Nos articles d’actualité et d’analyse sur le thème de la retraite (capitalisation, répartition), son financement, ses réformes et ses conséquences pour les acteurs financiers (assureurs, banques, fonds etc.)
Credit Suisse Private Banking & Wealth Management France a annoncé ce 1er avrill’arrivée de Caroline Picot, en tant que Director au sein de l’équipe en charge de l’activité Grands Investisseurs France, et d’Audrey Jaffrennou, en tant que Head of Client Offering. Caroline Picot est rattachée àSammy Mohammad, Managing Director, Responsable de l’activité Grands Investisseurs. Caroline Picot arrive de Morgan Stanley Investment Management où elle était Executive Director, en charge du Business Development auprès des investisseurs Institutionnels et Intermédiaires en France, Suisse et Monaco.Elle a par ailleurs fondé le réseau de femmes de Morgan Stanley à Paris, WomenBankersLab, dont la mission est de rassembler les femmes les plus influentes de la finance en France et est bénévole au sein de l’association «Force Femmes» qui agit pour l’emploi et l’entrepreneuriat des femmes de plus de 45 ans. Audrey Jaffrennouapporte une très grande expertise en matière de solutions d’investissement et de développement de produits. Elle est rattachéeà Gilles Dard, CEO Banque Privée France.Elle a débutésa carrière en 2007 en tant que conseil en investissement sur les produits alternatifs au sein de Société Générale Private Banking, couvrant toutes les entités francophones.En 2011, elle rejoint Société Générale Private Banking Middle East à Dubaï et y exerce d’abord un rôle de conseil en investissement sur toutes les classes d’actifs avant de prendre la responsabilité du pôle de conseil en investissement.Après six années dans les Émirats arabes unis, elle intègre Société Générale Private Banking France à Paris en tant que Responsable Marketing Produits et Développement de l’Offre et membre du Comité Exécutif de l’Offre Financière.
La plate-forme spécialisée dans le catalogage de collections d’art Arteïa va lancer son initial coin offering (ICO), rapporte le journal Les Echos. Arteïa, incubée par KPMG Luxembourg depuis 2016, espère lever 15 millions de dollars avec les utility tokens, ARTK, qu’elle mettra très prochainement en vente. Le quotidien précise que les jetonsseront indexés à la fin de la levée de fondset pourront être vendus ou être utilisés pour accéder à la plate-forme en ligne développée par la art tech. Arteïa entend s’imposer comme une place de marché pour les œuvres d’art.
Le plus gros fonds monétaire au monde, supervisé par Ant Financial Services Group, a attiré 114 millions de nouveaux investisseurs l’an dernier, malgré les pressions réglementaires pour qu’il diminue, rapporte le Wall Street Journal. Le pôle gestion d’actifs d’Ant a annoncé mercredi que 588 millions d’utilisateurs d’Alipay, le réseau de paiement mobile d’Ant, avaient déposé de l’argent dans le fonds Tianhong Yu’e Bao fin 2018. Cela signifie que plus d’un tiers de la population chinoise est désormais investie dans le fonds, dont les encours sous gestion ont atteint 1.130 milliards de yuans, soit 168,26 milliards de dollars, à la fin de l’année.
Nordea Asset Management has launched a new themed fund, Nordea 1 – Global Disruption, managed by Henning Padberg and Sunil George, Citywire Selector reports. The strategy will invest in leading companies in the field of technology, as well as companies which benefit from changes in policy and consumer behaviour, as well as from demographic changes. The fund will hold 40 to 60 positions belonging to one of those three themes: consumers, sustainability, and technology.
La Caisse des Dépôts a annoncé l’acquisition en VEFA auprès de Vinci Immobilier de l’immeuble de bureaux BO13. Conçu par le cabinet d’architecture M. Vilo Bach, l’immeuble sera entièrement restructuré et proposera une surface utile de 7 380m² sur neuf étages. Les travaux ont débuté pour une livraison prévue en 2020. L’opération vise les certifications BREEAM Excellent, HQE Très Performant WELL Gold, BBC Effinergie Rénovation, et la labellisation WiredScore. Unique investisseur, la Caisse des Dépôts a choisi BNP Paribas Real Estate Transaction France, Colliers International et JLL dans le cadre d’un mandat exclusif pour commercialiser l’immeuble. Dans cette transaction, la Caisse des Dépôts était accompagnée par Building & Partners et représentée par l'étude Prud’homme & Baum. Vinci Immobilier était pour sa part accompagné par JLL et représenté par l'étude Screeb Notaires. AB.
Neuberger Berman (NB) vient de mettre en place un nouvel outil pour analyser les risques éventuels liés au climat, annonce un communiqué. La société de gestion américaine a fini de quantifier la «value at risk» potentielle relative au changement climatique pour toutes les entreprises dont elle détient des actions ou des obligations dans le cadre de ses gammes de fonds américains et de fonds Ucits. Elle compte étendre cette analyse aux titres d’autres portefeuilles clients. En se basant sur les scénarios conçus pour être en phase avec les engagements de l’Accord de Paris sur le changement climatique, les gérants de Neuberger Berman ont analysé et étudié quels sont les titres qui devraient profiter ou souffrir financièrement des changements météorologiques, des changements réglementaires ou des transformations technologiques. NB fait subir à ses portefeuilles une série de scénarios, y compris ceux alignés avec une transition 2 degrés et 1,5 degré. Les résultats permettront aux analystes de se concentrer sur les entreprises et les équipes dirigeantes qui semblent particulièrement menacés. Parallèlement, le conseil d’administration de la société a été chargé de superviser le risque climatique et des changements ont été apportés à la manière dont la société gère le risque climat dans ses propres activités.
Le déficit de l’Agirc-Arrco se creuse en 2018, à - 1,8 milliard d’euros contre – 600 millions d’euros en 2017, selon ses résultats provisoires. Pourtant, l’Agirc-Arrco a réduit son déficit technique, (la différence entre les ressources et les charges, hors produits financiers générés par le placement des réserves), à - 1,9 milliard d’euros en 2018, contre - 2,9 milliards d’euros en 2017. Les ressources constituées, pour l’essentiel, des cotisations des entreprises et des salariés, s’élèvent à plus de 79,7 milliards d’euros en 2018, contre un peu plus de 77 milliards en 2017. « Cette augmentation est la conséquence principalement d’une bonne conjoncture économique, caractérisée par une progression de la masse salariale globale de l’Agirc-Arrco », souligne un communiqué. Composées pour l’essentiel des allocations versées aux retraités, les charges du régime représentent 81,6 milliards d’euros, en hausse de 1,9% par rapport à 2017. Par ailleurs, le régime de retraite complémentaire obligatoire a dégagé 500 millions d’euros de produits financiers en 2018. Des opérations à caractère exceptionnel ont donné lieu à des ajustements et des régularisations, en vue notamment de la fusion des régimes au 1er janvier 2019, se traduisant par un montant négatif de - 400 millions d’euros. Ne pouvant s’endetter et étant en déficit depuis 2009, l’Agirc-Arrco doit puiser dans ses réserves qui s’élèvent à 59,6 milliards d’euros à fin 2018, en valeur de marché. TV
La branche retraite du régime général affiche un solde positif de 200 millions d’euros mais en recul de 1,6 milliard d’euros sur un an, indique le ministère des Solidarités et de la Santé. Quant au déficit du fonds de solidarité vieillesse, il se résorbe de 1,2 milliard d’euros par rapport à 2017 et s’établit à 1,8 milliard d’euros, enregistrant ainsi son plus faible niveau depuis 10 ans. Au total, le solde du régime général de la Sécurité sociale et du fonds de solidarité vieillesse (FSV) s’établit à - 1,2 milliard d’euros contre - 5,1 milliards d’euros l’année précédente. Le régime général de la Sécurité sociale, hors FSV, retrouve l’équilibre après 16 ans de déficit à + 500 millions d’euros. En effet, les branches famille ainsi qu’accident du travail-maladies professionnelles enregistrent des excédents de 500 millions et 700 millions d’euros respectivement. La branche maladie reste en déficit à -700 millions d’euros, en nette amélioration, contre -4,9 milliards d’euros en 2017. TV
Dans son livre blanc publié ce mardi 19 mars, l'Institut de la Protection Sociale (IPS) donne des pistes au Haut-Commissaire à la réforme des retraites pour que cette dernière soit pleinement réussie. Ces propositions seront remises et explicitées aux cabinets ministériels concernés ainsi qu’aux parlementaires et aux professionnels de la retraite.
La MACSF (Mutuelle d'assurances du corps de santé français) et Verso Healthcare, qui propose des solutions de management des cabinets médicaux, ont signé une convention concrétisant un partenariat innovant entre les deux structures.
La nouvelle association unissant 5 caisses de retraite des professions libérales, Pro'Action Retraite, vient de publier son premier livre blanc. Ce dernier fait état d'un fort attachement des adhérant à un système de retraite qui prenne en compte toutes les spécificités de leur activité professionnelle, notamment pour la gestion des réserves.
Le fonds de pension public néo-zélandais NZ Super Fund (39 milliards de dollars d’actifs sous gestion) annonce publier dorénavant le détail de ses votes en assemblées générales par pays et par société, y compris les résolutions individuelles. Anne-Maree O’Connor, directrice de l’investissement responsable du fonds explique qu’il s’agit d’un «pas en avant en matière de transparence, en ligne avec les meilleures pratiques mondiales de gestion d’actifs». La politique de vote du fonds est guidée par des standards internationaux comme les Principes de gouvernance mondiale de l’ICGN, les Principes de gouvernance d’entreprise du G20 et de l’OCDE et - concernant les entreprises cotées néo-zélandaises - les lignes directrices du Forum sur la gouvernance d’entreprise en Nouvelle-Zélande et le Code NZX. Le fonds explique dans un communiqué détenir des actions dans près de 6 000 entreprises dans le monde, «lui donnant une large exposition diversifiée aux marchés mondiaux». La plupart de ces investissements en actions sont gérés de façon passive. En Nouvelle-Zélande, les placements en actions nationales cotées représentent 1,8 milliard de dollars, gérés activement par le biais de mandats exécutés par Devon, Mint Asset Management et l’équipe interne de professionnels de l’investissement du Guardians. AB.
Le fonds de pension suédois AP2, gérant quelque 35 milliards d’euros dont près de la moitié de manière quantitative, travaille sur un projet d’indices obligataires ESG (environnement, social et gouvernance), à l’image de ce qu’il a déjà fait dans le domaine des actions, a annoncé Eva Halvarsson, directrice générale d’AP2, lors du Sustainable Investment Forum qui se tenait mardi 12 mars à Paris. L’an dernier, le fonds de pension a lancé deux indices actions monde centrés sur quatre sujets qui lui tiennent à cœur et sur lesquels elle travaille depuis des années : le climat, la diversité, le reporting et la gouvernance. « Nous favorisons les entreprises ayant une faible empreinte carbone, celles qui emploient beaucoup de femmes, nous n’aimons pas les entreprises qui trafiquent leur comptabilité… », illustre Eva Halvarsson. L’intégration des critères ESG par l’investisseur suédois a débuté il y a 16-17 ans, lorsque le fonds a décidé de publier un rapport sur la diversité hommes/femmes, a rappelé Eva Halvarsson. Le fonds emploie différents outils dans ce domaine : désinvestissement, investissements, dialogue… Depuis plusieurs années maintenant, l’investisseur institutionnel a décidé de se concentrer sur les quatre thèmes qui lui sont chers et qui sont utilisés dans les deux indices actions. « Nous essayons d’intégrer cela dans tout ce que nous faisons », commente Eva Halvarsson. « Nous avons une approche bottom-up et top down, c’est-à-dire que la direction est impliquée, mais également les salariés. C’est une part importante de notre culture, mais nous ne savons pas tout, nous cherchons constamment à apprendre ». Pour elle, ce qui compte et qui peut faire changer les choses en matière d’ESG, ce sont l’engagement, la culture et la curiosité. Laurence Marchal
La commission spéciale de l'Assemblée nationale a validé différents amendements portant sur la transparence des rétrocessions, Les mesures en faveur de la transférabilité des produits retraite restent cependant très timides
Le fonds de retraite de l’Etat chinois, le National Social Security Fund (NSSF) a reçu le feu vert de la commission consultative CPPCC (Chinese People’s Political Consultative Conference), la plus haute instance de conseil du pouvoir chinois, pour porter son exposition aux actions à 60% contre 40% actuellement, rapporte le site Asian Investor. Ces 20 points de pourcentage d’augmentation concernent les actions chinoises mais également les actions étrangères, précise-t-on. Selon Jiang Yang, cette décision devrait encourager les fonds de long terme à investir sur le marché des capitaux chinois, lui assurant ainsi une plus grande stabilité. Le fonds de retraite serait également autorisé à investir dans des outils de gestion du risque tels que les contrats de futures sur indices boursiers et les options. Les actifs sous gestion du fonds de retraite, qui assure les versements des retraites des 23 provinces chinoises et d’autres régions spéciales, s’élevaient à 2.220 milliards de RMB, soit environ 319,6 milliards de dollars, à fin 2017. Le fonds est géré par le National Council for Social Security Fund, qui gère également des mandats de fonds de pension publics provinciaux. EJ.
Sahar Ghrab Vigneron a rejoint au début de l’année les effectifs de l’ERAFP au poste de chargée de mission ISR. Elle constituera un support à l’équipe ISR de l’institution pendant le congé maternité de Pauline Lejay, qui reste responsable ISR de l’ERAFP. La nouvelle recrue a plus de 10 ans d’expérience dans l’investissement responsable, principalement à l’Agence Française de Développement (AFD) où elle a d’abord travaillé en tant que responsable des investissements pour de grands projets d’infrastructure (2008-2013), poste qui lui a valu de coordonner des équipes composées notamment d’experts en gouvernance et en questions environnementales et sociales. Elle a ensuite rejoint la division Evaluation et capitalisation (2013-2018) pour examiner les impacts de ces investissements. Avant de rejoindre l’AFD, Sahar Ghrab Vigneron a été analyste ISR chez AXA IM et a travaillé chez Fortis IM en tant qu’analyste financier et gestionnaire d’actifs sur les actions européennes (2004-2008). Elle est titulaire d’un MBA de la HEC Business School et de la Richard Ivey School of Business (Western University, Ontario). Elle a également obtenu une bourse d’excellence et a consacré sa thèse de maîtrise à l’impact de la responsabilité sociale des entreprises sur la performance de ces dernières. AB.
Après la révélation du Canard Enchaîné de la forte hausse de rémunération du président de la Macif, le journal satirique dévoile le parachute doré de 300.000 euros net (soit 12 mois de salaire) de Patrick Bézier, ex-directeur général d’Audiens, le groupe de protection sociale des métiers de la culture et des médias. Parti fin juin 2018, Patrick Bézier a pu toucher au cours de l’année un total de 1,9 million d’euros, en comptant le parachute doré, son salaire (420.000 euros brut en 2017), les indemnités légales de départ à la retraite et le solde pour tout compte. Après 15 ans à la tête du groupe, le dirigeant doit également profiter de deux retraites chapeaux. Audiens, groupe à but non lucratif géré par les partenaires sociaux, s’occupe de la retraite complémentaire des professions du spectacle et des médias (dont des journalistes pigistes précaires) pour le compte de l’Agirc-Arrco, propose des offres de soins et prévoyance et règle également les indemnités de congés payés des intermittents du spectacle. Patrick Bézier explique qu’Audiens regroupe une dizaine d’institutions de retraites et de prévoyance et qu’il touche un salaire pour diriger chacune d’elles. « Ramené à chaque société, ça fait des montants très raisonnables (…) par exemple pour diriger la mutuelle d’Audiens, j’étais payé 5.000 euros par mois », indique-t-il. « On fait le même métier que des groupes d’assurances où les dirigeants touchent, eux, des stock-options », ajoute-t-il. Odile Tessier a été nommée directeur général d’Audiens le 30 juin 2018. Elle était jusqu'à présent directeur général adjoint du groupe. Patrick Bézier est resté conseiller spécial d’Odile Tessier et président d’Audiens Care, l’offre de soins et de prévention du Groupe Audiens, « à titre bénévole », indique-t-il au journal. TV