Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le Premier ministre japonais, en poste depuis 2012, a annoncé vendredi sa démission pour raisons de santé, mettant fin ainsi au plus long mandat à la tête de la troisième puissance économique mondiale. Agé de 65 ans, Shinzo Abe lutte depuis plusieurs années contre une colite ulcéreuse, une maladie chronique.
L’obligation du port du masque en extérieur à Paris, entrée en vigueur dans certaines zones début août et élargie mi-août, va être étendue à l’ensemble de la capitale, a annoncé jeudi le Premier ministre Jean Castex, lors d’une conférence de presse. Le préfet de Paris Didier Lallement devait prendre un arrêté en ce sens après consultation avec la maire de Paris, Anne Hidalgo. Lla question se pose aussi pour la petite couronne, au vu de la circulation entre ces deux zones. La mesure est entrée en vigueur ce vendredi à 8 heures pour Paris.
La Russie a mis sur pied une «force de police de réserve» susceptible d’aider le président Alexandre Loukachenko en Biélorussie, mais elle n’y sera déployée qu’en cas de nécessité, a déclaré jeudi le président russe, Vladimir Poutine. Le Kremlin est donc prêt à intervenir par la force en Biélorussie, son plus proche allié parmi les pays de l’ex-URSS, où la réélection d’Alexandre Loukachenko le 9 août est contestée dans la rue. Cette annonce a suscité une vive réaction de la Pologne, membre de l’Otan et elle aussi voisine de la Biélorussie, qui a exigé que Moscou renonce à tout projet d’intervention. Le Conseil de coordination de l’opposition en Biélorussie a dénoncé une initiative inacceptable et contraire au droit international.
Emmanuel Macron, qui s’est rendu à Beyrouth deux jours après la catastrophe, doit y retourner mardi prochain, le 1er septembre. Un document consulté par Reuters listant des mesures à prendre pour l’avenir du Liban a été remis par l’ambassadeur de France aux dirigeants du pays. Ce texte évoque notamment un audit de la banque centrale, la nomination d’un gouvernement provisoire en mesure de mettre en oeuvre, en urgence, des réformes et des élections législatives anticipées dans un délai d’un an. Alors que l’Etat libanais est en défaut sur sa dette et que la livre chute depuis des mois, le gouvernement libanais actuel n’est pas parvenu à conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) malgré des mois de discussions, en raison notamment de désaccords sur les réformes et sur l’ampleur des pertes à faire assumer au secteur bancaire.
L’obligation du port du masque en extérieur à Paris, entrée en vigueur dans certaines zones début août et élargie mi-août, va être étendue à l’ensemble de la capitale, a annoncé jeudi le Premier ministre Jean Castex, lors d’une conférence de presse.
Les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Ce rapport appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corollaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
Le ministère belge des Affaires étrangères a ajouté mercredi Paris à sa liste des destinations européennes qui ne sont plus autorisées, à moins de se soumettre au retour à un dépistage du coronavirus et à une période d’isolement. La Roumanie, certaines régions bulgares et croates, une grande partie de l’Espagne et trois départements français (Bouches-du-Rhône, Guyane, Mayotte) étaient déjà classés en «zone rouge». Y ont été ajoutés mercredi Paris et les départements limitrophes de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ainsi que ceux de la Sarthe (centre-ouest), de l’Hérault et des Alpes-Maritimes (sud), selon le site du ministère.
Des entreprises technologiques menacent de quitter la Biélorussie après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko, se disant notamment choquées par la répression menée par le régime et les coupures d’Internet. C’est le cas notamment de PandaDoc, un éditeur américain de logiciel, d’EPAM Systems, basé aux Etats-Unis et fondé par deux Biélorusses en 1993, à l’origine d’un programme de reconversion permettant aux salariés abusivement licenciés pour avoir soutenu l’opposition de débuter une carrière dans l’informatique. Ou encore de Viber, filiale du groupe japonais Rakuten, qui a déclaré au site d’information Forbes.ru que le groupe pourrait suspendre ses investissements dans le pays, deux salariés de la messagerie ayant été placés en détention. Le parc informatique de Minsk représentait en 2019 6,1% du produit intérieur brut du pays.
Les dirigeants des principaux groupes politiques du Parlement européen ont affirmé mercredi vouloir conditionner l’octroi de fonds européens au respect de l’Etat de droit par les pays qui en bénéficieront. Dans le collimateur des eurodéputés, même s’ils ne les nomment pas, la Hongrie et la Pologne, qui touchent des subventions massives provenant du budget de l’UE mais ignorent les appels de Bruxelles à respecter l’indépendance de la justice, la liberté des médias et les droits des minorités. Leur lettre est adressée à la chancelière allemande Angela Merkel – dont le pays assure la présidence semestrielle de l’UE – ainsi qu'à Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne qui gère le budget pluriannuel de l’UE (2021-2027).
La convention du Parti républicain s’est ouverte le 24 août pour quatre jours, et la pandémie de coronavirus n’a pas empêché certains délégués d’être présents physiquement à Charlotte, en Caroline du Nord, le lieu prévu à l’origine pour cet événement. Adoubé par sa famille politique pour briguer un deuxième mandat à l’élection présidentielle du 3 novembre, Donald Trump a lui-même multiplié les prises de parole et fait le déplacement. L’occasion pour le bouillant locataire de la Maison-Blanche d’ironiser une fois encore sur le ticket démocrate Biden/Harris et de faire oublier sa gestion approximative de la crise sanitaire.
Alors que Donald Trump et certains républicains restent réticents sur cette question, les démocrates du Sénat américain ont dévoilé mardi un vaste plan de lutte contre le changement climatique, qui appellerait le gouvernement à dépenser plus de 400 milliards de dollars par an pour éliminer les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis d’ici à 2050. Le rapport de 200 pages appelle à accélérer le déploiement des énergies propres, les investissements publics dans les infrastructures, les incitations en faveur des véhicules électriques et des transports en commun. Avec comme corolaire la création d’au moins 10 millions d’emplois et la réforme des lois sur le lobbying afin de réduire l’influence des industries fossiles soutenues par l’administration Trump. Le coût (2% du PIB) est justifié par l’urgence de la situation américaine.
L’Italie et la Chine doivent resserrer leurs liens, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, au risque de froisser Washington, qui dénonce régulièrement les ambitions internationales de Pékin. Luigi Di Maio s’exprimait après un entretien avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui entamait à Rome une tournée en Europe prévoyant des étapes aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne. L’Italie est le premier grand pays occidental à avoir rejoint le projet chinois de «nouvelles routes de la soie» en signant l’an dernier avec Pékin une série d’accords. Ils n’ont pour l’instant pas débouché sur des retombées importantes. L’Italie n’a à ce jour imposé aucune restriction aux activités du groupe de télécoms chinois Huawei, régulièrement pointé du doigt par les Etats-Unis.
Le poliovirus sauvage, plus connu sous le nom de polio, a été officiellement déclaré, mardi, «éradiqué» du continent africain par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), après quatre années consécutives sans cas déclaré et des efforts massifs de vaccination des enfants. «Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) (organisme de certification de l’OMS, NDLR) déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue» en Afrique, a affirmé sa présidente, Rose Leke. Cette annonce a également réuni par visioconférence le directeur général de l’OMS, l’Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus, des milliardaires et philanthropes nigérians, ainsi que Bill Gates.
L’Italie et la Chine doivent resserrer leurs liens, a déclaré mardi le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, au risque de froisser Washington, qui dénonce régulièrement les ambitions internationales de Pékin. Luigi Di Maio s’exprimait après un entretien avec le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, qui entamait à Rome une tournée en Europe prévoyant des étapes aux Pays-Bas, en Norvège, en France et en Allemagne.
La conseillère du président des Etats-Unis Donald Trump, Kellyanne Conway, a annoncé dimanche soir dans un communiqué qu’elle quitterait son poste à la Maison blanche à la fin du mois, expliquant avoir besoin de se consacrer à sa famille. Elle avait été la troisième directrice de la campagne de Donald Trump en 2016, et a été l’une des porte-paroles les plus ferventes des choix politiques du président républicain. Elle quitte l’administration Trump à un peu plus de deux mois de l'élection présidentielle du 3 novembre. Dans un communiqué distinct diffusé sur Twitter, son époux George, avocat conservateur co-fondateur du «Lincoln Project» qui réunit des Républicains anti-Trump, a annoncé qu’il se mettait en retrait de cette plate-forme.
Le président américain Donald Trump a obtenu lundi suffisamment de voix au premier jour de la convention du Parti républicain pour être à nouveau son candidat à l'élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis. Lors de cette convention à Charlotte (Caroline du Nord), les quelque 330 délégués du Grand Old Party ont désigné le président comme leur candidat. Cette grand-messe du Parti républicain est majoritairement virtuelle pour cause de coronavirus. Le seuil des 1.276 voix nécessaires pour décrocher la nomination a été franchi dans l’après-midi. Dans la matinée, le vice-président Mike Pence avait également été à nouveau désigné par son parti comme candidat à la vice-présidence.
La conseillère du président des Etats-Unis Donald Trump, Kellyanne Conway, a annoncé tard dimanche soir dans un communiqué qu’elle quitterait son poste à la Maison blanche à la fin du mois, expliquant avoir besoin de se consacrer à sa famille. Elle avait été la troisième directrice de la campagne de Donald Trump en 2016 et a depuis été l’une des porte-paroles les plus ferventes des choix politiques du président républicain. Elle quitte l’administration Trump à un peu plus de deux mois de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, a déclaré lundi avoir repassé des tests médicaux dans un hôpital de Tokyo, pour la deuxième fois en huit jours, relançant les rumeurs sur une altération possible de son état de santé. Il a promis de donner plus de précisions à une «autre occasion». La chaîne Nippon TV, citant des sources proches de sa formation politique, le Parti libéral-démocrate (PLD), a affirmé qu’il aurait reçu lundi dernier un traitement pour une maladie dont il avait déjà souffert par le passé, au lieu de passer un simple contrôle médical.
La Chambre des représentants, dominée par les démocrates, a adopté samedi un texte visant à apporter 25 milliards de dollars (21 milliards d’euros) aux services postaux américains, un sujet au coeur d’un bras de fer avec Donald Trump au sujet du vote par procuration lors de l'élection présidentielle du 3 novembre prochain. La Maison blanche a annoncé dès vendredi qu’elle opposerait son veto à ce texte, que le Sénat, où les républicains sont majoritaires, devrait également rejeter. Plus d’une vingtaine de représentants républicains ont toutefois joint leurs voix à celles des démocrates lors de l’adoption de ce texte par la Chambre. Alors que le vote par courrier devrait être une option privilégiée par les Américains pour l'élection présidentielle du fait de la crise sanitaire, Donald Trump affirme - sans preuve - que l’envoi de bulletins par la poste favorisait la fraude.
Facebook envisage de suspendre la diffusion de publicités politiques après les élections américaines du 3 novembre afin de lutter contre la désinformation post-électorale, indiquaient le New York Times et Reuters vendredi. Selon une source de Reuters, la direction du réseau social a des discussions avec des spécialistes sur plusieurs scénarios en vue du scrutin du 3 novembre et de ses suites, dont l’un pourrait conduire à empêcher Donald Trump d’utiliser Facebook pour contester les résultats. Le New York Times a rapporté que le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, et plusieurs dirigeants du groupe participaient à des réunions quotidiennes sur ce sujet, et qu’ils avaient envisagé de bannir toutes les publicités politiques après le scrutin.