L'accord conclu en février avec les sept principaux créanciers a été étendu aux 172 prêteurs. 840 millions d'euros de dette vont être convertis en actions.
La société de trading électronique Virtu Financial a lancé une offre sur sa rivale KCG, alors que ses activités ont souffert de la récente baisse de la volatilité des marchés financiers. Virtu, basée à New York, propose entre 18,5 et 20 dollars par action ordinaire KCG, ce qui valorise cette dernière à un prix maximum de 1,33 milliard de dollars (1,24 milliard d’euros). Le conseil d’administration de KCG examine la proposition de Virtu, a dit l’entreprise.
Après plusieurs semaines de négociations, Vivarte est parvenu à étendre à l’ensemble de ses 172 prêteurs l’accord de renégociation de la dette qu’il avait conclu début février avec ses sept principaux créanciers (Alcentra, Anchorage, Babson, Blue Mountain, GLG, Hayfin et Oaktree). Cet accord, qui doit être ratifié en assemblée générale en avril, prévoit la conversion en actions de près de 800 millions d’euros de dette qui avaient échappé à la première restructuration financière de 2014.
L’Italie pourrait finalement injecter moins que prévu dans Monte dei Paschi. Selon le journal Il Corriere della Sera, l’Etat pourrait finalement apporter 5 à 6 milliards d’euros, contre une facture initiale de 6,6 milliards. La différence serait comblée par la hausse de la mise à contribution des détenteurs de dette de la banque italienne à hauteur de 2,2 milliards au total, ainsi qu’une réduction plus forte que prévu de la base de coûts de la banque italienne.
SoLocal a demandé hier à Euronext la suspension de la cotation de son action à partir de l’ouverture aujourd’hui, indique le groupe dans un communiqué. SoLocal attend la décision que doit rendre dans la journée la cour d’appel de Versailles sur une procédure lancée contre son plan de restructuration.
L'opération de conversion en actions nouvelles d'une partie de la dette non sécurisée, dont les négociations débutent, va balayer le capital du groupe.
SoLocal a finalisé son augmentation de capital, apportant ainsi la dernière touche à la restructuration de sa dette. Le groupe d’annuaires a levé un peu plus de 398 millions d’euros, en émettant 398 millions d’actions nouvelles au prix unitaire de 1 euro. Les actionnaires ont souscrit à hauteur de 272,6 millions d’euros, correspondant à un taux de souscription en espèces à titre réductible et irréductible de 68,42%. Les créanciers de SoLocal ont apporté le complément, soit un montant de 125,8 millions d’euros, par compensation de créances, conformément à leur engagement de garantie.
CGG a officiellement engagé sa restructuration financière qui vise à renégocier de «manière drastique» une dette brute qui s'élevait à fin décembre 2016 à 2,85 milliards de dollars, contre une trésorerie disponible de 539 millions de dollars. La dette nette représente 206% des capitaux propres, contre 191% à fin décembre 2015. Pour cela, le groupe de services parapétroliers s’est placé sous mandat ad hoc. L’administrateur judiciaire Hélène Bourbouloux, qui s’est déjà occupée des dossiers Vivarte ou de la Saur, a été nommée par le tribunal de commerce le 27 février pour aider aux négociations avec les créanciers. La réduction de l’endettement proposée passerait par la conversion de la dette non-sécurisée en actions et par l’extension des échéances de la dette sécurisée, a indiqué la société.
CGG a annoncé hier avoir reçu l’accord de la majorité requise des créanciers du prêt à terme B et des porteurs d’obligations 2020, 2021 et 2022 dans le cadre de sa consultation sur la désignation d’un mandataire ad hoc en vue de pouvoir restructurer sa dette financière. N’ayant pas encore obtenu la majorité requise pour les obligations 2017, le groupe a prolongé la consultation jusqu’au 22 février à 17h00, heure de New York.
CGG a annoncé lundi matin avoir reçu l’accord de la majorité requise des créanciers du prêt à terme B et des porteurs d’obligations 2020, 2021 et 2022 dans le cadre de sa consultation sur la désignation d’un mandataire ad hoc en vue de pouvoir restructurer sa dette financière. N’ayant pas encore obtenu la majorité requise pour les obligations 2017, le groupe a prolongé la consultation jusqu’au 22 février à 17h00, heure de New York.
Co-op Bank a annoncé lundi le lancement d’une procédure de vente de 100% de son capital tout en indiquant étudier d’autres moyens pour augmenter ses fonds propres. Le bancassureur coopératif de Manchester, qui avait frôlé la faillite en 2013 et était passé sous le contrôle de ses fonds créanciers, a également annoncé qu’il étudiait une potentielle opération de restructuration de son passif. L’autorité de supervision britannique, la PRA, a salué l’annonce de Co-Op Bank.
Le groupe va lancer une offre publique pour racheter le solde du capital en circulation, avant de recapitaliser une nouvelle fois le parc d'attractions.
Cerberus Capital Management devrait dévoiler en mars son plan de restructuration de la dette de l’opérateur de télécoms brésilien Oi, indique Reuters de source proche. Ce plan constitue une alternative à la solution envisagée par la société, placée sous la protection de la justice commerciale brésilienne depuis juin 2016. Cerberus, qui est l’un des principaux créanciers d’Oi, étudie le niveau de fonds propres nécessaires pour permettre à l’opérateur de se relancer. Oi porte 21 milliards de dollars de dette. Le groupe a déjà rejeté des propositions de recapitalisation soumises par Elliott Management, le millionnaire égyptien Naguib Sawiris et un groupe de créanciers obligataires représenté par Moelis & Co.
Ouverte depuis février 2016, la revue stratégique du groupe Bic sur sa division Graphic, spécialisée dans les produits publicitaires et promotionnels, devrait entrainer la cession des activités nord-américaines et d’approvisionnement en Asie. La valeur comptable de ces activités a été revue à la baisse ce qui amputera de 40 millions d’euros le résultat net du groupe, indique Bic. Les activités européennes de Graphic seront rattachées à la division Grand Public en Europe et «devront se concentrer sur le déploiement d’un modèle économique durable».
Alors que les discussions sont ouvertes avec les créanciers, l'Association de défense des investisseurs appelle à la nomination d'un représentant de la masse pour les porteurs de convertibles.
Les obligations subordonnées du bancassureur coopératif britannique ont de nouveau dévissé lundi face à la perspective d’une intervention des régulateurs.
Les sept principaux créanciers du groupe ont trouvé un accord pour effacer 800 millions d'euros de dette et modifier le conseil d'administration, a appris L'Agefi.