En juillet dernier, Philippe Goubeault indiquait à la rédaction d’Instit Invest que l’Agirc-Arrco disposait de règles d’investissements assez contraignantes en matière de diversification. « Par exemple, nous ne pouvons pas investir sur des titres notés en dessous de ‘BBB’, a déclaré le directeur financier. Nous avons néanmoins effectué quelques petits assouplissements dernièrement. Auparavant, lorsqu’il y avait trois agences de notation qui intervenaient, nous prenions en compte uniquement la note la plus basse. Dorénavant, nous prenons la note la plus basse des deux meilleures. Dans une marge cependant assez étroite, les gérants peuvent investir sur de très bons ‘BB’, dès lors que sur la base de leur expertise ils peuvent les assimiler à des titres ‘BBB’ ». Dans ce contexte, l’institution a procédé, cet été, à quelques modifications relatives aux contraintes de notation prévues par ses règlements financiers. Premièrement, les emprunts d’Etats notés en catégorie BBB ne doivent pas excéder 5% de l’assiette des quotas (au lieu de 7% précédemment). Les obligations d’entreprises (et d’Etats hors zone euro) notés en catégorie BBB restent limitées à 5%. Il est égalemet précisé que dans une marge ne devant pas excéder 1%, un titre noté BB+ peut-être, après analyse de la qualité crédit de l’émetteur par la société de gestion, assimilé à un titre relevant de la catégorie BBB. La durée de vie restante du titre est limitée à 3 ans. Enfin, pour les titres d’émetteurs non souverains de la catégorie BBB, deux ratios de dispersion sont ajoutés : une limite de 1% par émetteur noté BBB+, BBB ou BBB- ; une limite de 0,5% par émetteur noté BB+, assimilé à un titre de la catégorie BBB. Pour rappel, les obligations et autres titres de créances entrant dans le quota minimum de 60% doivent faire l’objet d’une notation supérieure ou égale à A- ou équivalente (à défaut de notation d’un titre, la note de l'émetteur peut être retenue). Retrouvez l’intégralité des règlements financiers de l’Agirc et de l’Arcco.