Nos articles d'actualité et d'analyse sur toutes les grandes évolutions réglementaires aux niveaux français, européens, américains et internationaux susceptibles d'affecter les acteurs de la finance (banques, assureurs, fonds, gestionnaires d'actifs etc.)
L’ex-PagesJaunes et l’ancien Neopost se sont transformés pour résister à la disparition annoncée ou déjà effective de leurs métiers historiques. Avec des succès limités.
Alors que les offres de reprise d'Atos doivent être remises avant le 31 mai à minuit, l'exposition de la banque centrale à la dette du groupe informatique interroge sur la gestion de son énorme portefeuille d'obligations d'entreprise.
Tour à tour, les deux principaux syndicats du groupe de services numériques en difficulté ont interpellé les candidats à la reprise d’Atos sur le sort des 100.000 salariés. Mais aussi, en filigrane, la direction.
A l’approche de l’échéance du vendredi 31 mai, date butoir du dépôt des offres, les différents candidats à la reprise des actifs d’Atos se déchirent. L’administratrice judiciaire, Hélène Bourbouloux, a publié un vigoureux rappel à l’ordre.
Les matériaux électroniques et les solutions de traitement de l’eau, qui disposent du plus fort potentiel de croissance, seront logés dans deux sociétés distinctes d’ici à 24 mois.
En plus du projet de scission de ses activités énergétiques en Inde, le conglomérat allemand va céder sa filiale Innomotics à KPS pour 3,5 milliards d’euros.
Le groupe a pris les mesures juridiques nécessaires pour que le produit de ses cessions d’actifs échappe à ses créanciers, comme il l’avait laissé entendre en mars. Le prix des obligations baisse.
L’entreprise de services informatiques rallie le consortium composé de Onepoint et de Butler Industries, candidat à la reprise de l'ex-fleuron tricolore de la tech.
Le groupe britannique prévoit de se recentrer sur le cuivre et le minerai de fer. Il compte se désengager du charbon métallurgique, du nickel, du platine et des diamants.
Le spécialiste de l’agroalimentaire dispose de trois semaines supplémentaires pour, éventuellement, déposer une offre. L’action Metabolic Explorer a été suspendue de cotation.
Les propositions émanent de créanciers, de Daniel Kretinsky et de Onepoint. Une quatrième offre, émise par Bain Capital, n'a pas été retenue. Les actionnaires existants pourraient être massivement dilués.
Un conseil d’administration d’Atos se tenait ce dimanche afin de trancher entre les trois propositions reçues par le groupe le 3 mai. Les banques et les porteurs de dette d'Atos se sont entendus pour offrir un front uni dans la restructuration du bilan de l’entreprise de services numériques.
En délicatesse financière, le groupe de services numériques a fixé à ce vendredi la date butoir pour le dépôt des propositions en vue de son refinancement d'ici à juillet.
La mission d'information du Sénat consacrée à Atos a remis son rapport, mardi 30 avril. Elle épingle une gestion politique trop hésitante, et émet plusieurs recommandations pour éviter toute vente à la découpe des actifs du groupe.
Bercy a transmis une offre de rachat pour les supercalculateurs et certains métiers liés à la défense, ouvrant la voie de facto à une possible nationalisation partielle d’Atos. Au risque d’indisposer certains créanciers et candidats à un investissement en vue d'une reprise.
Ces suppressions d'emplois s'inscrivent dans le cadre d'un plan de restructuration visant à accroître les bénéfices du gestionnaire d'actifs, dont les encours sous gestion ont chuté de 9,4% à fin 2023.
Le gouvernement souhaite acquérir les métiers jugés stratégiques du groupe pour une valeur d'entreprise comprise entre 700 millions et 1 milliard d'euros. Une première offre non engageante devrait être émise d'ici début juin.