Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le gouvernement britannique a marqué à sa manière mardi la reprise des discussions avec l’Union européenne, en reconnaissant qu’il envisageait d’enfreindre «de manière limitée» le droit international, après les informations sur sa volonté de remettre en cause certains volets du traité de séparation conclu avec Bruxelles.
Donald Trump a déclaré lundi face à la presse que les entreprises qui externalisent en Chine seraient exclues des contrats fédéraux aux Etats-Unis. Le président américain a par ailleurs évoqué la possibilité d’une séparation, ou «découplage», des deux premières puissances économiques de la planète, ajoutant qu’un tel processus n’aboutirait pas à des pertes monétaires. «Nous perdons des milliards de dollars, et si nous ne faisions pas d’affaires avec eux (ndlr, les Chinois), nous ne perdrions pas des milliards de dollars», a-t-il déclaré. «Ça s’appelle le découplage, donc on va commencer à y penser», a poursuivi Donald Trump, en campagne en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre.
Le manque d’action de l’Union européenne (UE) vis-à -vis de la Biélorussie sape la crédibilité de sa politique étrangère, estime le ministre lituanien des affaires étrangère Linas Linkevicius dans une interview au Financial Times publiée dimanche. L’Union européenne doit encourager la démocratie et contrer l’influence de la Russie en Biélorussie, poursuit Linas Linkevicius. Il dit qu’il aurait souhaité voir l’UE adopter des sanctions à l’image de celles prises par les Etats baltes. Fin août, la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie ont annoncé des restrictions de déplacement à l’encontre d’une trentaine de responsables biélorusses, dont le président Alexandre Loukachenko. Ce dernier est à la tête de la Biélorussie depuis 1994.
Des dizaines de milliers de Biélorusses ont de nouveau défilé dimanche à Minsk à l’appel de l’opposition qui réclame le départ du président Alexandre Loukachenko, malgré l’impressionnant déploiement des forces de l’ordre et de l’armée dans la capitale. Le chef de l’Etat de 66 ans, au pouvoir depuis 26 ans et dont la réélection du 9 août est contestée, continue lui d’exclure tout dialogue et recherche le soutien de Moscou. L’ONG de défense des droits de l’Homme Viasna a fait état de 75 manifestants interpellés. D’autres manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes du pays. Les étudiants ont multiplié les actions et se sont mis en grève après la rentrée du 1er septembre.
Le président américain a signé mercredi un mémo dans lequel il menace de stopper le financement fédéral des villes de «non-droit», dont Seattle, Portland, New York et Washington. L’aide aux Etats et collectivités est l’un des points sensibles du cinquième plan de soutien en négociation entre républicains et démocrates au Congrès, et Donald Trump a fait du maintien de l’ordre l’un des axes principaux de sa campagne en vue d’une réélection en novembre.
La France a estimé jeudi que la décision des Etats-Unis d’imposer des sanctions à l’encontre de personnels de la Cour pénale internationale (CPI) constituait une grave attaque contre la Cour et les pays qui lui sont associés. Les Etats-Unis ont imposé mercredi des sanctions contre la procureure générale de la CPI Fatou Bensouda, pour l’enquête qu’elle a ouverte sur des crimes de guerre présumés de l’armée américaine en Afghanistan, ainsi que contre un autre responsable de la CPI, Phakiso Mochochoko.
Le président américain a signé mercredi un mémo dans lequel il menace de stopper le financement fédéral des villes de «non-droit», dont Seattle, Portland, New York et Washington. Sachant que l’aide aux Etats et collectivités est l’un des points d’achoppement sur le cinquième plan de soutien en négociation entre républicains et démocrates au Congrès, et que Donald Trump a fait du maintien de l’ordre l’un des axes principaux de sa campagne en vue d’une réélection en novembre.
Le Premier ministre irakien Moustafa Kadhimi a évoqué mercredi avec Emmanuel Macron le projet de construction d’une centrale nucléaire sous le contrôle de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le président français a, quant a lui, évoqué la coopération militaire dans la lutte contre les djihadistes de l’Etat islamique et le soutien français à la construction d’un métro à Bagdad. Toute coopération militaire avec l’Irak doit être respectueuse de sa souveraineté et la France soutient les efforts de Moustafa Kadhimi pour la préserver ainsi que pour régulariser l’ensemble des forces armées, a ajouté le chef de l’Etat, évoquant les milices chiites soutenues par l’Iran actives en Irak.
La Grande-Bretagne souhaite régler les volets les plus simples de ses futures relations avec l’Union européenne afin de relancer les négociations, a déclaré mardi le porte-parole du Premier ministre Boris Johnson. «L’UE continue d’insister sur le fait que nous devons nous mettre d’accord sur des points difficiles des négociations, tels que les aides aux Etats membres, avant d’aborder les travaux nécessaires dans les autres domaines, notamment les textes juridiques», a-t-il déclaré. Les discussions censées aboutir avant la fin de l’année sont au point mort. Selon le négociateur européen Michel Barnier, un accord doit être conclu avant la fin octobre pour pouvoir entrer en vigueur le 31 décembre.
Un projet de loi sur l’organisation d’un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse sera déposé avant la fin de la législature l’an prochain, a annoncé mardi la Première ministre écossaise, Nicola Sturgeon. L’exécutif écossais, favorable à l’indépendance, avait suspendu en mars dernier les projets liés à cette consultation en raison de la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus. En juillet, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a exclu l'éventualité d’autoriser la tenue d’un nouveau référendum d’indépendance. En 2014, lors d’un premier référendum, les Ecossais avaient voté à 55% contre l’indépendance, mais les sondages sont nettement plus favorables aux nationalistes aujourd’hui.
Les États-Unis ont appelé lundi la Russie à «respecter la souveraineté» de la Biélorussie, en réponse au président russe Vladimir Poutine qui s’est dit prêt à intervenir chez son voisin si les protestations contre le pouvoir dégénéraient. «La Russie doit (...) respecter la souveraineté du Bélarus et le droit de son peuple à élire ses dirigeants de manière libre et juste», a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche Kayleigh McEnany. «Le nombre impressionnant de Bélarusses qui protestent pacifiquement démontre que le gouvernement ne peut plus ignorer l’appel du peuple en faveur de la démocratie», a-t-elle ajouté. Des dizaines de milliers de manifestants sont encore descendus dans les rues de Minsk et des grandes villes du pays dimanche pour demander le départ du président Alexandre Loukachenko, accusé d’avoir truqué l'élection présidentielle du 9 août.
Le diplomate Mustapha Adib a été désigné lundi comme nouveau Premier ministre du Liban. Il a dit vouloir former rapidement son équipe gouvernementale, pour engager des réformes immédiatement afin de jeter les bases d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Le président français Emmanuel Macron était attendu lundi soir à Beyrouth. Il a été le fer de lance des efforts de la communauté internationale pour inciter les responsables libanais à s’attaquer aux racines de la crise dans laquelle le pays est plongé depuis des mois, et que l’explosion du 4 août dans le port de Beyrouth a encore aggravée. Le précédent gouvernement, dirigé par Hassan Diab, avait démissionné le 10 août, six jours après l’explosion.
Les Etats-Unis ont opposé lundi leur veto à un projet de résolution de l’ONU sur les étrangers qui combattent dans les rangs de mouvements tels que l’Etat islamique, parce qu’elle n’aborde pas la question de leur rapatriement - qui oppose depuis longtemps Washington à ses alliés européens. Les 14 autres membres du conseil ont voté en faveur de ce texte, rédigé par l’Indonésie.
Le diplomate Mustapha Adib a été désigné lundi comme nouveau Premier ministre du Liban. Il a dit vouloir former rapidement son équipe gouvernementale - alors que la formation des gouvernements nécessite généralement plusieurs mois de tractations entre les différentes factions politiques et religieuses du Liban. Et ce pour engager des réformes immédiatement pour jeter les bases d’un accord avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le successeur du premier ministre japonais, Shinzo Abe, sera connu le 14 septembre. Le Parti libéral démocrate (PLD), majoritaire à la chambre basse du Parlement, procédera à des élections pour désigner son nouveau président qui devrait en principe devenir le chef du gouvernement. Shinzo Abe a annoncé sa démission vendredi pour des raisons de santé. Son successeur devrait prolonger la politique menée ces dernières années mais il sera confronté à un certain nombre de défis allant de l'économie à la diplomatie en passant par la sécurité, sans oublier la pandémie due au coronavirus.
Les nouvelles règles décidées par la Chine sur les exportations dans le domaine de la technologie ont pour conséquence que la vente par Bytedance des activités de TikTok aux Etats-Unis pourrait nécessiter l’aval de Pékin, a déclaré Cui Fan, un expert chinois en relations commerciales sur un média d’Etat. Le président américain Donald Trump a imposé à Bytedance de céder sa populaire application de vidéos TikTok aux Etats-Unis face aux inquiétudes sur la gestion des données privées de ses utilisateurs. Microsoft et Oracle font partie des candidats au rachat de ces actifs qui incluent également les activités de TikTok au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Mais la Chine a modifié, vendredi soir, la liste des technologies faisant l’objet d’interdictions ou de restrictions en matière d’exportations pour la première fois depuis douze ans.
Les députés de la commission des finances du Bundestag auditionnent ce lundi et mardi plusieurs responsables des autorités de surveillance allemandes ainsi que des collaborateurs de la chancelière allemande Angela Merkel, et sa ministre de la justice Christine Lambrecht, selon Les Echos. Ils veulent identifier les failles à l’origine du scandale financier de Wirecard. Les députés n’excluent pas d’exiger la création d’une commission d’enquête parlementaire. La société financière Wirecard a gonflé artificiellement ses profits, avec 1,9 milliard de dollars inscrits dans les comptes et inexistants en réalité. Elle vient d’annoncer le licenciement de 730 employés sur les 1.300 qu’elle comptait lors de la révélation du scandale en juin dernier.
Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi après avoir accepté sa nomination comme candidat du Parti républicain et attaqué son concurrent Joe Biden, que, s’il était réélu en novembre, son administration imposerait des taxes à toute entreprise qui quitterait les Etats-Unis pour créer des emplois à l'étranger. «Nous allons nous assurer que nos entreprises et nos emplois restent dans notre pays, comme j’ai commencé à le faire, a-t-il affirmé depuis la Maison blanche. Le programme de Joe Biden est ‘made in China’. Mon programme est ‘fabriqué aux Etats-Unis’.»