Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
La France, la Lituanie et la Lettonie ont proposé à l’UE un plan pour protéger les élections en Europe contre les cyberattaques et la désinformation, ont annoncé lundi les présidents français et lituanien Emmanuel Macron et Gitanas Nauseda lors d’une conférence de presse à Vilnius. Alors que la Russie est régulièrement accusée par les pays occidentaux d’ingérence numérique dans les campagnes électorales, les deux chefs d'État et le Premier ministre letton Artur Krinsjanis Karins réclament un mécanisme conjoint de protection des élections, une transparence totale sur la publicité politique et les moyens de ciblage, ainsi qu’une interdiction plus stricte du financement de partis européens par des intérêts étrangers.
La position de la Grande-Bretagne dans les discussions sur le Brexit restent «très éloignées» de ce que l’Union européenne peut accepter, et il est urgent d’accélérer les négociations, a déclaré lundi le commissaire européen Maros Sefcovic après un entretien avec le ministre britannique Michael Gove.
Le président américain Donald Trump a versé des montants extrêmement faibles en impôts sur le revenu ces dernières années, les lourdes pertes de ses entreprises ayant compensé des centaines de millions de dollars de revenus, a rapporté dimanche le New York Times, citant des déclarations de revenus.
Les Suisses ont dit non à une large majorité dimanche à une initiative de la droite populiste qui aurait limité l’immigration des ressortissants de l’Union européenne, selon les projections publiées peu après la clôture des bureaux de vote. Selon l’institut de sondage gfs-Bern, les électeurs ont rejeté à 63% l’initiative dite de limitation lancée par l’UDC, le premier parti du pays mais à laquelle s’opposaient l’ensemble des autres forces politiques ainsi que le monde économique. L’UDC entendait faire écho à certains des arguments en faveur d’un contrôle plus strict de l’immigration défendus par les tenants du Brexit en Grande-Bretagne.
Le président français Emmanuel Macron a déploré dimanche l'échec de la formation d’un gouvernement au Liban, dénonçant une «trahison» des engagements pris dans ce pays, lors d’une conférence de presse à l’Elysée. Le Premier ministre libanais désigné, Mustapha Adib, a démissionné samedi après avoir échoué à former un nouveau gouvernement. Le président français, qui s’est rendu deux fois au Liban cet été, avait fixé aux partis politiques libanais la date du 15 septembre pour se décider. Ils ont échoué en raison notamment de l’insistance du Hezbollah et de ses alliés du mouvement chiite Amal à obtenir le ministère des Finances. Emmanuel Macron a donné quatre à six semaines aux responsables libanais pour former un nouveau gouvernement.
Le président Donald Trump a échangé mercredi avec neuf procureurs généraux républicains pour discuter du sort d’une immunité légale pour les Gafa après que le ministère de la Justice a dévoilé une proposition législative visant à réformer la loi. Un peu plus tôt, le ministère de la Justice, qui pourrait également poursuivre Google pour d'éventuelles violations de la loi antitrust, avait aussi organisé un entretien téléphonique avec les bureaux des procureurs généraux des Etats pour débattre d’une plainte à engager contre Google, selon Reuters. Il devrait cependant attendre au moins une semaine avant de déposer cette plainte, afin que les Etats examinent le dossier et décident ou non de se joindre à lui.
Le gouvernement minoritaire de Justin Trudeau a proposé ce jeudi de nouvelles prestations pour venir en aide aux Canadiens pendant la deuxième vague de coronavirus, et s’engage notamment à créer «plus d’un million d’emplois», dans l’espoir d’obtenir le soutien d’au moins un parti d’opposition et d'éviter des élections anticipées. Ottawa a déjà injecté plus de 300 milliards de dollars (193 milliards d’euros) pour soutenir l'économie depuis le printemps.
Le président Donald Trump a échangé mercredi avec neuf procureurs généraux républicains pour discuter du sort d’une immunité légale pour les entreprises Internet après que le ministère de la Justice a dévoilé une proposition législative visant à réformer la loi. Un peu plus tôt, le ministère de la Justice, qui pourrait également poursuivre Google pour d'éventuelles violations de la loi antitrust, avait aussi organisé un entretien téléphonique avec les bureaux des procureurs généraux des Etats pour débattre d’une plainte à engager contre le géant de la recherche et de la publicité sur Internet, selon des sources reprises par Reuters. Il devrait cependant attendre au moins une semaine avant de déposer cette plainte, afin que les Etats examinent le dossier et décident ou non de se joindre à lui.
La France sera désormais divisée en plusieurs zones d’alerte au sein desquelles les restrictions pourront être durcies afin de freiner la propagation de l'épidémie de Covid-19, a annoncé mercredi le ministre de la Santé, Olivier Véran. Parmi ces cinq niveaux d’alerte, une zone d’alerte maximale a été notamment instaurée et ne concerne pour l’instant qu’Aix-Marseille et la Guadeloupe. Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Paris et sa petite couronne, Rouen, Grenoble, Montpellier et Rennes ont été placées en zone «d’alerte renforcée». Dans ces zones, la jauge des rassemblements est ramenée à 1.000 personnes et les grands événements déclarés, comme les fêtes locales ou les fêtes étudiantes, seront interdits. Dans l’espace public, les rassemblements de plus de 10 personnes sont prohibés et les bars et restaurants devront fermer au plus tard à 22 heures.
Le Conseil européen, prévu jeudi et vendredi, est reporté aux 1er et 2 octobre, le président du Conseil européen, Charles Michel, s'étant placé à l’isolement après avoir été en contact la semaine dernière avec une personne positive au coronavirus, a annoncé son porte-parole. Charles Michel a été testé négatif lundi mais il suit les règles de quarantaine en vigueur en Belgique.
Boris Johnson va encourager mardi les Britanniques à travailler chez eux et à réduire les horaires d’ouverture des bars et des restaurants dans l’espoir d’endiguer une deuxième vague d'épidémie de coronavirus au Royaume-Uni. Ces nouvelles mesures de restrictions viendront s’ajouter à celles déjà imposées en Angleterre, en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord, ciblant en particulier les pubs, bars et restaurants qui devront fermer à 22h à partir de jeudi. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), Andrew Bailey, a averti que la remontée des cas d’infection menace les perspectives économiques, ajoutant que la banque centrale étudiait les moyens de soutenir davantage l’activité même si «cela n’implique rien quant à la possibilité que nous utilisions des taux négatifs».
La Chine doit rendre des comptes pour avoir laissé le coronavirus se «répandre dans le monde», a déclaré mardi Donald Trump, dans un discours prononcé à distance devant l’Assemblée générale de l’Onu. Plus conciliant, son homologue chinois Xi Jinping a quant à lui plaidé pour un renforcement de la coopération, tout en affirmant qu’aucun Etat ne pouvait imposer ses décisions aux autres. Le président des Etats-Unis, qui briguera un nouveau mandat le 3 novembre, a consacré l’essentiel de son discours à la Chine, reprochant notamment à son gouvernement d’avoir laissé des gens quitter le pays au début de l'épidémie. Le chef de l’Etat chinois a quant à lui plaidé pour une coordination à l'échelle mondiale et pour un renforcement du rôle de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), avec laquelle Donald Trump a promis de rompre.
Le Conseil européen, prévu jeudi et vendredi, est reporté aux 1er et 2 octobre, le président du Conseil européen, Charles Michel, s'étant placé à l’isolement après avoir été en contact la semaine dernière avec une personne positive au coronavirus, a annoncé son porte-parole.
Boris Johnson va encourager mardi les Britanniques à travailler chez eux et à réduire les horaires d’ouverture des bars et des restaurants dans l’espoir d’endiguer une deuxième vague d'épidémie de coronavirus au Royaume-Uni. Après avoir présidé une réunion de la cellule de crise gouvernementale Cobra, le Premier ministre conservateur s’exprimera en milieu de journée devant le Parlement avant de s’adresser à la nation en soirée.
En application d’un décret présidentiel signé par Donald Trump, les Etats-Unis ont indiqué lundi avoir imposé de nouvelles sanctions contre le ministère iranien de la Défense et d’autres entités associées aux programmes nucléaire et d’armement de la République islamique. L’administration Trump considère, contre l’avis des autres principales puissances du Conseil de sécurité des Nations unies, que les sanctions internationales levées en contrepartie de l’accord de 2015 encadrant le programme nucléaire iranien sont désormais rétablies. Dans le cadre du Plan d’action global commun conclu en juillet 2015 à Vienne entre les puissances du P5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni + l’Allemagne) et l’Iran, l’embargo de l’Onu sur les armes conventionnelles est censé expirer le 18 octobre, peu avant l'élection présidentielle américaine du 3 novembre.
Donald Trump a annoncé qu’il rendrait public vendredi ou samedi le nom du ou de la magistrat(e) qu’il souhaite voir entrer à la Cour suprême en remplacement de Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi dernier. Il a donné samedi les noms de deux femmes qu’il considère comme des choix possibles, Amy Coney Barrett et Barbara Lagoa, qu’il avait déjà nommées comme juges dans des cours d’appel fédérales. Une nouvelle nomination à la Cour suprême par Donald Trump, si elle était approuvée par le Sénat, serait l’occasion de porter sa majorité conservatrice à six juges contre trois pour des années voire des décennies, les juges de l’institution étant nommés à vie.
Donald Trump a annoncé aujourd’hui qu’il rendrait public vendredi ou samedi le nom du ou de la magistrat(e) qu’il souhaite voir entrer à la Cour suprême en remplacement de Ruth Bader Ginsburg, décédée vendredi dernier. Dans un entretien accordé à la chaîne Fox News, le président américain a expliqué vouloir attendre que les obsèques de l’ex-juge libérale soient achevées avant de faire son annonce.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a apporté son soutien à Donald Trump en vue de l'élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis, en accusant les adversaires démocrates du président américain de vouloir propager un «impérialisme moral» à travers le monde. «Nous souhaitons la victoire de Donald Trump parce que nous connaissons bien la diplomatie des gouvernements démocrates américains, qui est basée sur l’impérialisme moral. Nous avons été contraints d’y goûter par le passé, nous n’avons pas aimé, nous ne voulons pas recommencer », écrit Viktor Orban dans une tribune publiée ce lundi dans le quotidien Magyar Nemzet
Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki a invité jeudi l’Union européenne à fournir une aide financière d’au moins un milliard d’euros à la Biélorussie, à l’issue d’un entretien avec son homologue lituanien Saulius Skvernelis, à Vilnius. Cette aide «doit permettre à l'économie biélorusse (...) de se stabiliser et de répondre aux attentes des investisseurs, afin qu’elle puisse à nouveau émettre de nouvelles dettes publiques», a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a reçu lundi le président biélorusse Alexandre Loukachenko, dont la réélection le 9 août est vivement contestée dans son pays, et a accordé un prêt de 1,5 milliard de dollars (1,27 milliards d’euros) à la Biélorussie.