener le long d’un trampoline de 250 mètres. Coût total du joyau : l’équivalent de 1,1 milliard d’euros.
La cour administrative d’appel de Paris a annulé mardi la privatisation de l’aéroport de Toulouse-Blagnac (ATB). La cour administrative d’appel a motivé son arrêt, en date du 16 avril, par le fait que l’offre de reprise jugée recevable au début de la procédure émanait de Casil Europe associé au canadien SNC Lavalin, dont le nom a disparu de la proposition finale faite en octobre 2014 alors qu’une candidature ne pouvait être modifiée durant la procédure.
La compagnie aérienne allemande Lufthansa a lancé un avertissement sur ses résultats lundi, prévoyant une perte d’exploitation sur le premier trimestre en raison du renchérissement de ses coûts du carburant. Elle anticipe une perte d’exploitation ajustée de 336 millions d’euros sur cette période. La perte est liée à une hausse de 202 millions d’euros de ses coûts de carburant et à des pressions sur les prix des billets en raison de surcapacités. Les résultats définitifs du groupe pour la période seront publiés le 30 avril. Lufthansa a confirmé sa prévision, émise le mois dernier, d’une marge d’exploitation comprise entre 6,5% et 8% sur l’ensemble de l’exercice.
L’aéroport de Sofia, principal hub aérien de Bulgarie, a reçu cinq offres d’opérateurs aéroportuaires européens, dont celle d’un consortium piloté par Aéroports de Paris (ADP), dans le cadre d’une concession d’exploitation d’une durée de 35 ans, a annoncé jeudi le ministère bulgare des Transports. Pour cet appel d’offres, qui débutera le 9 mai, la Bulgarie espère obtenir 550 millions d’euros. Un consortium entre le premier opérateur aéroportuaire britannique Manchester Airports Group et le groupe chinois de construction BCEG figure parmi les candidats en lice. Le ministère des Transports cherche un groupe capable d’investir environ 600 millions d’euros et de construire un nouveau terminal pour passagers.
Comme il l’avait annoncé à l’automne dernier, l’opérateur de véhicules avec chauffeur (VTC) va lancer dans la capitale française son service de bicyclettes électriques partagées. Dès jeudi matin, 500 engins rouges seront disponibles à Paris. Des vélos à la marque Jump, rachetée il y a un an par Uber pour 200 millions de dollars (162 millions d’euros). La start-up va aussi déployer dès ce même jour 500 trottinettes électriques Jump à Paris. Jump a lancé en mars ses vélos électriques à Lisbonne et en début de semaine ses trottinettes à Madrid.
La RATP a sélectionné Heuliez, Bolloré et Alstom dans le cadre d’un appel d’offres présenté comme étant le plus important en Europe pour des bus électriques. La régie des transports parisiens a attribué à chacune de ces sociétés des lots identiques en montant. Ils permettront à la RATP de commander un maximum de 800 bus électriques pour une valeur de 400 millions d’euros. La régie des transports parisiens compte passer des commandes fermes de 200 bus aux trois groupes. Sur ces bases, chaque lot attribué représente un montant minimum de 33 millions d’euros pour un maximum de 133 millions d’euros. Le financement sera assuré à 100% par Ile-de-France Mobilités, l'établissement public administratif des transports de la région francilienne.
La RATP a annoncé avoir sélectionné Heuliez, Bolloré et Alstom dans le cadre d’un appel d’offres présenté comme étant le plus important en Europe pour des bus électriques. La régie des transports parisiens a attribué à chacune de ces sociétés des lots identique en terme de montant, donnant lieu pour chacun de ces trois lots à un accord cadre. Ces accords permettront à la RATP de commander un maximum de 800 bus électriques pour une valeur de 400 millions d’euros. La régie des transports parisiens a d’ores et déjà indiqué vouloir passer des commandes fermes de 200 bus aux trois groupes.
Le prix de l’introduction en Bourse (IPO) du constructeur de trains suisse Stadler Rail a été resserré entre 36 et 39 francs par action, soit dans la partie haute de la précédente fourchette indicative, selon Reuters, qui cite une source proche du dossier. Stadler Rail doit faire ses débuts en Bourse de Zurich ce vendredi, et le prix de son IPO était jusqu'à présent compris entre 33 et 41 francs par action. La nouvelle fourchette de prix correspond à une valorisation de 3,6 à 3,9 milliards de francs (3,2 à 3,46 milliards d’euros).
American Airlines a abaissé sa prévision de recette unitaire pour le premier trimestre, en raison notamment des répercussions de la fermeture partielle des administrations fédérales (shutdown) et du maintien au sol de sa flotte de Boeing 737 MAX. La compagnie aérienne américaine prévoit maintenant pour le premier trimestre une recette unitaire stable ou en hausse de 1% au maximum, contre une précédente prévision d’une progression pouvant monter jusqu'à 2%. Elle prévoit également pour le premier trimestre une marge avant impôt et hors éléments exceptionnels de 2% à 4%, au lieu d’une précédente estimation de 2,5% à 4,5%, en raison de la hausse du coût du carburant.
ADP, en passe d'être privatisé par l’Etat français qui détient 50,6% de son capital, a annoncé jeudi tabler sur une progression de son activité de 40% à 50% entre 2018 et 2025, tirée à la fois par le développement international du groupe et par la croissance de ses aéroports parisiens d’Orly et Roissy-CDG. Il vise une croissance du même ordre de son Ebitda et de 50% à 60% de son résultat opérationnel courant sur la même période, avec un taux de distribution du dividende de 60% de son résultat net. ADP a déjà publié mardi son Contrat de régulation économique (CRE), qui prévoit de doubler ses investissements dans les activités des aéroports parisiens, à hauteur de 6 milliards d’euros entre 2021 et 2025.
Singapore Airlines a déclaré mardi avoir immobilisé deux Boeing 787-10 en raison d’une détérioration prématurée des pales des moteurs Trent 1000 TEN, fabriqués par Rolls Royce. Le problème rencontré par le Trent 1000 TEN, dernière version du Trent 1000, a conduit en février Rolls Royce à porter à 790 millions de livres (921 millions d’euros) la charge de dépréciation liée à ce moteur. L’équipementier a souligné que ses ingénieurs étaient déjà en train de développer et de tester une version améliorée de ces pales de moteur, disant «regretter les perturbations» que le problème du Trent 1000 occasionne pour les compagnies aériennes.