Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
La banque britannique NatWest a annoncé vendredi un bénéfice avant impôts de 5,1 milliards de livres (5,7 milliards d’euros) pour 2022, en hausse de 27,5% par rapport aux 4 milliards de livres de l’année précédente et conforme aux prévisions des analystes. Ses revenus ont bondi de 26% à 13,2 milliards de livres grâce à de bonnes performances dans le courtage et la banque de détail, mais aussi grâce au relèvement des taux d’intérêt qui a largement stimulé les rendements des activités de crédit. Ces résultats sont obtenus en dépit de provisions pour créances douteuses de 337 millions de livres qui reflètent l’environnement macroéconomique morose outre-Manche.
Le spécialiste de membranes cryogéniques pour le transport du gaz naturel liquéfié GTT a publié jeudi un chiffre d’affaires de 307,3 millions d’euros pour l’exercice 2022, en baisse de 2,4% sur un an. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a reculé de 6,4%, à 161,1 millions et le bénéfice net s’est replié de 4,3%, à 128,3 millions, dépassant le consensus. Le groupe a enregistré 162 commandes de méthaniers sur l’ensemble de l’année écoulée, contre 68 en 2021. Il table pour 2023 sur un chiffre d’affaires compris entre 385 millions et 430 millions d’euros, un Ebitda compris entre 190 millions et 235 millions et vise un taux minimum de distribution de 80% du résultat net consolidé.
Pénalisé par l’appréciation du dollar, Coca-Cola a annoncé mardi que son bénéfice net avait reculé à 2,03 milliards de dollars (1,89 milliard d’euros), soit 47 cents par action, au quatrième trimestre 2022, contre 2,41 milliards de dollars, soit 56 cents par action, un an plus tôt, en raison d’une hausse de 10% du coût des intrants et d’une légère augmentation des autres dépenses. Malgré une baisse de 1% des volumes de ventes, le chiffre d’affaires du groupe américain de boissons a progressé de 7% à 10,1 milliards de dollars grâce aux hausses de prix mises en oeuvre et à une modification de la répartition des produits vendus.
ThyssenKrupp a annoncé mardi que son bénéfice d’exploitation (Ebit) avait chuté de 33% à 254 millions d’euros au premier trimestre, clos fin décembre, de son exercice 2022-2023, mettant en exergue la baisse des prix des matériaux dans le sillage de l’affaiblissement de l'économie mondiale. Son chiffre d’affaires est néanmoins resté quasi-stable à 9,02 milliards d’euros. Les craintes d’une récession ont entraîné un recul des prix de l’acier sur la période par rapport aux niveaux élevés atteints plus tôt dans l’année, ce qui a affecté la division de négoce de matériaux du conglomérat industriel allemand. Ce dernier a confirmé ses prévisions pour l’exercice en cours.
Le groupe de BTP et de concessions Vinci a précisé mardi la trajectoire attendue pour l'évolution de son cash-flow libre en 2023. Celui-ci pourrait s'établir «en première approche» dans une fourchette de 4 milliards à 4,5 milliards d’euros cette année, a indiqué le groupe français dans un communiqué. Cette prévision découle d’une «hausse sensible des investissements attendue en 2023 dans l’aéroportuaire ainsi que dans les énergies renouvelables», a-t-il expliqué. L’an dernier, le cash-flow libre de Vinci avait atteint le niveau record de 5,4 milliards d’euros.
ThyssenKrupp a annoncé mardi que son bénéfice d’exploitation (Ebit) avait chuté de 33% à 254 millions d’euros au premier trimestre, clos fin décembre, de son exercice 2022-2023, mettant en exergue la baisse des prix des matériaux dans le sillage de l’affaiblissement de l'économie mondiale. Son chiffre d’affaires est néanmoins resté quasi-stable à 9,02 milliards d’euros. Les craintes d’une récession ont entraîné un recul des prix de l’acier sur la période par rapport aux niveaux élevés atteints plus tôt dans l’année, ce qui a affecté la division de négoce de matériaux du conglomérat industriel allemand. Ce dernier a confirmé ses prévisions pour l’exercice en cours.
Pénalisé par l’appréciation du dollar, Coca-Cola a annoncé mardi que son bénéfice net avait reculé à 2,03 milliards de dollars, soit 47 cents par action, au quatrième trimestre 2022, contre 2,41 milliards de dollars, soit 56 cents par action, un an plus tôt, en raison d’une augmentation de 10% du coût des intrants et d’une légère augmentation des autres dépenses. Sur une base ajustée, le bénéfice est conforme aux attentes des analystes, qui tablaient sur 45 cents par action. Malgré une baisse de 1% des volumes de ventes, le chiffre d’affaires du groupe américain de boissons a progressé de 7% à 10,1 milliards de dollars grâce aux hausses de prix mises en oeuvre et à une modification de la répartition des produits vendus.
Le groupe d’hydrocarbures portugais Galp Energia a annoncé lundi un bénéfice net en progression de 93% à 881 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2022 grâce à la flambée des cours du pétrole. Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a progressé de 66% à 3,84 milliards. Au quatrième trimestre 2022, son bénéfice net a plus que doublé à 273 millions d’euros, contre 130 millions sur la même période de 2021. Son endettement net s’est par ailleurs allégé de 34% à 1,55 milliard d’euros en rythme annuel à fin décembre 2022. Galp a également annoncé être parvenu à un accord pour vendre des actifs à Somoil, société angolaise contrôlant des blocs pétroliers. Cette cession devrait être bouclée cette année pour un montant de l’ordre de 777 millions d’euros.
Le groupe d’hydrocarbures portugais Galp Energia a annoncé lundi un bénéfice net en progression de 93% à 881 millions d’euros sur l’ensemble de l’exercice 2022 grâce à la flambée des cours du pétrole. Son excédent brut d’exploitation (Ebitda) a progressé de 66% à 3,84 milliards. Au quatrième trimestre 2022, son bénéfice net a plus que doublé à 273 millions d’euros, contre 130 millions sur la même période de 2021. Son endettement net s’est par ailleurs allégé de 34% à 1,55 milliard d’euros en rythme annuel à fin décembre 2022.
L’action Adidas a clôturé sur un repli de 10,9% à 139,3 euros vendredi à la Bourse de Francfort, alors que l'équipementier sportif allemand a prévenu la veille que son chiffre d’affaires devrait reculer de près de 10% cette année en raison des difficultés rencontrées dans son partenariat avec la marque Yeezy, fondée par le rappeur et styliste américain Kanye West. L’accumulation du stock de vêtements de cettte marque réduira son bénéfice d’exploitation d’environ 500 millions d’euros. Si le groupe allemand tire un trait sur les produits Yeezy à l’avenir, cela aura un impact négatif supplémentaire de 500 millions. Il prévoit en outre des coûts non récurrents de 200 millions d’euros liés à son examen stratégique visant à renouer avec une croissance rentable en 2024. «Si tous ces effets devaient se concrétiser, l’entreprise s’attendrait à enregistrer une perte d’exploitation de 700 millions d’euros en 2023», a souligné Adidas.
L’action Adidas chutait de 11,2% à 138,8 euros vendredi en fin de matinée à la Bourse de Francfort, alors que l'équipementier sportif allemand a prévenu jeudi soir que son chiffre d’affaires devrait reculer de près de 10% cette année et le bénéfice d’exploitation être quasi nul en raison des difficultés rencontrées dans son partenariat avec la marque Yeezy, fondée par le rappeur et styliste américain Kanye West. Les analystes tablaient en moyenne sur une hausse de 4% du chiffre d’affaires à taux de changes constants en 2023 et sur un bénéfice d’exploitation annuel de 1,02 milliard d’euros, selon un consensus fourni par le groupe.
L’activité d’Unilever a dépassé les attentes en fin d’année grâce à la hausse des prix de ses détergents, savons et produits alimentaires emballés. Le groupe basé à Londres a annoncé jeudi une augmentation de de 9,2% de ses ventes sous-jacentes au quatrième trimestre 2022, au-dessus des estimations des analystes qui tablaient sur une croissance de 8,2%. Unilever s’attend à ce que les prix continuent d’augmenter en 2023 et prévoit une inflation nette des matières au premier semestre d’environ 1,5 milliard d’euros. «Le volume s’améliorera à mesure que la croissance des prix ralentira, mais il est trop tôt pour dire si le volume deviendra positif au second semestre», a estimé le groupe.
L’activité d’Unilever a dépassé les attentes en fin d’année grâce à la hausse des prix de ses détergents, savons et produits alimentaires emballés. Le groupe basé à Londres a annoncé jeudi une augmentation de de 9,2% de ses ventes sous-jacentes au quatrième trimestre 2022, au-dessus des estimations des analystes qui tablaient sur une croissance de 8,2%. Unilever s’attend à ce que les prix continuent d’augmenter en 2023 et prévoit une inflation nette des matières au premier semestre d’environ 1,5 milliard d’euros. «Le volume s’améliorera à mesure que la croissance des prix ralentira, mais il est trop tôt pour dire si le volume deviendra positif au second semestre», a estimé le groupe.
La banque suisse Vontobel a publié ce 8 février ses résultats financiers d’une année 2022 difficile. Le résultat opérationnel a reculé de 16% à 1,3 milliard de francs suisses, et le profit net de 40% à 229,8 millions. Dans la gestion d’actifs, les encours sous gestion ont chuté de 16% en 2022, à 204,4 milliards de francs suisses. La firme continue de décollecter, avec -5,2 milliards de francs en 2022, contre -8,1 milliards en 2021. Les encours sous gestion ont néanmoins profité de l’apport de 6,2 milliards de CHF via l’acquisition de Swiss Financial Advisors auprès d’UBS. Le recul des encours en gestion de fortune est plus limité, avec -3,3% à 92,6 milliards de francs. La division a notamment profité d’une collecte nette de 5,4 milliards de CHF.
Le gestionnaire d’actifs du Crédit Agricole a dépassé les attentes des analystes pour l’année 2022 dans un contexte de marché pourtant défavorable. Son résultat net ajusté dépasse le milliard d'euros.
Intesa Sanpaolo a publié vendredi un bénéfice net en progression de 4% à 4,35 milliards d’euros en 2022, un résultat supérieur aux attentes grâce à la remontée des taux d’intérêt et à un bon quatrième trimestre. La première banque italienne a ainsi tenu son objectif de dégager un bénéfice de plus de 4 milliards d’euros. Ce résultat dépasse en outre le consensus des analystes de Factset qui tablaient en moyenne sur 4,24 milliards d’euros. A titre de comparaison, sa concurrente UniCredit a annoncé mardi dernier avoir triplé son bénéfice net en 2022 à 6,5 milliards d’euros, le meilleur depuis une décennie. Pour l’exercice en cours, Intesa s’est fixé un objectif de bénéfice supérieur à 5,5 milliards d’euros, une prévision jugée conservatrice par les analystes. Son ratio de fonds propres de base (Tier 1) devrait s’élever à environ 13% à fin décembre 2023, contre un ratio de 13,5% un an plus tôt.