Engie prévoit 504 suppressions de postes dans ses sièges en Europe d’ici à fin 2018 dont 312 en France, a annoncé hier une porte-parole de l'énergéticien. Cette réorganisation présentée lors d’un comité de groupe européen se traduira par 116 suppressions de postes à Bruxelles et 76 à Londres et aboutira à la fermeture du siège d’Engie en Angleterre, a-t-elle précisé. Le coordinateur de la CFE-CGC chez Engie avait auparavant évoqué sur Twitter 618 suppressions de postes, un chiffre qui ne prend pas en compte, selon Engie, les créations prévues.
Les salariés de la compagnie aérienne italienne en difficulté, Alitalia se prononceront du 20 au 24 avril sur l’accord provisoire conclu vendredi sur des réductions de postes et de salaires, ont annoncé hier les syndicats. Un vote de la base en faveur de cet accord est nécessaire pour que la compagnie puisse bénéficier d’une nouvelle aide financière d’environ deux milliards d’euros, dont une injection d’urgence de 400 millions d’euros pour la maintenir en vie si le plan de renflouement ne donnait pas les résultats escomptés.
Les détenteurs d’obligations de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering se sont prononcés hier en faveur d’une conversion de leurs titres en actions dans le cadre du sauvetage du groupe coréen, numéro un mondial de la construction navale, qui prévoit une recapitalisation totale de 2.900 milliards de wons (2,4 milliards de dollars). Déjà aidé en 2015, Daewoo a accusé en 2015 une perte record de 3.000 milliards de wons puis a encore perdu 2.800 milliards l’an dernier, mettant en péril quelque 50.000 emplois. Le gouvernement prévoit de réduire la taille du groupe sur une période de deux ans puis de s’en désengager.
Les autorités portugaises travaillent en ce moment sur un prospectus préliminaire concernant l’offre d’échange de dette à venir de Novo Banco, selon le quotidien Publico. Ce document doit être transmis dans les prochaines semaines à la Bourse du Luxembourg, où ont été émises les obligations senior de la banque issue des décombres de Banco Espirito Santo (BES). Dans le cadre de son achat par le fonds Lone Star, une opération de conversion de dette senior doit permettre de générer 500 millions d’euros de fonds propres. Les modalités de cette opération doivent être approuvées par les détenteurs de la dette de Novo Banco. L’offre interviendrait alors que la Banque centrale du Portugal avait décidé fin 2015 de transférer cinq obligations seniors de Novo Banco, totalisant 2 milliards d’euros, vers la bad bank BES, vouée à être liquidée, afin de relever de 9,4% à 13% son ratio de solvabilité CET1. Cette mise à contribution des porteurs d’obligations seniors a conduit à des procédures judiciaires des créanciers floués, comme Pimco et BlackRock.
Les autorités portugaises travaillent en ce moment sur un prospectus préliminaire concernant l’offre d’échange de dette à venir de Novo Banco, selon le quotidien Publico. Ce document doit être transmis dans les prochaines semaines à la Bourse du Luxembourg, où ont été émises les obligations senior de la banque issue des décombres de Banco Espirito Santo (BES). Dans le cadre de son rachat par le fonds de private equity Lone Star, une opération de conversion de dette senior doit permettre de générer 500 millions d’euros de fonds propres. Depuis la fin mars, les obligations de Novo Banco à échéance avril 2019 ont abandonné 7 centimes, à environ 85% du pair.
L’opérateur de télécoms brésilien examine la possibilité d’augmenter son capital, a indiqué son directeur général Marco Schroeder au journal Valor Econômico. Le dirigeant n’a pas souhaité préciser le montant de la recapitalisation envisagée. Selon Valor, elle pourrait s'élever entre 2 et 3 milliards de dollars. Cette injection de fonds propres donnerait plus de moyens au groupe pour négocier la restructuration de ses 19 milliards de dollars de dette dans le cadre de la procédure collective ouverte l’an dernier.
Daimler proposera à son personnel de sa filiale poids lourds Mercedes-Benz des départs volontaires, tentant par ce biais et par d’autres moyens de parvenir à des économies annuelles de 400 millions d’euros, a déclaré un porte-parole du groupe industriel. Daimler a convenu avec les délégués du personnel de lancer ce programme le 1er mai, a ajouté le porte-parole, confirmant ainsi un article du quotidien Stuttgarter Zeitung. Ces départs toucheront le personnel administratif et non celui affecté à la production. Le journal affirmait que Daimler comptait supprimer de 1.000 à 2.000 postes sur 15.000 par le biais de ce programme, de transferts internes, de pré-retraites et de départs naturels.
L’opérateur de télécoms brésilien examine la possibilité d’augmenter son capital, a indiqué son directeur général Marco Schroeder au journal Valor Econômico. Le dirigeant n’a pas souhaité préciser le montant de la recapitalisation envisagée. Selon Valor, elle pourrait s'élever entre 2 et 3 milliards de dollars. Cette injection de fonds propres donnerait plus de moyens au groupe pour négocier la restructuration de ses 19 milliards de dollars de dette dans le cadre de la procédure collective ouverte l’an dernier.
Lloyds Banking Group a déclaré hier qu’il fermerait encore une centaine d’agences, entraînant la suppression de 325 postes, dans le cadre de sa stratégie de réduction des coûts. Le groupe bancaire gère plus de 2.000 agences au Royaume-Uni et compte quelque 75.000 salariés. Il avait annoncé qu’il fermerait 200 agences en juillet, et les 100 de ce jour en font partie, pour s’adapter à l’engouement croissant de la clientèle pour la banque en ligne. Le syndicat Unite a dit que ces fermetures affecteraient 54 agences Lloyds, 22 agences Halifax et 24 agences Bank of Scotland.
Lloyds Banking Group a déclaré mercredi qu’elle prévoyait de fermer encore une centaine d’agences, entraînant la suppression de 325 postes, dans le cadre de sa stratégie de réduction des coûts. Le groupe bancaire gère plus de 2.000 agences au Royaume-Uni et compte quelque 75.000 salariés, selon son site internet. Il avait annoncé qu’il fermerait 200 agences en juillet, et les 100 de ce jour en font partie, pour s’adapter à l’engouement croissant de la clientèle pour la banque en ligne. Le syndicat Unite a dit que ces fermetures, qu’il condamne, affecteraient 54 agences Lloyds, 22 agences Halifax et 24 agences Bank of Scotland.
Kindy, placé en février en procédure de sauvegarde, a indiqué ce mercredi que son administrateur judiciaire, le cabinet FHB, a repoussé au 24 avril la date butoir pour le dépôt des offres de reprise. La date de dépôt des offres avait initialement été fixée au 31 mars. L’entreprise connue pour sa marque de chaussettes Kindy indique dans un communiqué que sept offres de reprise ont été déposées. « Le délai supplémentaire va permettre aux candidats, notamment à ceux qui se sont manifestés tardivement, de se positionner plus précisément afin d'étoffer le champ des possibles pour la pérennité des savoir-faire de l’entreprise et le maintien de ses emplois », explique Kindy.
Endetté à hauteur de 14 milliards de dollars (13,1 milliards d’euros), Seadrill a annoncé ce mardi envisager un possible dépôt de bilan dans le cadre d’une restructuration financière drastique qui ramènera à pratiquement zéro la valeur de ses actions. Le spécialiste norvégien des forages en eaux profondes a précisé avoir obtenu une prolongation de trois mois, jusqu’au 31 juillet, de ses négociations avec ses banques et autres créanciers. Le report de la date butoir va permettre de continuer de négocier avec les créanciers et éventuellement avec de nouveaux investisseurs, a fait savoir le groupe.
Suite à la restructuration de sa dette, SoLocal a vu sa note de long terme être relevée à B- avec une perspective négative par l’agence de notation Fitch. SoLocal demeure dans la catégorie des entreprises en défaut. La perspective négative tient aux difficultés de mise en œuvre du plan stratégique de croissance et à la forte concurrence sur les marchés visés.
En plus de tenir son AG, le groupe japonais pourrait décider, dès aujourd'hui, de placer sa filiale Westinghouse sous la protection de la justice commerciale américaine.
Toujours contrôlée par l’Etat britannique, RBS a annoncé hier la fermeture de 158 agences supplémentaires en Grande-Bretagne, ce qui pourrait menacer 770 emplois. La réduction nette des effectifs serait d’environ 360 emplois en raison des créations de postes effectuées en parallèle dans de nouvelles fonctions. La banque justifie sa décision par l’essor massif de la banque en ligne dans ses activités de banque de détail outre-Manche «A mesure que les clients changent la manière dont ils nous utilisent, nous devons changer la manière dont nous les servons», écrit RBS. L’établissement estime que le nombre de clients se rendant dans des agences a fondu de moitié depuis 2010, alors que le nombre de personnes effectuant des opérations en ligne a été multiplié par quatre. RBS, qui n’a pas dégagé de profit depuis 2007, a enregistré l’an dernier une forte augmentation de ses pertes à près de 7 milliards de livres (8,13 milliards d’euros).
Les principaux créanciers de SoLocal, Paulson, Monarch et Amber détiennent respectivement 8,5%, 3,9% et 1,8% du capital du groupe de communication digitale, à l’issue de l’augmentation de capital. De concert, ils contrôlent 14,2% du capital et des droits de vote, selon leur déclaration faite auprès de l’AMF. Leur pacte d’actionnaires est entré en vigueur le 13 mars 2017 et expirera le 23 décembre 2018. Il prendra fin par anticipation si la participation agrégée du concert devient inférieure à 5% du capital ou des droits de vote de SoLocal ou si l’un des membres du concert détient moins de 10 actions.
Les principaux créanciers de SoLocal, Paulson, Monarch et Amber détiennent respectivement 8,5%, 3,9% et 1,8% du capital du groupe de communication digitale, à l’issue de l’augmentation de capital. De concert, ils ont franchi les seuils de 5% et 10% du capital et des droits de vote, et contrôlent 14,2% du capital et des droits de vote de SoLocal, selon leur déclaration faite auprès de l’AMF.